FINI [ Twincest ] Les vacances. Ch.8/8 + épilogue.

mdr!!!rattrape toi!!!!
^^
et toi on se demandequ'elle sauce tu préféres, hein??
ça croule sous le bureau!!!
mdr
une sauce bien piquante!!!
^^

bref...
pas que jaime pas parle avec toi, bien au contraire!!!!
mais il y en a qui vont bosser!!!!!!!!
lol
bo à ce soir!!
avec pleins de suites j'espère!!!!!

bsx!

xD Ma sauce, no coment lol C'est ca, vas travailler, Biiz

Et pis ben chuite chuite Yanitii

Xx-Yona-SensiBILLity-xX a écrit:

xD Ma sauce, no coment lol C'est ca, vas travailler, Biiz

Et pis ben chuite chuite Yanitii

genre tu veux te débarasser de moi!!!!!


Suite Laeticia!!!!

Ch.7

Le temps passait, la maison était calme, les jumeaux ne se fâchaient plus, ne se parlaient plus vraiment non plus. Tom était toujours entouré d'autant de filles. La seule différence maintenant est que certains garçons venaient se mêler au lot. Une autre différence... Bill était jaloux et ne s'en cachait plus non plus.

Six mois qu'ils s'évitaient presque, se regardant en coin, se frôlant dans les couloirs, frissonnant au moindre contact. Six mois que Bill ne regardait plus Andréas de la même manière, lui en voulant un peu... D'avoir couché avec son frère ? De ne pas lui avoir dit ?

Bill comprenait maintenant les paroles que son frère avait prononcées... Ses lèvres lui appartenaient... Autant qu'il aurait voulu que celles de Tom n'appartiennent qu'à lui, mais non elles étaient à tout le monde... Sauf à lui. Lui, n'avait pas le droit d'y goûter... Ils étaient frères... Ils étaient jumeaux... Et ils s'aimaient...

Oui, ils en étaient sûr à présent, c'était bien d’amour qu'il s'agissait... Un amour interdit... Un amour incestueux... Un amour trop fort, trop grand, qu'ils ne pouvaient contrôler en étant proches, qu'ils ne pouvaient dominer en étant complices, alors ils ne seraient plus rien. Ils n'étaient plus rien l'un pour l'autre...

Une drogue enivrante... Une accoutumance physique... Une dépendance de plaisir... Une overdose de sentiments... Ils étaient tout l'un pour l'autre. Ils se faisaient du mal en se repoussant mutuellement. Tom cherchant le réconfort dans les bras des autres. Bill s'enfermant dans un monde à lui... Un monde vide de gens, de sensations et de sentiments.

Un soir, Bill, prit d'une pulsion soudaine s’engouffra dans la chambre de son frère. Chambre qu'il n'avait plus visitée depuis plus d'un an. Tom était allongé sur son lit, les bras croisés derrière la tête, regardant le plafond, l'air un peu songeur et somnolant. Bill vint s'asseoir à côté de lui, sur le lit qu'ils n'avaient plus partagé depuis plus de deux ans.

Tom tourna son corps et regarda son jumeau. Bill attendait quelque chose, cherchait quelque chose... Peut-être tout simplement du courage. Il ne bougeait pas mais son cœur battait à une allure folle. Il se mordillait la lèvre, n'osait rompre le silence qui s'était installé entre eux depuis bien longtemps déjà. Pourquoi était-il venu ? Il ne savait même pas. Son frère lui manquait... Horriblement... Leurs discussions, leurs fou rires, leur tendresse, leur complicité, leurs étreintes. Il n'en pouvait plus de cette situation.

Bill : Pourquoi tu m'as embrassé la première fois ?
Tom : Pour m'entraîner.
Bill : Et la deuxième ?
Tom : Pour que tu me dises la vérité.
Bill : Et quand tu m'as... Enfin tu sais... Masturbé ?
Tom : Parce que je voulais me venger.

Bill s'était recroquevillé sur lui-même au fur et à mesure de cet échange. Les jambes ramenées contre lui, la tête posée sur ses bras. Tom s'était quant à lui rallongé sur le dos en soupirant.

Bill : C'est vrai ?
Tom : Non.

Bill se retourna vivement et regardait son frère. Il attendait qu'il en dise plus, qu'il se confesse peut-être... Que la vérité vienne de lui, mais non, Tom ne rajouta pas un mot.

Bill : Est-ce que t'es bi ?
Tom : J'en sais rien, je me suis jamais posé la question.

Bill savait pertinemment qu'il ne posait pas les bonnes questions... Qu'il n'obtiendrait pas les bonnes réponses, mais il ne pouvait lui demander directement. Il avait peur de la réponse... La seule qu'il attendait vraiment.

Comme un geste vaut mieux qu'un long discours, il se décida... Prit d'un élan soudain, d'un courage qu'il ne se connaissait pas, il se releva, posa un genou sur le lit, puis, presque félinement il se dirigea vers son frère... A quatre pattes.

Tom le regardait. Attendant la suite des évènements... Bien malgré lui, sa langue passa sur ses lèvres avec envie, puis ses dents finirent par les mordiller. Bill était à présent au dessus de lui, une main de chaque côté de sa tête et une jambe de chaque côté de son bassin. Sa bouche se rapprochant impatiemment de sa jumelle, les regards ne se lâchant pas, les souffles s'accélérant, les cœurs s'affolant.

Bill prenait les mesures, imposait son rythme, menait la cadence... Il prenait l'initiative. Il posa délicatement ses lèvres sur celles de son jumeau, mais déjà il leur en fallait plus, beaucoup plus. En quelques secondes le baiser était devenu passionné. Les langues se savourant mutuellement.

Tom, les mains sur la nuque de Bill, appuyait le baiser, approfondissait le contact, se régalant de la douceur de son frère. Puis, il le repoussa légèrement et plongea ses yeux dans ceux du brun, noirs de désir. Ils essayaient de reprendre le rythme de leurs respirations, mais n'y arrivaient guère. Ils décollaient tellement haut avec si peu de chose entre eux.

Tom : Qu'est-ce que tu fais ?
Bill : Je m'entraîne.

Bill avait la voix rauque et sensuelle... Une voix rendue tellement sexuelle par l'envie qu'elle en était envoûtante. Il n'en fallait pas plus à Tom pour reprendre la où ils avaient arrêté quelques secondes plus tôt.

Les mains de Bill se faufilaient lentement sous le tee-shirt du dreadé, sentant les frissons naissant à ce contact sur cette peau douce. Le baiser devenait brûlant... Les lèvres du brun se détachèrent de ses jumelles et descendirent sur le torse finement musclé de Tom... Embrassant, léchant, suçant, mordant. L'aîné tremblait de plaisir. Le vêtement lui fut à peine enlevé que déjà les baisers reprenaient. La langue profitant de chaque parcelle de plaisir qu'elle découvrait sur le corps du blond, remontant dans le cou.

Tom rejeta violemment la tête en arrière dans un gémissement incontrôlé... Son frère se frottait lascivement contre son sexe durci, leurs virilités se procurant un plaisir intense même au travers des épaisses couches d'habits.

Tom : Putain humm... Arrête... Pourquoi tu fais ça ?
Bill : Pour que tu me dises la vérité...

Mais déjà Bill reprenait possession des lèvres du blond, ne lui laissant aucune possibilité de répondre. Ils haletaient dans le baiser, gémissaient dans cette étreinte, tremblait dans ce plaisir. Tom caressait le dos du brun, remontant furtivement le tee-shirt devenu trop embarrassant... Il passa ses doigts fins sur ses côtes, nourrissant chaque gémissement de son frère par de nouvelles caresses... Enfin les torses se touchaient.

Le baiser n'en finissait plus, ils ne reprenaient même pas leurs respirations, chaque seconde de ce contact rompu les terrorisait... Beaucoup trop de plaisir... Beaucoup trop de plaisir pour un geste défendu... Beaucoup trop de plaisir pour un amour interdit.

Tom sentit les doigts de son frère déboutonner son pantalon, pénétrer de sa main le boxer humide de désir et saisir son membre douloureux. Il serra les dents pour ne pas le supplier de continuer, ne pas crier son plaisir... Ils n'étaient pas seuls dans cette maison et cette pensée lui fit rouvrir les yeux... Redescendre sur terre... Comprendre les gestes... Comprendre les sentiments.

Tom : Arrête Bill... Les parents...Humm...
Bill : Ils dorment.

Bill s'agenouilla et entama de retirer le reste des habits de son jumeau. Son regard fixait chaque centimètre de peau qu'il découvrait petit à petit. Il se lécha les lèvres... Involontairement ? Volontairement ? Cela excitait Tom au plus haut point.

Tom : Pourquoi tu fais ça ?

Il s'attendait à la réponse qu'il avait lui-même formulée à son frère « pour me venger »... Oui, c'était une partie de la vérité... Une infime partie de la vérité qui le déchirait... Une infime partie de la vérité qu'il tentait d'oublier.

Bill : Parce que...

Bill se pencha au dessus de son frère, les yeux pétillant d'envie, les joues rougies par le désir et un sourire délicieusement tendre sur les lèvres. Soudainement, sans même que Tom ne s'y attende, Le brun lécha sur toute la longueur le sexe de son jumeau qui pulsa sous la surprise.

Bill : ... Je t'aime.

Le dreadé qui avait reposé la tête sur l'oreiller dans un gémissement de plaisir, ne regarda pas son frère, mais Bill vit un immense sourire se dessiner sur ses lèvres et une larme s'échapper de ses paupières closes. Oui, il n'en avait pas besoin de plus pour savoir que cela était réciproque.

Bill embrassa le gland puis engloba le sexe tendu dans sa bouche. De légers mouvements, pas très sûr, mais tellement bon puisque prodigué avec amour. Les gestes prirent de l'ampleur, réagissant aux cris de plaisir de son jumeau.

Tom emprisonnait dans ses mains les draps réduits en chiffon froissé tellement l'ivresse le transportait. Bill attrapa dans la sienne une des mains du blond... Les doigts s'entrelacèrent impulsivement. La jouissance se propageait dans chaque recoin du corps de Tom, tremblant de plaisir et frissonnant de bonheur.

Tom : Arrête...

Bill se releva, et resta en extase devant son frère qui se retenait vraisemblablement de jouir sur le champ. Il était beau et diaboliquement excitant. L'androgyne reprit possession de la bouche haletante de Tom pour un baiser fougueux et brutal. Il se détacha du blond et dans un souffle murmura....

Bill : Fais moi l'amour.

Ouaaa

Puunaise, SUIITE !!! Tu peux pas t'arreter làà !!!!!!!!!!!!!!

hum!
c'est explicite tout ça!!!!!!
mdr!!!
*les hormones en chaleur!!!! =)*
nan c'est pas vrai!!!!
mais continue stp!!!!
=')!!!

hé ho ça va pas de t'arrêter là tu crois quoi qu'on va gentillement attendre la suite ? hé bin nan on exige une suite et tout de suite ^^

Oui oui mes hormones sont plus qu'en chaleuur lol Et oui, NOUS EXIGEONS UNE SUIITE !!! SUITE !! lol

Bon bah oK, je veux pas me faire bouffer tout de suite moi lol.

***

Ch.8

Tom ne bougeait plus. Avait-il bien entendu ? Son frère voulait faire l'amour avec lui. Son frère voulait qu'il lui fasse l'amour. Il ne savait plus quoi penser. Il ne voulait plus penser. Il était heureux et choqué. Il aimait son frère depuis longtemps déjà et jamais il n'avait même rêvé pouvoir faire l'amour à son jumeau. Mais justement voilà où était le problème... Ils étaient jumeaux... Ils n'avaient pas le droit de s'aimer... De se désirer.

Tom repoussa tendrement son frère, une main posée sur son torse nu. Un désir plus qu'évident dans les yeux et dans la voix qu'il essayait pourtant de faire convaincante et détachée.

Tom : On peut pas faire ça Bill. T'es mon frère.
Bill : On s'en fout.
Tom : Non Bill... T'es mon jumeau, je m'en fous pas.
Bill : Ca fais deux ans qu'on se cherche et qu'on se fuit... Il est temps d'ouvrir les yeux non ?
Tom : Je ...

Bill n'était pas décidé à laisser passer sa chance... Laisser échapper son opportunité... Laisser filer son frère... Non. Il scella la bouche du blond dans un baiser fougueux où il laissait passer tout l'amour et le désir qui le consumait. Les langues n'en finissaient plus de chatouiller leur jumelle et les frissons qui parcouraient les deux garçons prouvaient l'intensité de leurs sensations... De leurs émotions. Les doigts filaient sur les peaux et chassaient chaque sentiment de vide qui gâchait ce moment. Ils se séparèrent au bout de longues minutes, essoufflés, excités.

Bill : Tu m'avais promis...
Tom : Quoi ?
Bill : Que tu me montrerais.

Tom resserra l'étreinte autour du brun... Depuis tout ce temps Bill l'attendait. Il l'avait attendu malgré ses aventures pourtant nombreuses... Ses faux pas maladroits... Et ses erreurs blessantes. Bill retira lui-même son pantalon et se r'assit sur l'entrejambe gonflée de son frère.

Tom : Arrête Bill, je t'en pris... Tu vas le regretter.

Bill regarda Tom étonné... Pourquoi regretterait-il ? Il y avait longuement pensé avant, il ne faisait pas ça sur un coup de tête, il était sûr et il était amoureux... Alors qu'est-ce qu'il pourrait regretter ?

Tom : Ne donne pas ta première fois à quelqu'un comme moi... J'en vaux pas la peine... Et je te ferais souffrir Bill... Je le sais.

Bill ne comprenait plus l'attitude de son jumeau... Pourquoi le repoussait-il ? Pourquoi disait-il tout ça ? Cela faisait déjà deux ans qu'ils se faisaient souffrir mutuellement et le seule issue possible était celle-là... Il n'y en avait pas d'autre, Bill avait ressassé tout ça pendant ces deux années... Il en était sûr. Ils se cacheraient s'il le fallait, ils partiraient s'il le fallait, mais ils s'aimeraient quoi qu'il arrive. Oui... Ils seraient heureux quoi qu'il arrive.

Tom : Je t'en prie laisse moi...
Bill : Mais Tom ? Tu... Tu peux pas me laisser comme ça ?

En effet Le brun avait une érection plus qu'impressionnante et sûrement douloureuse. Tom le regarda et sourit tristement en le retournant et se plaçant au dessus de Bill. Il se rapprocha de lui et lui murmura à l'oreille quelque chose qui brisa le cœur de l'androgyne qui ne pût retenir que difficilement ses larmes... « Ce sera la seule et l'unique fois... La dernière fois Bill »

Tom découvrait le torse qui s'offrait à lui, descendant toujours plus bas, embrassant toujours plus fort, toujours plus passionnément, toujours plus sauvagement. Il n'ouvrait pas les yeux pour ne pas que les larmes qui s'agglutinaient dans ses paupières ne se déversent en un flot incontrôlable. Sa langue s'imprégnait du goût de Bill, ses doigts mémorisaient sa peau et son cœur se déchirait à cause de cet amour.

Il était heureux et malheureux. Tellement malheureux... Car il avait déjà prit sa décision... Il ne pouvait plus reculer. La machine était lancée.

Le dreadé enleva doucement le boxer du brun, seul obstacle à leur amour. Non... Dernier rempart à leur plaisir. Il joua un moment avec le membre dressé du brun qui n'en durcit que d'avantage encore, puis, lentement, tendrement, il le lécha, le suça, lui prodiguant tous les plaisirs que le brun ne soupçonnaient même pas. Juste avec sa langue il lui faisait déjà voir les étoiles. Juste avec sa langue il le faisait déjà décoller. Juste avec sa langue il le faisait déjà hurler de plaisir. Juste avec sa langue... Déjà tellement... Experte.

Bill pleurait et gémissait de plaisir. Les gémissements étaient saccadés, la jouissance proche. Oui... Tom avait l'habitude.

Bill : Tu... Tu leur as tout donné... Je n'ai plus rien... Tu leur as... Tout fait... Ils ont... Tout prit.

Bill se cambra violemment et ne retenait plus du tout ses sanglots. Son corps tremblait et était secoué de spasme, l'orgasme était proche.

Les mains de Tom parcouraient la peau fine du brun tandis que sa bouche, inlassablement, prodiguait un bien-être sans nom à son jumeau. Son sexe le faisait souffrir d'être ainsi délaissé, mais qu'importe, seul son frère comptait, seul son jumeau l'obsédait. Lui seul existait... Dans sa tête... Et dans son cœur...

Bill : Haaan... Arrête... Je vais...

Trop tard... Bill se déversa dans la bouche du blond... Il releva la tête, rouge de confusion... Il comprit que son frère avait fait durer le plaisir exprès lorsqu'il le vit avaler sans rechigner et continuer quelques mouvements avant de revenir vers son amant.

Tom s'allongea sur lui, leurs corps transpirant, leurs respirations haletantes et leurs cœurs affolés.

Bill : Continue... Fais-moi l'amour... Ne t'arrête pas.
Tom : Non... Bill, je... Non...
Bill : Fais le.

Bill avait resserré son étreinte autour de son frère. Il sentit celui-ci bouger, mais ne chercha pas à savoir ce qu'il faisait. Il sentit les mains de Tom lui écarter les jambes, mais ne chercha pas à désobéir à cet ordre silencieux. Il sentit son jumeau s'installer entre ses jambes, mais il ne chercha pas plus loin... Il était juste bien. Il sentit les doigts de son amant s'insinuer en lui, il ne chercha pas à le repousser... Il était juste amoureux.

Tom était habitué, il savait comment faire, il savait qu'il pouvait lui faire mal et il ne le voulait pas. Il prenait son temps, il le préparait en douceur et Bill se tordait de plaisir... Il en voulait plus. Tom touchait fréquemment sa prostate et son frère gémissait fort... Sûrement trop fort pour la petite maisonnée, mais ils s'en foutaient tous les deux.

Bill s'accrocha au cou du blond et lui murmura dans un souffle un « viens » qui fit trembler ce dernier. Il en mourrait d'envie, mais en même temps ne voulait pas succomber. Sa raison resta de côté un moment puisqu'il se sentait à présent pénétrer son frère. Cette sensation de chaleur, de douceur, de bonheur tout simplement... Il ne l'avait jamais connu avant. Il avait couché avec de nombreuses personnes, baiser un nombre incalculable de fois et jamais il n'avait encore ressentit ça... Ce plaisir qui vous envahit et qui vous terrasse... Ce plaisir qui vous fait dire que seul l'autre compte, que seul l'autre est important.

Tom avait le visage enfoui dans le cou du brun, mais celui-ci pouvait sentir son corps trembler, ses sanglots s'échapper, les larmes couler contre son épaule... Tom pleurait. Tom gémissait... Tom le pénétrait... Bill criait... Son plaisir et sa peine.

Les accoups étaient rapides, brutaux, profonds, jouissifs. Bill rejeta la tête en arrière, il allait venir et Tom aussi. Le brun sentait les dents de son jumeau dans son cou pour ne pas hurler. Bill jouit le premier. Lorsqu'il sentit son frère le suivre, il entendit une phrase... Des mots prononcés dans le souffle du plaisir... Prononcés avec de la tristesse dans la voix.

Tom : Non Bill... C'est toi qui as tout pris... Tout.

Une phrase dit dans un murmure, une plainte déchirante.

Ils reprirent leurs souffles difficilement, les pleurs se calmaient, la tension retombait. Ils étaient allongés l'un à côté de l'autre. Osant à peine se toucher, encore moins se regarder. Bill rompit le silence.

Bill : Alors en vérité... Pourquoi t'es comme ça depuis deux ans ?
Tom : ... Pour t'oublier.
Bill : Pardon ??
Tom : Je me suis rendu compte que je t'aimais bien avant que tout cela commence... Et quand je t'ai embrassé la première fois... Ce n'était pas pour m'entraîner... C'était juste que j'en crevais d'envie et que je voulais que ce soit toi... Et personne d'autre... Et j'ai aimé... Beaucoup trop. Je pensais qu'à ça... Qu'à toi... Tout le temps. Alors j'ai voulu arrêter... Arracher toutes ces pensées malsaines qui me terrorisaient. Alors je suis allé avec tout le monde... Coucher avec filles et garçons... Pour retrouver un peu de ce qu'il y avait avec toi... Mais rien... Aucun n'arrivait à me procurer le plus infime sentiment, la plus petite émotion... Oui, j'avais des orgasmes, mais ma tête ne décollait jamais... Toujours cette réalité qui me rattrapait... Cette jalousie qui m'envahissait...
Bill : Jalousie ??
Tom : Andréas... Je l'ai haït... Pour un simple baiser... Ton premier baiser. J'en crevais de jalousie. Alors je me suis éloigné, mais c'était trop dur... Tu me manquais tellement... Je revenais toujours vers toi... J'arrive pas à t'oublier... Quoique je fasse... Tu m'as tout pris... Parce que c'est toi qui a mon cœur.
Bill : T'as plus besoin de m'oublier Tom maintenant.

Bill fit le plus merveilleux des sourires à son frère... Il était sincère... Ils allaient être heureux maintenant... Tous les deux. Il se redressa vivement sur ses coudes et regarda Tom... Il pleurait, les mains cachant son visage. Non, pas de joie, mais de tristesse. Tom pleurait de tristesse... De longs sanglots déchirant le silence de la nuit.

Tom : Je m'en vais Bill, je pars dans une semaine... En France... Pour 5 ans...
Bill : Non, c'est pas possible.
Tom : Non... C'est nous deux qui est impossible, on est juste frères c'est tout... On peut pas être autre chose.

Tom se releva et partit dans la salle de bain en claquant la porte, laissant son frère seul, incapable de comprendre ce qui venait de se passer.

Une semaine passa... Une semaine ou les jumeaux traînaient comme des zombies dans la maison.
Une semaine ou ils continuèrent de s'éviter, comme ils avaient réussit à le faire pendant deux ans...

Comme ils le feraient pour toujours sûrement.




FIN

***

Et comme je tiens à la vie je vous mets l'épilogue en même temps.

***

EPILOGUE

Tom était partit sans se retourner, sans un regard pour son frère, sans une parole pour son jumeau, sans un baiser pour son amour. Simone avait longtemps pleuré, elle avait laissé partir son enfant seul en France. Bill s'était enfermé dans sa chambre des journées entières et Gordon s'était réfugier dans le travail pour éviter l'ambiance de la maison. Simone et Gordon étaient complètement perdus. Tom les avait suppliés d'accepter qu'il aille étudier en France et ils avaient fini par céder. Ils n'étaient pas aveugles, ils avaient parfaitement compris que tout ceci avait un rapport avec Bill, mais les deux garçons avaient toujours refusés de leur donner la moindre explication. Le temps passait. Les parents appelaient Tom tous les jours et la vie avait finalement repris son cour.

La première année les deux frères ne se virent qu'une seule fois... Lors des fêtes de fin d'année, le réveillon en famille, la nouvelle année entre amis. Tom était revenu pour deux semaines. Les parents s'en faisaient une joie. Les jumeaux venaient de fêter leurs 17 ans... L'un sans l'autre pour la première fois... Tom loin de la maison pour la première fois. Bill loin de son frère pour la première fois. A maintes reprises ils lui avaient proposé de revenir à la maison, mais il avait toujours refusé... C'était trop tôt... Il l'aimait encore.

Cela faisait 10 mois que les jumeaux ne s'étaient ni vu ni parlé et l'ambiance fut glaciale. Pendant deux jours ils ne s'adressèrent pas la parole et finalement Tom repartit plus tôt que prévu. Il ne resta que 3 jours. Trois jours interminables où à chaque seconde l'envie d'étreindre l'autre était présente... Trois jours pendant lesquels cette pensée les torturait. Trois jours durant lesquels Tom avait tout fait pour ne pas se retrouver seul avec son jumeau. Oui... Trois jours sur une année, c'était trop dur.

Durant 10 mois, personnes n'avait vu les marques, cachées par des bijoux, sur les poignets de Bill... Il ne fallut que trois jours à Tom. Pendant ces trois jours, personnes ne remarqua le corps amaigri de Tom dans ses habits trop larges... Il ne fallut qu'une seconde à Bill.

Même en s'évitant, ils ne voyaient que l'autre. Même en s'ignorant, ils ne pensaient qu'à l'autre. Même en étant séparés, ils n'étaient qu'avec l'autre.

Simone avait eu un mal fou à laisser repartir l'aîné de ses fils, mais les yeux tristes et implorants, Tom lui avait dit que c'était mieux ainsi. La mère voulait comprendre, posait des questions, mais jamais une seule réponse ne lui parvenait. Une fois... Une seule fois, Tom avait faillit craquer, mais il avait simplement dit « tu ne comprendrais pas... Tu n'approuverais pas maman ». Elle pleurait de voir ses fils se déchirer, mais n'y pouvait absolument rien.

Non... Un an ce n'était pas assez pour s'oublier.

L'année suivante, ils prirent régulièrement des nouvelles l'un de l'autre... Par l'intermédiaire de Simone ou Gordon, mais pas une fois ils ne se parlèrent. Pour leur anniversaire, Tom envoya un texto à son frère, un simple « joyeux anniversaire » mais qui lui avait énormément coûté, qui lui faisait beaucoup trop de mal... Bill à cet instant su que son frère souffrait également, qu'il pensait à lui tout le temps, qu'il l'aimait encore de trop pour revenir... Oui, ils éprouvaient la même chose, alors il comprenait. Il lui avait juste répondu « A toi aussi Tomi ».

Les mois passaient et Bill oubliait son frère avec les corps d'autres hommes... Comme Tom avait tenté de le faire quelques années auparavant... En vain. Le dreadé quant à lui, se consacrait entièrement à ses études. Jamais il n'avait autant travaillé. Il était un des meilleurs de son école et parlait maintenant couramment le français, mais pas une fois en deux ans il n'avait eu d'aventures. Non... Le souvenir de son jumeau était trop profondément ancré dans sa chair et dans son cœur.

18 ans... L'âge de l'insouciance, des sorties, des amis et des amours à l'eau de rose... Ils en étaient loin. Deux ans qu'ils s'étaient éloignés l'un de l'autre, que le blond avait fui cette relation impossible, que Bill subissait cette souffrance, que Tom s'imposait cette solitude.

Non... Deux ans ce n'était pas assez pour s'oublier.

Tom ne revint pas non plus une seule fois chez lui l'année suivante, trouvant toujours quelques excuses pour leurrer ses parents. Alors la quatrième année, les parents, lasses de cette situation, firent eux même le déplacement... Leur fils leur manquait trop.

Ils avaient fait le voyage et débarqué à l'improviste dans son petit studio du centre ville. Bill avait longuement hésité, puis finalement, n'en pouvant plus de cette froideur entre eux était venu aussi, le cœur remplit de crainte. Tom lui en voudrait sûrement mais qu'importe, il voulait le revoir, plus que tout.

Lorsque Tom avait ouvert la porte, il écarquilla d'abord les yeux avant que sa mère ne lui saute au cou. Son père déposa une bise sur son front, mais la seule chose que le blond voyait était son jumeau... Planté là... Tétanisé par la peur ? La joie ? La tristesse ?

Les larmes coulèrent d'elles même. Tom repoussa tendrement sa mère et vint étreindre Bill. Ils restèrent ainsi de longues minutes enlacés, pleurant dans le cou de l'autre, capable d'aucun mot. Les parents les regardaient attendris... Et gênés. Cette tendresse n'avait rien de fraternelle, cette étreinte n'avait rien de fraternelle; cet amour n'avait rien de fraternel.

Ils se séparèrent enfin et contemplèrent l'autre.

Les jumeaux avaient 20 ans, oui, ils avaient changé. Tom ne portait plus ni casquette, ni bandeau, ni même ses éternels baggy. Il avait adopté un look beaucoup plus passe partout, beaucoup moins large. Seuls vestiges de ses années d'adolescence... Des dreads extrêmement longues et son piercing. Bill quant à lui avait laissé tomber bijoux et mitaines. Ses cheveux toujours longs, noirs et lissés, retombaient sur ses épaules et son maquillage bien que toujours présent était extrêmement discret. Ils faisaient la même taille, mais Tom était plus large que son frère, plus musclé aussi.

Tom essuya avec ses pouces les traînées noires qui avaient coulé sous les yeux de Bill. Il se rapprocha en collant une dernière fois son corps à celui qu'il aimait tant, puis lui murmura à l'oreille, la voix tremblante et remplie de peine « Tu n'aurais pas du venir ». Le brun esquissa un sourire triste avant de chuchoter un « Je sais ».

Non... Quatre ans ce n'était pas assez pour s'oublier.


Toute la famille pénétra dans le petit logement de l'étudiant. Le malaise des deux garçons était palpable.

Simone : Mon dieu mais c'est une porcherie ici.
Tom : Faut pas pousser non plus, et pi j'attendais personne moi.
Gordon : On est content de te revoir Tom.
Tom : Moi aussi... Vous m'avez manqué.
Bill : T'as changé.
Tom : Pas vraiment.
Simone : Bah si tu mets plus tes horribles vêtements dix fois trop larges qui t'allaient pas du tout.
Tom : Bah merci on sait maintenant ce que tu pensais à l'époque.
Simone : Je m'en suis jamais cachée non plus.
Bill : C'est vrai.

Ils rigolèrent tous de bon cœur, cependant Tom ne pouvait s'empêcher de regarder son frère et dès que leurs regards se croisaient ils détournaient les yeux plus tristes que jamais. Ce soir là, Simone prépara le repas, fit tous les plats préférés de Tom... Quatre ans qu'elle n'avait pas cuisiné pour lui, elle comptait bien se rattraper. La soirée passait, le repas se déroulait pour le mieux malgré la gêne visible des jumeaux. Ils racontèrent tous leur vie... Les choses qui avaient changé et celles qui restaient immuables.

Tom avait blêmit en apprenant de son père que Bill l'avait largement rattrapé au vue de ses nombreuses conquêtes. Le brun n'avait pas osé affronter le regard de son jumeau. Le dreadé, lui, pensa qu'il l'avait juste largement remplacé... Devait-il en être heureux ou malheureux ? Cela avait été le but de cette séparation après tout, mais cela faisait tellement mal.

Les parents s'apprêtaient à partir pour se rendre à l'hôtel qu'ils avaient réservé, Bill enfilait son blouson lorsque Simone l'interrompit.

Simone : Tom ça te dérange pas si ton frère reste dormir ici ? Parce que c'est une chambre pour deux personnes...
Bill : Mais... Je... Enfin c'est pas grave on demandera un lit pliant.
Gordon : En fait on avait pensé, avec votre mère, passer un petit moment en tête à tête... Vous voyez ?
Tom : Oui oui on voit, épargne-nous les détails s'il te plait.
Bill : Mais vous êtes pas trop vieux pour ce genre de choses ?

Tous rigolèrent, Gordon donna une petite tape sur la tête de son fils, mais déjà les jumeaux sentaient les frissons monter, la chaleur les envahir, l'interdit les ronger.

Simone : Ca pose un problème ? T'avais peut-être des projets pour ce soir ?
Tom : Non non t'inquiète pas, y a pas de problème.

Simone embrassa ses deux enfants avant de partir, suivie de Gordon. Lorsqu'elle avait enlacé Tom, elle lui avait glissé à l'oreille ces quelques mots « Essayez d'arranger les choses entre vous, ça dure depuis trop longtemps. Quoiqu'il se passe vous êtes mes bébés et je vous aime. Ok ?! ». En se relâchant, Tom avait les larmes aux yeux. Il était perturbé, choqué, contrarié. Sa mère savait-elle ? Connaissait-elle réellement la vérité ? L'acceptait-elle ? Non, il était sûr que cela était impossible, elle ne pouvait pas s'imaginer une telle chose, leur secret, leur honte, leur amour...

Tom referma derrière ses parents, mais n'osa pas bouger. Il restait là, la main toujours sur la poignée et le front appuyé contre la porte. Bill était derrière lui, adossé contre le mur et les mains dans les poches. Ils n'osaient rompre le silence, ou ne le voulaient pas peut-être.

Bill : Je suis désolé... D'être venu.

Bill avait à peine fini sa phrase que le corps de Tom s'écrasa contre le sien, sa langue forçant directement l'accès à sa bouche et ses bras fermement enlacés autour de sa taille l'auraient presque étouffé s'il n'était pas lui-même complètement perdu dans le baiser qu'ils échangeaient. Leurs corps se caressaient mutuellement sans même que leurs esprits ne puissent intervenir. Les larmes coulaient le long des joues et les gémissements se perdaient dans le baiser.

Tom : Putain... Tu m'as tellement manqué.
Bill : Toi aussi.
Tom : J't'aime trop, ça me bouffe.

Ils s'étaient déshabillés à une vitesse encore jamais vue, s'arrachant presque les vêtements. Des années qu'ils ne s'étaient pas vu, qu'ils avaient vécu leurs propres expériences et malgré tout, jamais ils n'avaient été aussi excités l'un par l'autre.

Bill repoussa le blond et plongea ses yeux dans ceux de son double, la respiration rendue difficile et le corps tremblant.

Bill : Redis le.
Tom : Non.
Bill : S'il te plait.
Tom : ... Je t'aime.

Pour la première fois depuis longtemps, ce furent des larmes de bonheur qui dévalèrent ses joues. Ca y est... Les mots étaient lâchés, les sentiments avoués, les gestes acceptés.

Tom : On n’a pas le droit.
Bill : Je sais ! On devrait pas.
Tom : Je sais ! Faudra se cacher.
Bill : Et mentir.
Tom : Oui.

Tom se rapprocha de son jumeau et frôla ses lèvres du bout des doigts.

Bill : Elles t'appartiennent Tom. Elles t'ont toujours appartenu.

Ils se sourirent. Ils leurs avaient fallu tout ce temps pour se comprendre, pour s'accepter, pour s'aimer. Avant de sceller leurs lèvres d'un baiser, Bill murmura « Moi aussi Tom, plus que tout ».

Cette nuit là, ils s'aimèrent pour la première fois sans une larme, uniquement le bonheur qui s'imposait, qui prenait toute la place. Tout le passé et la tristesse étaient partis en même temps qu'ils avaient laissé tomber les barrières. Avaient-ils une chance d'être heureux ensemble ? Avaient-ils un futur ensemble ? Peu importait, ils s'aimaient maintenant, ils s'étaient toujours aimés et à cet instant ils avaient décidé d'ignorer tout le reste et tous les autres. Pour la première fois, eux seul comptaient.

Tom avait entraîné Bill dans sa chambre... Ils y firent plusieurs fois l'amour, chaque fois découvrant une jouissance plus grande, découvrant un plaisir qu'aucun autre n'avait su leur donner, découvrant ce qu'était d'être sincèrement aimé.

Le matin, le brun se réveilla face au sourire de son frère. Il lui caressa la joue tendrement et Tom attrapa sa main pour y déposer un baiser dans sa paume.

Tom : Reste avec moi... Ici.

Bill l'embrassa en souriant. Ce n'était pas une réponse, cela n'avait même pas été une question, c'était juste une évidence.

Ils avaient tout dit à leurs parents.

Simone avait sourit, peut-être tristement, leur avait demandé s'ils étaient enfin heureux et en voyant le sourire sur leurs visages, elle les avait embrassé en leur disant qu'elle les aimait.

Gordon était parti en claquant la porte ; choqué. Peut-être leur pardonnerait-il un jour pour cette chose qu'il savait déjà depuis longtemps, mais qu'il aurait préféré ne jamais voir se réaliser.

En France, les jumeaux n'étaient plus jumeaux, les frères n'étaient plus frères, ils étaient juste Bill et Tom, ils étaient juste deux garçons qui s'aimaient... Plus que tout.

Ouaaaa C'était... C'était..magnifiique =') Vraiment c'était trop trop beauu, félicitations, ouaa chuis toute retournée, c'était trop bien

Merci beaucoup.

J'ai prféré mettre l'épilogue direct pour ne pas me faire huer. La séparation des jumeaux dans le chapitre 8 était assez mal passé sur d'autre forum lol...

Ah oui ?? lol Moi j'aurai pleuré c'est tout lol C'est tellment bien écrit qu'on peut pas insulter l'auteur lol Mais je reconnais que j'aurai été un peu frustrée si tu ne l'avais pas mis tout de suite lol

Rien à dira à part ce qu'on dit les filles!!!!
<3
respect!!!!!!!!!!