La vie n'est pas un film

oOo_Bill_oOo :

Cela va faire bientôt 3 semaines

3 semaines que je connais un ange

3 semaines que j’ai rencontré l’amour

3 semaines que je suis enfin heureux

3 semaines que je vis pour une autre personne que Tom et moi

3 semaines que je ne suis plus seul

3 semaines que je sors avec Eve

Mais il va falloir attendre une semaine sans la voir, sans donner d’indice autour de nous. Que la vie peut être cruelle parfois.

Je suis dans la voiture. Je l’ai laissé il y a deux minutes, dans l’appartement. Je ne peux pas dire pourquoi, mais je sens qu’il va se passé quelque chose. Pour elle, je m’entends.

Tom : Mais arrête de t’en faire Bill. Fais lui confiance. Que veux-tu qu’il lui arrive ?

Moi : Rien, mais j’en sais rien en fait.

Gustav : Vous m’énervez à jamais rien dire à haute voix. De quoi vous parlez ?

Tom : Ben en fait Bill a peur qu’Eve ait un problème pendant la semaine. Il lui a demandé de l’appeler n’importe quand, pour n’importe quelle raison. Mais il s’inquiète encore.

Les gars m’ont regardé avec un sourire de compassion. Mais ils ne comprennent pas, non, ils ne peuvent pas.

C’est triste à dire, mais Tom a raison. Il faut que j’arrête, que je pense à autre chose. Je pars faire des interviews, des concerts et des émissions en Espagne, Barcelone, Madrid, Valence, Séville, et encore pleins d’autres villes. On va même retourner là où on a passé nos vacances. C’est Georg qui va être content. En attendant, la voiture roule, s’arrêtant aux feux, prenant la direction de l’aéroport.

oOo_Eve_oOo :

Ca va faire une heure qu’ils sont partis, je décide de sortir dans la rue pour faire des courses. Je les ferais, je n’ai pas envie qu’on le fasse à ma place. Dans trois heures, il faut que j’aille au point de rendez-vous. Le tournage commence demain et il faut faire les préparatifs. Je crois que vais aimer tourner.

Je rentre dans la superette, prends de quoi manger pour deux repas et paie. Bill m’avait laissé de l’argent. Beaucoup d’argent par rapport à ce que j’ai eu l’habitude d’avoir. Je rentre à l’appart, me mis sur le balcon et vis toutes les ruelles des alentours. Malgré le jour, elles restaient sombres.

13H00, le lendemain, QG du film. Après avoir relu et re-relu, encore et encore le scénario, je me retrouve là-bas. Jo me salua et me dit de suivre la maquilleuse. La première scène était celle d’un rendez-vous de Mariana chez son médecin. Elle découvre alors qu’elle est atteinte du cancer et qu’elle va mourir peu de temps après.

C’était ma première scène. J’eus la boule au ventre en entrant sur le plateau. Et plus, l’acteur qui jouait le médecin était Max Sprex, un homme d’une quarantaine d’années, qui a vécu 30 ans en tant que grand acteur. J’avais peur de paraître nulle, avec mes 10 en tant qu’actrice de planches.

Le clapet se fit entendre et le fameux « action » le suivit de peu. Pendant un certain moment, je ne pus placer un mot. Alors que Jo était prêt à prononcer le « coupé », je sortis ma réplique presque parfaitement. Je ne voulais pas décevoir et ma volonté en avait décidé autrement. La scène ne fut pas retenue, mais j’étais fière de moi.

oOo_Bill_oOo :

Gustav : Youou, Bill !!!

Moi : Oui, excuse-moi. Vous disiez ?

Tom : Il y a un resto italien en bas de l’hôtel. On se demande si tu voulais y aller ?

Moi : Quant à moi, je me demande si tu es bien mon frère des fois. Parce que tu sais très bien que ce sont mes restaurants préférés. On descend quand ?

Georg : Dès qu’on est prêt. Dans environ dix minutes.

Moi : Ok, je vais me pré…

“I walk alone in the Boulevard of Broken dreams”

Moi: Répondre au téléphone !

Je pris mon portable de ma poche et regardai l’écran.

Moi : (à Tom) C’est Eve !

Je partis en courant dans la chambre.

Moi : Allo mon cœur. Comment vas-tu ? Tout ce passe bien ? Et le tournage ? Les acteurs sont sympas ?

Eve : Bonjour mon chéri. Je suis heureuse de savoir que tu es pressé d’avoir de mes nouvelles.

Moi : A moi aussi tu me manques.

Nous avons parlé ainsi un bon moment. Tom, inquiet, rentra dans ma chambre.

Tom : Mais qu’est-ce que tu fous ? … Oups. Excusez-moi. Il faut y aller Bill.

Moi : J’arrive. (A Eve) Bon ma chérie, il faut que j’y aille. Je te fais des gros bisous mon ange. Je t’aime…Quoi ?...Bien sûr. Tom, elle veut te parler. Gros bisous. Tu me manques. Je t’aime.

Je passai le téléphone à Tom

oOo_Tom_oOo :

Il me passa le téléphone et partis dans la salle de bain.

Moi : Allo Eve. Ça va ?

Eve : Bien et toi ?

Moi : Oui. Tu voulais me dire ?

Eve : C’était pour savoir ce que ressentait Bill. Je crois que … enfin, je ne sais pas.

Mo : T’inquiètes, c’est normal. Ben il est triste, très triste. Il n’a pas beaucoup rigolé depuis qu’on est parti. Il a peur pour toi, il a peur qu’il t’arrive une merde.

Eve : Merci Tom. Bon je ne vais pas t’ennuyer plus longtemps.

Moi : Mais tu ne m’ennuies pas. Mais par contre on doit ennuyer Gustav parce qu’il me fait de grands signes. Je vais te laisser. Gros bisous la chtite!^^

Eve : Gros bisous mon bof. ^^

« Bip_Bip_Bip »

Moi : Qu’est-ce qu’il y a ?

Gustav : Faut vous dépêcher si vous voulez dormir demain. Il y a une interview, et six ou sept cette semaine.

Moi : Moi qui croyais que j’allais passer une semaine tranquille, même pas.

Gustav : C’est ça la vie de rock star.

Bill sortir de la salle de bain et nous partîmes manger. Contrairement à ce que je croyais, il y avait seulement quatre filles qui attendaient devant l’hôtel. Il y en avait une, c’était une bombe. Pendant que je signais son autographe, je lui glissai à l’oreille :

Moi : Tu es là tout à l’heure ? Et à côté, c’est tes copines ?

Elle : Oui, je serai là. J’habite à côté, et je suis venue seule.

Moi : Reviens dans environ une heure. C’est possible ?

Elle : Oui, bien sûr.

Moi : A tout à l’heure alors.

Elle sourit. Bill me regarda d’un air d’incompréhension. Il se demande toujours pourquoi je suis aussi cruel avec les filles.

Au final, le resto était complet. La voiture nous déposa devant une pizzeria de la ville. Le cadre était sympa et la bouffe super. Pizza méga pour moi, Landaise pour Gustav, Hawaïenne pour Georg, et Végétarienne pour Bill. Avec pleins de légumes, beurk ! En dessert, glace. Trois boules chocolat marbré suppléments chantilly et marron pour moi, (je sais je suis un gros gourmand), vanille framboise pour Gustav, caramel noisette pour Georg, et lychee coco pour Bill.

Le repas fut super mais il me tardait de rentrer voir la fille espagnol (qui parlait allemand d’ailleurs ! o_O) Quand on arriva à l’hôtel, il y avait au moins cent personnes. L’info était passée. Même si j’ai eu du mal, je vis la fille et lui fit signe d’attendre un peu. Un bon quart d’heure passa avant que je puisse aller la chercher. Mais la fille rentra vite dans ma chambre. On parla une demi-heure et je passai à l’attaque. Je m’approchai d’elle et lui pris le visage pour l’embrasser. Elle m’enlaça et balada ses mains sur mon corps. Je commençai à lui enlever son gilet, et elle mon tee-shirt. Peu de temps après, les choses arrivèrent. Pas besoin de faire un dessin.

Le lendemain, alors que l’on dormait corps contre corps, Bill entra en trombe dans la chambre. Maria sursauta et me réveilla. Je la pris dans mes bras et tira la couverture. Bill fit un regard bizarre qui voulait dire : « Ramène ton cul et dépêche toi !!!! ». Il sortit, et après avoir enfiles un boxer et un tee-shirt et fait une bise à Maria, je le suivis.

Bill : Mais qu’est-ce qu’il te prend ?????

Moi : Mais quoi ? Je l’ai toujours fait, alors je ne vois pas pourquoi je vais arrêter d’un jour à l’autre.

Bill : Tu ne vois pas que je suis triste, et toi, à la place de me consoles, tu te tapes une fille que tu vas remballer dans cinq minutes.

Moi : Mais hier tu ne paraissais pas triste. Et tu sais bien que tu comptes plus que cette… (Temps)…merde !

Bill : Quoi ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Moi : J’allais dire que tu comptes plus que cette fille mais je n’y arrive pas !

Bill : o_O ?? T’as passé une bonne nuit ??

Moi : Pas trop, pleins de rêves bizarres, même pas avec des belles filles.

Bill : Fais voir ta main ! Elle est moite. Ton cœur, il bat comment ??

Moi : Vite !

Bill : Je rêve !!! Nan ce n’est pas possible !! Pas toi !! Impossible !!!

Moi : o_O ??? Quoi ??

Bill : Gustav, Georg, vous ne devinerez jamais quoi ! XD

Moi : Mais, Bill, qu’est-ce qu’il y a ???

Georg : Oui, qu’est-ce qu’il y a ???

Bill : C’est Tom, il est malade !!

Gustav : Quel genre de maladie ??

Bill : Celle qui fait qu’on a un vide, le cœur qui bat vite, et tout et tout…

Georg : Non !!!!! Pas vrai ??? Tom ???? XDDDDDD !!!!!

Moi : MAIS QU’EST-CE QU’IL Y A A LA FIN ???? C’est quoi comme truc ??

Bill : Ecoute, ça peut te paraître grave, mais ça ne l’est pas. C’est la maladie de la Romanistique, plus connus sous le nom de maladie d’amour.

Moi : Non ? Au mon dieu !! L’hôpital il est où ???? C’est grave là !!... Bon je fais quoi moi ?

Bill : Ben tu vas la voir et lui dire la vérité.

oOo_Bill_oOo :

Il partit avec une drôle de tête. Je n’en revenais pas, mon frère, alias Don Juan, tombé amoureux de cette fille. C’était impensable, mais vrai. Après avoir parlé, il revint avec Maria à son bras. Il fit les présentations, et lui dit de partir déjeuner, qu’il la rejoindra. Avant, il lui glissa un « je t’aime », mot que je n’avais jamais entendu dans ces conditions ! Quand il le disait, c’était :

-pour rigoler -à moi -à une personne qu’il affectionnait beaucoup.

Mais c’est tout. Il me dit.

Tom : Merci Bill !

Moi : Mais je n’ai rien fais ! C’est toi !

Tom : Oui mais à la base ça vient de toi. Déjà parce que tu viens de m’aider, mais aussi parce que depuis un mois, tu m’apprends une belle leçon. Depuis que tu sors avec Eve, tu n’es plus le même, tu prends soin d’elle, tu es heureux, et plein d’autres choses. En vous regardant, j’ai réfléchis et je me suis dis que c’est peut-être quelque chose qui me manque, l’amour. Du coup, j’ai pris ça plus au sérieux et j’ai regardé les filles avec un autre œil. Je n’ai pas trouvé tout de suite et ça m’a inquiété. Mais dès que j’ai vu Maria, j’ai compris. C’est pour ça que je te dis un grand merci. Je t’aime mon ti frère

Il me prit dans ses bras et fit un gros bisou. Presque jamais il n’avait été ainsi.

Tom : Ca me faisait peur au début, mais en fait, c’est super. Bon j’y vais elle va m’attendre.

Moi : Vas-y, je ne vais pas t’empêcher, même au contraire.

Il me sourit et partit. J’étais fier de moi, mais surtout de lui. C’est moi qui lui ai ouvert les yeux, mais c’est lui qui a réfléchis et déduit ce qu’il devait faire, tout seul. C’est pour ça que je l’aime mon frère.

voila, désolé du retard.

Ah Tomichet amoureuxxx Trop fort =)

J'aimeeeeeeeeeeeee I love you

Suite? =)

lol!
heureuse de voir que ça te fait plez!!
XD

ro c mimi

desoler je suis tré en retar j ai passer 2 h a lire ta fic j adore

bo je dirai suite quand meme

^^
merci ma chérie!!!!!
suite quand je peux!!!!!
(c soir je pense!!!)

^^ oki vivemen la chouite alors ^^

je la poste dès que je peux!!
elle est écrite mais normalement, je suis en train de faire mes deuv'!!!!!!
(on se parle par mails Elise???)

^^ comme toujour ^^

bon allez!!!petit passage triste!!!!!!!!!!!!!!!
Sad

oOo_Eve_oOo :

Ca fait trois jours qu’il est partit, on s’appelle en permanence, même quand il est en public. Cela m’a fait peur ce matin d’ailleurs. En surfant sur le net, je suis tombée sur une groupie qui l’a pris en photo lorsqu’il m’appelait.

« Alors que j’attendais devant l’hôtel où les TH étaient logés, on nous dit qu’ils ne pourraient pas signer d’autographe. Mais ils sont passés quand même. Tom et Georg parlaient, Gustav écoutait de la musique et Bill téléphonait. Rien ne vous paraît anormal jusque là, mais dans la conversation, j’ai entendu que Bill disait « Je t’adore…Tu me manques…Vivement que je te revois… » Bill aurait-il une copine ?

Moi je pense que oui. Mais si je la croise, elle peut avoir peur. Car je le tuerais, et ainsi, je pourrais sortir avec Bill. Simple, non ? »

J’ai cru qu’elles avaient découvert notre secret. Dans les réponses, certaines disaient : « Oh non !!! C’est trop nul !!Moi je suis d’ac avec toi !!! ». Mais la plupart disaient : « Et alors ? Ca fait quoi ? C’est cool pour lui ! Et puis comment tu peux en être sûre ? Ca peut être Andréas, sa mère, ou une personne qu’il apprécie beaucoup ! »

J’aimais ces personnes qui était ouvert d’esprit, même si des fois, elle avait tord !

Il était tard, la nuit était tombée, et j’ai voulu faire un tour avant d’aller dormir. Dans la rue, les lampadaires se réfléchissaient sur les murs. Quelle belle ville. Mais tout ce bousculait dans ma tête. J’avais un peu peur, toute seule. Aucune présence de vie à part un chat squelettique dans une poubelle et miaulant comme jamais.

« I walk alone on the boulevard of broken dreams »

Vous avez déjà eu la sensation qu’on vous regarde, de loin ? Qu’on vous suit depuis longtemps ? Moi, c’était la première fois. Je marchais plus vite, les yeux cherchant de droite à gauche une aide, une présence. Mais rien … rien ni personne.

Des bruits de pas… Non, c’était mon imagination, enfin, j’espérais. La faible lumière des lampadaires et ma précipitation ne suffirent pas à me faire éviter le bord du trottoir. Je tombai alors au sol, mains écorchées, joues râpés, genoux douloureux. Il ne fallait pas que je m’arrête.

Mais une main gelée et familière se posa sur mon épaule et la serra. J’avais mal. Mais aucun son ne pu sortir de ma bouche.

… : Ca faisant longtemps…

Je regardai les pieds de la seule personne en ce monde que je ne voulais pas voir, Mick.

Mick : Je t’avais dit que je te retrouverais quand je voudrais.

Moi : …

Mick : Parle !!!

Il me prit par les cheveux et me força à me relever. Je n’avais même pas la force de pleurer, juste de soulever la main et de la projeter sur sa joue qui devient rouge de mon sang. Malgré ceci, il me sourit. J’avais peur.

« Komm und rette mich »

Mick me pris par l’épaule et me plaqua contre une vitrine.

« Vielleicht hörst du mein SOS im radio »

Non, il ne l’entendit pas, car ce SOS n’existait pas, il ne passerait pas à la radio. Il est resté dans mon cœur, et dans ma tête, à jamais. Je fermai les yeux et attendis que ça passe. Je ne pouvais rien faire, ni bouger, seulement me laisser faire. J’avais très mal. J’aurais tout donné pour qu’il arrête.

Ces dix minutes m’avaient paru une heure. Je ne pouvais plus penser…pas envie d’ouvrir les yeux, ou de m’imaginer son visage, qui me souriait sadiquement, prenant du plaisir alors que je souffrais. J’étais assise par terre, le Soleil commençait à se lever. J’ai réussi à remettre grossièrement mes habits. Depuis combien de temps étais-je ici ? Je ne le savais pas.

… : Oh mon dieu ! Elle saigne !

… : Maman ! Pourquoi elle pleure ?

Une main enleva les cheveux humides qui couvraient mon visage pâle aux yeux rouges. En un souffle, soulagée qu’on m’ait retrouvée, je me laissai tomber, épuisée, recroquevillée sur moi-même et criant pour ne pas qu’on me touche.

Puis tout fut noir, plus rien à penser, plus de soucis, plus mal pendant quelques heures. Je ne pouvais pas espérer mieux, mais dieu a décidé de me sortie de mon profond sommeil.

« BIP. BIP. BIP. BIP »

trop bien ma belle continu

suiteuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh si to plai ma twins

haut de page lol trop bien ^^

merci ma chérie!!!!!!
^^

derien j chui sincere ^^ mais y sont ou tout les autre ils sont mourute ?

je sais pas!!!
snif!!!!!

C'est trop beauuuu =(

Connard de Mick TT

Suiite!!

suiteuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ma twins ^^

… : Mademoiselle ? Est-ce que vous m’entendez ?

J’ouvris péniblement les yeux. Une femme en blanc entourée de murs blancs se présenta à moi.

… : Mademoiselle, vous êtes à l’hôpital. Je suis l’infirmière qui s’occupe de vous et …

Moi : Quand je peux sortir ???

Infirmière : Oh, vu votre état, pas avant une semaine.

Moi : Non, je ne peux pas, il revient dans quatre jours, je ne veux pas qu’il le sache.

Infirmière : Qui il ? Mademoiselle calmez vous et dites moi de qui vous parlez !

Moi : Peu importe de qui je parle ! Mais je serais prête à tout faire pour pouvoir sortir avant quatre jours.

Infirmière : Je ne vous promets rien, mais ce sera seulement si votre état s’améliore.

Moi : Je suis vraiment prête à tout ! Est-ce que vous avez récupéré mon portable s’il vous plait ?

Infirmière : Oui, j’allais vous demandez si vous vouliez que l’on prévienne quelqu’un.

Moi : Donnez-moi mon portable et je m’en occupe.

Infirmière : Normalement, c’est à éviter dans les chambres. Mais vu qu’il ne faut pas que vous bougiez pour l’instant, …

Elle ouvrit le tiroir et me le donna. Il était un peu abimé, certainement à cause de ce qu’il s’est passé.

Je cherchai dans le répertoire le numéro de Max, le garde-du-corps. Il vint me rejoindre immédiatement, et dit qu’il resterait en permanence avec moi, s’en voulant de ne pas m’avoir assez protégé.

Vers trois heures, une psychologue arriva. Tout le monde sortit, y compris Max. Je ne le connaissais que peu, mais sa présence me rassurait. C’était la seule personne de « familière ». Elle me posa de questions sur ce qu’il s’était passé. Malgré ma douleur, je m’efforçai de ne pas pleurer

Psy : Où cela c’est produit ?

Moi : Dans une ruelle, près du centre-ville.

Psy : Comment cela c’est passé ?

Moi : Alors que je faisais un tour…avant d’aller dormir…une personne me suivit…Elle profita de ma chute…sur un trottoir...et de la rue vide pour me … VIOLER ! Il partit sans rien dire…et sans que je m’en rende compte…je souffrais trop pour bouger…Je m’endormis, trop fatiguée…pendant je ne sais combien de temps...lorsqu’essayant de repartir…une personne me vit, et je suppose m’emmena ici.

Psy : Il y a combien de temps ?

Moi : Si je compte bien, ce doit être hier.

Psy : Bien, maintenant, une dernière question, QUI vous a violé ?

Moi : …Je…C’est…Je ne sais pas. Je n’ai pas eu le temps ni le courage de regarder.

Psy : Merci beaucoup. Mais si vous vous souvenez de quoi que ce soit, prévenez moi.

Elle sortit. Peu de temps après, le téléphone sonna. C’était Jo. Il s’inquiétait de ne pas me voir. Je lui dis alors que j’étais à l’hôpital.

Jo : Oh, excuse-moi ! Et…C’est grave ou pas ?

Moi : Je suis désolé, mais je ne peux pas t’expliquer. Je reviendrais certainement lundi. Mais s’il te plait, pas un mot, même pas … à Bill.

Jo : D’accord ma belle. Tiens moi au courant, bon rétablissement. Bises.

Je raccrochai, mais le téléphone se remit à sonner. C’était Bill.

Bill : Allo ma chérie. Pourquoi tu ne répondais pas depuis hier ???

Moi : Désolé mon cœur, je n’avais plus de batteries.

Bill : Ce n’est pas grave, tant que tu vas bien. C’est quoi ces bruits derrière toi ??

Moi : Rien, je suis sur le plateau.

Bill : A ok. Je dérange ??

Moi : Non, on a une pause.

On parla encore un moment, puis il raccrocha.

La soirée arriva vite, puis la nuit. Depuis l’incident, je ne voulais pas me retrouver dans le noir, j’en avais peur. C’est dans le noir que Mick est apparu, c’est dans le noir que j’ai perdu courage, c’est dans le noir que j’ai perdu conscience, c’est dans le noir que je me suis faite violée.

Malgré la peur, je m’endormis péniblement. Un cauchemar fit rage. L’infirmière accourut dans ma chambre. J’avais rêvée de Mick, ou plutôt cauchemardé. Elle posa sa main sur mon épaule. Je fis un bond et poussai une grosse gueulante. Je ne voulais pas que l’on me touche. L’infirmière me dit qu’elle préviendrait le médecin qui viendrait me voir.

J’avais peur, peur de rester ici. Je ne voulais pas. Elle sortit. Je me sentis mieux, personne dans ma chambre. Epuisée, je me rendormis.

Le lendemain passa vite. Le médecin était passé. Après m’avoir ausculté, il prononça son diagnostic à l’infirmière. Mais je réussis à entendre la conversation.

Dr : Elle est choquée, nous ne pouvons pas le nier. Mais je ne pense pas que ce soit bien pour elle de rester ici, car sa santé physique est bonne. Elle sort demain.

A ce mot, je souris. Je ne voulais pas rester ici. Cet endroit me faisait peur aussi. Tout me traumatisait un peu en réalité !

Ainsi, le samedi passa aussi vite. Le retour fût rapide. Les rues défilèrent, même celle que je ne voulais pas voir. Un frisson m’empara. Puis je me mis en boule, par reflexe. D’ailleurs, depuis l’autre jour, me mettre en boule était fréquent. Une certaine sécurité m’envahissait alors.

Après l’incident, je me comportais bizarrement. Je pouvais paraitre normale, c’était seulement mon comportement intérieur qui avait changé. Peur des personnes, du noir, ainsi que de l’insécurité en permanence. Aussi, personne ne pouvait me toucher. Sinon je criais, et me mettais en boule.

Aujourd’hui, nous sommes lundi, Bill arrive dans une heure. Je suis heureuse de le retrouver. Peut-être que psychologiquement, ça va m’aider. Peut-être que lui il pourra me toucher en serais-ce que la main, me faire sentir en sécurité. Je ne sais pas.

Je pars le rejoindre. Dans l’aéroport, le monde se presse. Une fourmilière.

« Le vol 481, en direction de Londres partira dans 10 minutes, veuillez vous diriger vers la porte 4. »

Puis cinq minutes plus tard.

« Le vol 1584, en partance de Madrid arrive avec 5 minutes de retard, veuillez nous excuser de ce désagrément. »

Raaa ! Zut. Cinq minutes, c’est long, surtout pour le retrouver ! Pendant ce temps, je tourne en rond. Le regard des gens se posant sur moi me déstabilise. Je m’assois donc sur un banc et commence à me replier sur moi. Puis ça passe. Je me relève et le vois, il arrive, tête baissée, tirant sa valise. Il lève les yeux pour regarder dans l’aéroport. Il me voit à son tour, il lâche sa valise et se met à courir vers moi. Tom, qui avait eu peur quand Bill a laissé tomber sa valise, est en train de rigoler. Quand à moi, je souris et cours vers Bill. Arrivée à son niveau, je lui saute dans les bras. A ma surprise, je n’ai pas peur de le toucher, lui. Georg, Tom et Gustav, qui tire le sac à Bill, viennent nous rejoindre. Je suis encore dans les bras de mon amour, mais les écoute.

Georg : Salut, tite sœur.

Moi : Salut, tout le monde.

J’ai du mal à leur dire bonjour, mais je m’en sors bien. Même si je les connais très bien, je ne me sens pas en sécurité, et retourne dans les bras de Bill.

Gustav : Qu’est-ce que tu as fait de beau ?

Moi : Bah, j’ai joué pour le film.

Bill : Ah oui, je l’avais oublié celui-là ! Tellement pressé de te retrouver, j’en oublie tout. Bon sinon, tu racontes quoi ?

Moi : Rien, et vous ?

Tom : Rien non plus. Je suis juste tombé amoureux.

Moi : Ah ben ça … QUOI ?

Tom : Oui, d’une fille qui s’appelle Maria. Elle est d’origine espagnole, mais sa mère est allemande. Et puis elle vient faire ses études pas ici. Le monde est petit…

Gustav : Ouais, c’est toi qui le dis !

Georg : Bon aller, on y va. Il me tarde de rentrer dormir.

Moi : T’es si fatigué que ça ?

Georg : Oui d’abord !

On se dirige alors vers le van. Je me place à côté de Bill et Georg, même si je suis collée à Bill. Comme personne ne parle, Georg décide de faire rire la galerie et me fait des chatouilles. Contrairement à la réponse attendue, je crie, donne des coups et me réfugie vers Bill.

Georg : Excuse-moi, je ne croyais pas que je te surprendrais comme ça !

Moi : Non c’est moi. Mais ce n’est pas grave, on oublie.

J’ai peur. Que doivent-ils penser de ce sui vient de se passer ? Tous me regardent avec de grands yeux, surtout Bill. Je n’ai jamais réagi comme ça auparavant.

Le retour se passe rapidement, malgré le grand silence. Tout le monde va dans se chambre respective pour se reposer avant le repas du soir. Bill est dans le salon, moi dans la chambre, à regarder pas la fenêtre. En bas se trouve ces horribles ruelles, perdues dans l’ombre des immeubles.

Bill rentre, je le sens. Des mains passent alors autour de ma taille et me serrent, une tête se pose sur mon épaule et un souffle me glace le sang. Même si je sais que c’est Bill, je ne peux m’empêcher de sursauter, un peu.

Bill : Qu’est-ce qu’il y a mon cœur ? Tu es bizarre depuis que je suis rentré.

Moi : Rien, enfin, pas à ce qu’il me semble.

Bill : Tu me le jures ???

Moi : … Oui …

Sur ce, je me tourne et me fourre dans ses bras. Il me tire vers le lit et me dit de me préparer pour dormir un peu. Apparemment, ce soir, direction la boîte. Je prends alors mon grand tee-shirt, me servant de pyjama, et l’enfile, pendant que Bill enlève ses bijoux. Je rentre dans le lit et regarde Bill se déshabiller. Puis il vient me rejoindre. Une main sur ma hanche, l’autre dans mon dos, il m’embrasse et pose sa tête sur ma poitrine. Je lui passe alors la main dans ses cheveux longs, comme il aime. Rapidement, il s’endort. Sa respiration est calme, son visage détendu. Il est beau mon ange à moi !

Mais je ne peux m’empêcher de penser à ce que je lui ai dit. Je lui ai juré qu’il ne s’était rien passé, mais j’ai menti. Que va-t-il dire s’il l’apprend ? Mais je ne pouvais quand même pas lui en parler, en tout cas, pas maintenant…

« Clic »

Tom : Roooouuuuu, qu’est-ce que c’est mimi !

J’ouvre les yeux et vois Tom, un appareil photo en main.

Gustav : Et si tu les laissais tranquille plutôt ?

Tom : Mouais. Mais c’est moi qui commende les pizzas alors !

Moi *chuchotant* Pas pour moi Tom s’il te plait.

Tom : Oh, excuse-moi, je t’ai réveillé.

Moi : Pas grave. Mais tu me montreras la photo tout à l’heure ?

Tom : T’inquiètes. Je te laisse. ;-)

Il sort et ferme la porte. Bill est toujours sur moi, dormant paisiblement. Puis il se tourne et se réveille.

Bill : Quelle heure est-il ?

Moi : Bientôt 7 heures.

Bill : Bon, on va peut-être y aller.

Il se lève et commence à s’habiller. Moi, je reste comme je suis, lui passe la main dans le dos et me dirige vers la cuisine. J’y retrouve Gustav, qui met la table, et Tom, qui commende les pizzas. J’ouvre le placard et aide Gustav. Quand j’ai fini, je m’assois sur un tabouret et allume la télé. Les infos, parfait.

Tom : Waouh ! Pas cool tout ça ?

Gus’ : De quoi ??

Tom : Ben les titres !

Gus’ : Depuis quand tu t’intéresses aux infos toi ??

Tom : T_T’ ! Ben j’ai décidé de m’y mettre.

Moi : Bien !!!

Bill : Salut tout le monde ! Bien dormis ?

Tom : Bien et toi ??? Very Happy

Bill : Pourquoi ce sourire Tom ? T’as encore fait une connerie ?

Tom : C’est même pas une connerie !

Bill : Oui, t’as bien fait quelque chose alors. C’est quoi ?

Tom : Ben … Euh…

« Ding dong »

Tom : C’est les pizzas. J’y vais !

Gus’ : Je vais chercher Georg.

Bill : Qu’est-ce qu’il a fait encore ???

Moi : Rien, il a juste pris une photo de nous deux quand on dormait. Tiens, d’ailleurs, il ne me l’a pas montré. Il est où son appareil photo ?

Bill : Là, sur le meuble.

Je me dirige vers le bureau et le prends. Je l’ouvre et vais dans l’album. J’y trouve des photos de filles … mon dieu. Je vais alors vite dans un autre dossier. « Photo que j’aime », ça doit être ça. J’ouvre et vois plein de photos de Bill, du groupe, et de toutes autres choses de la vie de Tom.

Puis en arrivant à la fin, je vois la photo qu’il a prise quelques minutes avant. Elle est belle, magnifique même. Et Bill vient m’attraper par la taille pour la regarder avec moi. Il la regarde, la tête posée sir mon épaule. Il sourit et m’embrasse. Il me glisse un « je t’aime » et revient s’assoir. Je l’accompagne, en regardant les photos de Tom.

Tom : A table !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bill : Pourquoi il y en a que 4 ???

Moi : Je n’en prends pas.

Tom : Qu’est-ce que tu fais avec mon appareil dans les mains ??

Moi : Tu m’as dis que je pourrais voir la photo, alors c’est ce que je fais.

Tom : Et s’il y en a que je ne veux pas que tu vois ???

Moi : Si tu parles de celles du premier fichier, c’est trop tard !

Tom : -_-‘ Merde. Mais je voulais les supprimer, c’est pour ça que je l’avais sorti.

Bill : o_O ???

Georg : Salut !

Il fait la bise et se pose. Tout le monde fait comme lui, pendant que Bill distribue les pizzas. Moi, j’ouvre le frigo et prend une salade que j’avais préparée dans la matinée. Le repas passe, rapidement. D’un coup, Tom se lève et prend son portable.

Tom : Un message !! Maria !!!!! …… Trop bien !!!

Georg : Qu’est-ce qu’il y a ?

Tom : Elle vient de recevoir le papier de l’université de Berlin, elle est prise !! Et elle attend que je l’appelle pour lui dire comment on peut faire pour se voir. Vous permettez ?

Moi : Aller, files…

Il sort.

Bill : Jamais je l’ai vu comme ça !

désolé, je pensais pas que j'avais du retard!!TT'