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 [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )

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yaniti
THE JeDaï Du YaOi
yaniti


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MessageSujet: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeVen 19 Sep - 12:15

Bon alors cette fiction qu'en dire ? Je sais pas vraiment si vous allez aimer ou pas, c'est un sujet assez délicat que j'essaie d'aborder et j'espère que j'arriverais à le faire bien.

Je vous laisse le découvrir toutes seules.

***

Ch.1


Bill avait 19 ans, il aimait passionnément sa petite amie, il voulait se marier et avoir une belle maison avec un beau jardin et des enfants, un chien et tout ce qu'on peu souhaiter. Julia, elle, avait 18 ans et était éperduement amoureuse du jeune homme. Elle ne pouvait imaginer sa vie sans lui.

Ils avaient eu littéralement le coup de foudre l'un pour l'autre. Vous savez ? Le truc qui ne se contrôle pas, qui vous prend aux tripes et qui vous fige sur place, tellement con que vous arrivez même plus à parler et que seul le fait de regarder l'autre vous fait monter le rouge aux joues.

Cela faisait déjà plus de deux ans qu'ils sortaient ensemble et rien ne présageait ce qui allait arriver. Bill avait finit ses études et travaillait maintenant à temps plein dans une boutique de fringue pour payer le tout petit logement qu'ils occupaient avec julia. Il ne comptait pas faire le vendeur toute sa vie, mais pour le moment, ça dépannait on va dire. La jeune femme finissait ses études et Bill avait parfois du mal à joindre les deux bout, mais il s'accrochait et il est vrai que ses parents l'aidaient un peu aussi.

Les parents de Julia ? Ils l'avaient reniée, ne supportant pas Bill, sa façon d'être, de s'habiller, de penser, de vivre... La jeune fille était partie en claquant la porte et rassurant Bill «  on ne choisit pas sa famille... » fut tout ce qu'elle dit, puis n'en reparla plus jamais.

Les deux jeunes amoureux avaient d'abord vécu dans la famille de Bill, puis dès qu'il avait été capable de s'assumer et d'assumer sa fiancée, ils étaient partit pour leur chez eux.

Ils n'avaient pas su comment réagir lorsqu'il apprit la nouvelle. Bonne ? Ou mauvaise ? Ils ne savaient pas trop, mais finalement julia avait décidé « je le garde, je veux pas avorter Bill. » et Bill n'avait pu qu'accepter. Après tout, que pouvait-il bien arriver d'un tel amour ? Juste du bonheur...

En neuf mois, Julia avait vu son ventre s'arrondir et sa force diminuer. Elle se sentait fatiguée, mais tellement heureuse. Elle portait l'enfant de celui qu'elle aimait plus que tout. Que demander de plus ? Bill avait prit un deuxième boulot pour arrondir les fins de mois et préparer l'arriver du bébé. Il n'était pas souvent là, mais le peu qu'il voyait sa fiancée, il la couvrait de tendresse et d'amour.

La chambre du petit bout était prête depuis longtemps déjà ; les habits neufs dans l'armoire, les doudous dans le petit lit à barreaux, des images de winnie l'ourson sur les murs, des rideaux bleu ciel et vert anis sur les fenêtres... Tous les moindres détails avaient été étudiés pour permettre à ce petit ange de se sentir bien, en sécurité et entouré d'amour.

Le 31 Août, en pleine nuit, Julia réveilla Bill. Elle venait de perdre les eaux. Le brun avait mit quelques minutes à réaliser... Il allait être papa. Il attrapa la petite valise et emmena Julia jusque dans la voiture, il était complètement surexcité et nerveu et euphorique et tremblant de peur et intimidé et... Julia le calmait comme elle pouvait, souriant de son attittude et l'imaginant déjà avec leur enfant en papa poule, le gâtant sûrement de trop, le couvant sûrement de trop, le protégeant sûrement de trop. Elle était heureuse malgré la douleur des contractions de plus en plus rapprochées.

Ils étaient à la clinique depuis maintenant plus de six heures. Six heures depuis lesquelles Julia souffrait. Bill modisait cette sage-femme de ne pas vouloir appeler l'anésthésiste, foutue dilatation à la con. Julia tentait de reproduire ce qu'on lui avait apprit, respirer calmement, compter, se calmer, se focaliser sur autre chose, mais sa souffrance incessante devanait horrible et insupportable.

Elle ne criait pas, n'injuriait pas, ne pleurait pas, ne ce tordait pas dans tous les sens... Elle serrait juste les poings, enfonçant ses ongles dans sa chaire et fermait les yeux du plus fort qu'elle pouvait. Bill tentait de l'appaiser, mais elle ne supportait même plus son contact, elle ne supportait même plus sa voix, seule la douleur raignait en maître sur son corps et son esprit.

Au bout de quinze heures, Bill se retrouva avec un bébé dans les bras. Un petit garçon beau comme ça mère, il ne pleurait même pas et ne criait pas non plus. Ce petit être semblait respecter la douleur de son père, semblait ressentir la perte qu'il éprouvait.

Bill, à 19 ans se retrouvait seul pour élever son fils.

- - - -

Tom avait 12 ans lorsque tout changea, pour quelle raison ? Son père n'aurait pu l'expliquer, mais son fils devint un étranger pour lui. Il ne le reconnaissait plus. Lui qui avant été si calin, si tendre, si gentil, si poli avec tout le monde... Il était devenu ce garçon prétentieux, violent, irrespectueux, distant...

A 14 ans, il avait déjà eu plusieurs fois à faire avec la police et à 15 ans il testait pour la première fois le système judiciaire du pays en se retrouvant enfermé dans un centre de détention pour mineurs.

6 mois, ça avait été l'enfer pour lui et il s'était juré, non pas de ne plus faire de conneries, mais tout du moins de ne plus se faire prendre. Bill avait veinement espéré que cela aurait calmé son fils, mais il n'en été devenu que plus sournois et méfiant envers tout le monde et surtout son père. Pour quelle raison ? On aurait pu jurer que celui-ci l'avait dénoncé vu les réactions du jeune homme à son égard, mais il n'en était rien.

Bill ne savait plus quoi faire, son fils, le fils de Julia... Il ne le reconnaissait plus. Il avait essayé de le changer d'établissements pour le couper de ses fréquentations, mais à chaques fois il retrouvait encore pire. Il avait essayé la gentillesse, la patience, la douceur, puis la sévérité, la colère, les menaces, mais rien ni faisait. Tom ne l'écoutait plus.

A 16 ans, il était le parfais petit délinquant et c'était devenu une habitude maintenant pour Bill de voir son fils revenir en sang à la maison, après une bataille entre gang, après une altercation quelconque, ou après un règlement de compte. Plus aucun lycée ne voulait de lui, il frappait ses camarades et même certains profs y étaient passés. Il n'était pas bête, loin de là, mais ne faisait pas travailler sa matière grise pour les bonnes choses.

Il fumait, du tabac bien sûr, mais pas seulement et Bill n'aurait pas pu jurer qu'il ne prenait rien d'autre. Plusieurs fois, Tom était rentré complètement ivre en pleine nuit, n'aillant même plus la capacité physique de parler ou même de monter les escaliers pour se rendre dans sa chambre. Plusieurs fois, Bill l'avait retrouvé au petit matin en bonne compagnie dans son lit ou même en plein milieu de la maison.

Maison qu'ils avaient tant rêvé avec Julia, maison qui avait son grand jardin, maison avec le chien qui cours tout autour, maison que le père avait acheté à la sueur de son front, après de nombreuses années de galères et de sérage de ceinture pour lui, car bien sûr, il n'avait jamais privé son fils de quoi que se soit. Peut-être l'avait-il trop gâté, peut-être finalement avait-il fait tout de travers et souvent il se modisait d'être resté en vie à la place de Julia. Elle, il en était pérsuadé, aurait su quoi faire et comment agir.

Bien sûr, jamais il ne se montrait faible devant son fils, jamais il ne montrait sa lassitude et sa peine, il se devait de rester fort et de tout faire pour l'aider... Pour Julia.

Julia... La dernière fois ou Bill avait abordé le sujet, Tom lui avait balancé à la figure « lâche moi avec celle-là, j'la connais pas, fous moi la paix un peu ». Seul dans sa chambre le soir, Bill avait pleuré pour la femme qui avait le plus compté dans sa vie et depuis, jamais il n'avait reparlé d'elle en la présence du dreadé.

Tom avait un caractère infect et jamais il ne s'excusait de quoi que soit, jamais il ne demandait la permission pour quoi que se soit, jamais il ne souriait à son père... A se demander s'il le considérait encore comme son tel.

- - - -

Bill : Tom je peux te parler ?
Tom : Pas le temps je sors.
Bill : On déménage dans deux jours, tu prépareras tes cartons.
Tom : Tu te fous de ma gueule ? Comme si t'allais vendre la maison de ta chère Julia. Je bouge pas moi.

Tom parlait de façon méprisable et son ton débordait d'ironie et de... Rancune ? Pour lui la conversation était close puisqu'il tournait le dos et commençait à partir de la pièce.

Bill : Elle est déjà vendue, dans trois jours les nouveaux proprios seront là. Libre à toi d'essayer de faire ami ami pour t'incruster chez eux, mais je doute qu'ils soient d'accord pour t'accueillir au sein de leur famille.
Tom : Connard.
Bill : Je sais.

Bill avait soupiré sûrement trop fort puisque Tom c'était retourné, les yeux furieux et la mâchoire crispée. Le blond avait fait demi-tour à une vitesse folle et était maintenant juste sous le nez de son père, à quelques centimètres de lui et son souffle fouettait son visage.

Tom : Si tu comptes que je vienne avec toi, t'as plutôt intérêt à faire mes cartons oui.
Bill : Si tu les fais pas tu n'auras rien dans la nouvelle maison, mais je ne les ferais pas pour toi.

Tom fulminait, bouillait intérieurement et Bill savait pertinemment qu'il allait explosé d'un instant à l'autre, il en avait l'habitude depuis le temps et il en était blasé. C'était toujours la même chose, ça criait, ça jurait et ça partait en claquant les portes... Mais cette fois son fils ne criait pas, il semblait se retenir, peut-être essayait-il de canaliser tout se qui ce passait dans sa tête.

Tom : Tu en as marre de moi ?
Bill : Quoi ? Non, j'en ai marre de ton attitude. J'aimerais que tout ça cesse, c'est tout.
Tom : Ok, je me casse, t'auras plus à te soucier de moi.

Bill, mit quelques secondes à ce que cette information soit traduite par son cerveau, il bondit presque en avant en attrapant le bras de son fils... Premier contact depuis bien longtemps... Trop court, trop brutal, trop soudain... Tom arracha littéralement son poignet de l'emprise de son père, se fracassant au passage la main contre le mur dans l'élan.

Bill : Non, Tom tu pars pas arrête tes conneries un peu voyons.
Tom : Me touche pas.
Bill : Arrête putain tu saignes, viens là.
Tom : Et alors, j'ai l'habitude c'est rien. Occupe toi de tes affaires.
Bill : Mais Tom c'est mes affaires, tu es mon fils que tu le veuilles ou non, désolé de ne pas être à la hauteur, de ne pas être comme tu souhaiterais, mais c'est comme ça et je t'abandonnerais pas.

Tom pour toute réponse ricana et sortit du salon pour monter jusqu'à sa chambre. Son père se laissa tomber mollement dans le fauteuil derrière lui et posa sa tête entre ses mains. Il était plus que las de cette situation. Tom était tout pour lui, il avait tout fait pour qu'il soit heureux et maintenant il se déchirait à un tel point que s'en était insupportable. Il avait pris sa décision, il ferait tout pour récupérer son fils et comprendre ce qui avait merdé il y a de ça quatre ans.

- - - -


Dernière édition par yaniti le Dim 23 Nov - 22:52, édité 25 fois
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yaniti
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeVen 19 Sep - 12:17

Deux jours avaient passés, tom n'avait fait aucun carton et le camion de déménagement était là. La maison se vidait peu à peu et Bill regardait les meubles sortir un à un. Les déménageurs allaient vite et Bill sentait son coeur commencer à s'effriter. C'était beaucoup plus dure que ce qu'il avait imaginé, même si Julia n'avait jamais mit les pieds ici, c'était sa maison et la quitter était horrible... Tom avait raison sur ce point.

Le jeune homme était allongé sur son lit, les écouteurs de son lecteur sur les oreilles, les mains derrière la tête et les yeux fermés. Il ne dormait pas, il ne pensait à rien en particulier, il avait même oublié cette histoire de déménagement. Il pensa un instant s'installer devant son pc, mais avait en réalité trop la flemme. Il aimait resté là, juste à glandouiller et imaginer ce que serait sa vie dans d'autres circonstances.

Il ouvrit en une légère fente un oeil en entendant du bruit dans sa chambre et sauta sur son lit en apercevant deux armoires à glaces rentrer dans la pièce. La carrure imposante de ces hommes lui glaçaient le sang, il c'était déjà retrouvé dans une telle situation, au fond d'une ruelle sale et noire et en gardait un très mauvais souvenir et sûrement encore quelques cicatrices.

Tom : Putain de merde, c'est quoi ce bordel ?

Il se sentit d'un coup soulagé en entre voyant son père derrière les colosses qui s'avançait près de lui.

Bill : Ce sont les déménageurs. Ils vont prendre les meubles, laisse les faire leur travail s'il te plait.
Tom : Non mais tu délires ou quoi ?
Bill : Allez y messieurs prenez tout.

Bill commençait déjà à redescendre et Tom le suivit avec rage, il le poussa à l'intérieur d'une autre pièce et referma la porte derrière eux. Le brun avait été surprit et s'attendait maintenant à la crise de cris et d'insultes qui n'allaient pas tarder à pleuvoir.

Tom : T'es malade ou quoi ? Je t'es dit que je partais pas moi. Je reste ici.
Bill : On va pas revenir la dessus. Cette maison ne nous appartient plus. C'est fini on s'en va.

La voix de Bill ne retranscrivait aucune colère, aucune haine envers ce fils qui lui infligeait tellement de souffrance. Non, sa voix était juste lasse, il était fatigué de tout ça, il se sentait vieillir prématurément, user par la vie que lui faisait endurer Tom.

Tom : Tu t'en fous de ce que je veux ?
Bill : Et toi tu te préoccupes de ce que je veux ?

Un silence pesant s'installa entre les deux hommes. L'adolescent scrutait son père à la recherche d'une faille et la seule qu'il voyait... Il ne voulait pas la saisir et s'y engouffrer, pas cette fois. Il ne voulait pas reparler d'elle... De sa mère. Il ne dit donc plus rien et sortit de la pièce. Se rendait-il compte de ce qui se passait depuis toutes ces années ? Ce rendait-il compte de tout ce que son père avait déjà fait pour lui et pour l'aider ?

Il retourna dans sa chambre où son lit avait déjà déserté la pièce. Il rangea son ordinateur portable dans sa pochette et sa guitare dans sa housse, mit quelques habits dans un grand sac et le reste en carton ainsi que tout ce qui pouvait traîner sur son étagère. Son bureau étair déjà vide puisqu'il n'allait plus à l'école depuis plusieurs mois.

En une heure, sa chambre fut complètement vidée et Tom attendait assit sur les marches de la maison, une cigarette à la bouche et son téléphone à la main. Bill arriva derrière lui et ferma la porte à clef. Il ne bougea pas tout de suite, sûrement le temps de dire une dernière fois au revoir à tout ces souvenirs, bon ou mauvais, puis se tourna vers son fils.

Bill : Qu'est-ce que tu fais ?
Tom : J'envoyais des textos aux potes leur dire que je m'en vais.
Bill : Tu veux attendre qu'ils passent pour dire en revoir ?
Tom : Non, pas la peine.
Bill : Comme tu veux.

Cela pouvait sembler con, mais Bill était heureux car c'était la première conversation qu'il échangeait avec son fils depuis des lustres. Il voulait croire, espérer que cette fois, tout s'arrangerait et il ferait tout pour...

- - - -

Cinq heures de route pour enfin déboucher sur une maison de campagne un peu défraichit, aucun voisin aux alentours et des champs à perte de vue. Tom sortit de la voiture et ragarda la bâtisse qui se tenait devant lui.

Tom : Tu veux nous enterrer ou quoi ?
Bill : Je voulais un endroit tranquille.
Tom : Super.

Bien sûr c'était ironique, mais Bill avait cru sentir une pointe de quelque chose en même temps, quelque chose de nouveau et de chaleureux dans la voix du dreadé.

Tom : Et je fais comment pour bouger ?
Bill : Tu me demandes et je t'emmène.
Tom : Et l'école ? Tu vas m'y conduir tous les jours ?
Bill : Tu vas plus en cours depuis des mois Tom, je t'es prévu des cours par correspondance. Autant que ton ordi te serve à quelque chose de sérieux pour une fois.
Tom : Super, en gros tu me rends complètement dépendant de toi c'est ça ?
Bill : Non, je... C'était pas mon but. On verra pour t'acheter un truc pour bouger et tu pourras passer ton permis dès que tu auras l'âge.
Tom : Hm. Bon je vais voir ma chambre.

Bill n'en revenait pas. Tom était d'un calme qu'il ne lui reconnaissait pas, mais il remercia intérieurement sa bonne étoile que cela se passe ainsi.

Le jeune homme visita rapidement la maison. Elle était grande et bien entretenue à l'intérieur, les meubles avaient déjà été déposés, vu que Bill avait fait le ménage dans l'ancienne maison avant de partir, les déménageurs avaient eu largement le temps de tout déchager. Il se sentait bien, depuis longtemps il n'avait pas ressentit cette sensation dans un lieu, il se sentait calme.

Le salon n'était pas très grand comparé à l'ancien, mais restait dans des proportions très raisonnables. La cuisine avait l'air très fonctionnelle, pour ce que Tom allait s'en servir de toute façon cela lui importait peu. La salle de bain était petite par contre et cela ennuyait le dreadé, mais continua son petit tour sans faire aucun commentaire. Il se rapprocha de la grande baie vitrée du salon d'où donnait une grande terrasse en bois avec des petites balustrades vu qu'elle était un peu en hauteur. Lorsqu'il ouvrit la fenêtre et sortit, il stoppa net et se retourna vers son père, un sourire de gamin sur le visage... Non un sourire de son âge, mais qui arracha une petite larme à Bill...

Tom : La vache, une piscine. J'hallucine, elle super grande en plus.

Tom avait les mains dans les poches et se penchait un peu pour voir de plus près et il fit demi-tour pour revenir dans la maison. Il avait une démarche différente, une démarche plus légère, il avait l'air heureux et son visage souriait. Pas sa bouche, non, elle n'était pas étirée en large sourire, mais son regard pétillait.

Il monta à l'étage, ouvrit les portes les unes après les autres, découvrant chaque pièce ; la chambre de son père, un bureau, ce qui semblait être un débarras...

Tom : Au putain, mais c'est énorme.

Une salle de bain avec une baignoire gigantesque, deux lavabos, un grand mirroir, le tout décoré dans un style asiatique avec bambou et osier. Tom n'en revenait pas.

Tom : Papa, t'as vu la salle de bain, elle est trop.

Bill rigola et se félicita d'avoir choisit cette maison, il avait deviné qu'elle plairait à son fils, mais n'avait pas imaginé à ce point... Au point de l'appeller « papa ».

Bill : Oui, je sais, je l'ai quand même visité avant de l'acheter cette maison.

Tom rentra dans la dernière pièce, sa chambre. Elle était immense et les meubles se perdaient dedans. Il fit un tour sur lui même et remarqua que les murs étaient tout blanc, le parquet fraichement refait et un paquet sur son lit. Son père était dans l'embrasure de la porte et le regardait.

Bill : Ouvre le.
Tom : C'est pour quoi ?
Bill : Ton anniv, avec un peu d'avance.

Tom posa les yeux sur l'emballage, c'était un gros cadeau. Il hésitait à l'ouvrir, retsait planté devant en se mordant l'intérieur de la joue.

Bill : Qu'est-ce qui t'arrive ?
Tom : Pourquoi tu fais ça ? On peut pas dire que je l'ai franchement mérité et j'ai l'impression que tu essaies de m'acheter. J'aime pas ça.
Bill : très bien. Tu l'auras que dans deux mois alors, c'est pas grave.

Bill c'était rapproché et se penchait déjà pour ramasser le cadeau quand Tom le stoppa en attrapant son bras. Il l'enleva rapidement, comme s'il c'était brûlé la main ce qui peina son père.

Bill : Tu le veux ou pas alors ?
Tom : Je..
Bill : Je te demande rien en retour a part de faire quelques efforts pour que la cohabitation se passe mieux que tout ce qu'on a vécu à présent.
Tom : Ok... Je vais essayer.
Bill : Cool. Bon tu l'ouvres ce paquet ?

A se demander qui était le plus impatient des deux. Bill souriait et Tom le regardait un peu perplexe, se demandant ce qui pouvait le rendre aussi heureux, mais en fait... Lui aussi était heureux finalement... Enfin commençait à l'être.
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YoXy
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeVen 19 Sep - 12:40

ah mais ses quoi se PAQUET mystere
moi je veux la suite jve tout savoir
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeVen 19 Sep - 14:15

C'ES QUOI LE CADEAUU?? =P

VITTE j'veux savoir ^^

Huhu j'aime beaucoup l'idée <3 Pauv' Julia...Quoi de pire pour Bill u_u
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 20 Sep - 1:09

Neeet le débuut oulalaa, c'est trop triiiste Sad Qu'est-ce que tu dis petit coeur (d'artichaux) ?? A ui j'ai de la morve sous le nez.. Bon ben resopalin alors...
Et ben encore une fois chapoo, quand je lis je visualise trop, la tristesse de Bill, et pusi les émotions de Tom, comme dans un film, l'histoire parait trop trop réelle SUIITE !!!!

pour le paquet euuh.. je sais pas ce que ca pourrait etre...
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yaniti
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 20 Sep - 22:25

²Voici la réponse pour le cadeau les miss. 8D

**

Ch. 2

Tom se pencha à son tour vers le cadeau, un peu tremblant et nerveux pour plusieurs raisons. Il ne comprenait pas tout ce qui se passait, ce qui lui arrivait était étrange. Pourquoi tout d'un coup changeait-il ? Il ne le souhaitait pas vraiment. Il préférait garder cette distance qui le rassurait. Il préférait être haït, c'était tellement plus simple, mais quoi qu'il fasse, son père l'aimait toujours... Et c'était dur à supporter.

Il était bizarre ? Oui sûrement, on le lui avait déjà dit maintes fois. Les profs, les psy et même certains de ses amis le lui répètaient.

Il commença à déchirer lentement le papier, comme s'il avait peur que quelque chose lui saute au visage, retenant presque sa respiration. Il sentait que cette surprise devait être importante et quelle tenait à coeur à Bill. Il aurait pu refuser juste pour lui faire du mal, il l'avait déjà fait, mais trop de choses s'étaient passées aujourd'hui pour qu'il réfléchisse convenablement.

Une fois le papier retiré, il souleva le couvercle du carton rectangulaire et plat et il resta immobile devant l'objet. Des larmes menaçaient d'envahir ses yeux, mais il les retenait au plus profond de lui. Il se mordait la lèvre pour se contenir.

Bill : Alors ? Ca te plait ?

Le brun semblait inquiet et sûr de lui en même temps. Il savait que ce cadeau aurait du plaire à son fils, il lui plaisait obligatoirement, mais il ignorait comment Tom allait réagir.

Tom : Je... Merci.

Tom n'arrivait même plus à parler. Cette guitare était tellement belle, elle avait du coûter une vraie fortune et il savait pertinemment qu'il n'avait rien fait pour la recevoir. Il la caressa du bout des doigts tellement il avait peur de l'abîmer, tellement il ne réalisait pas qu'elle lui appartenait à présent.

Bill sourit et frotta légèrement l'épaule de son fils en lui disant qu'il allait préparer le repas. Il s'apprêtait à sortir de la chambre lorsqu'il entendit Tom. Il pleurait et semblait en colère. Le brun ne comprenait pas ce soudain revirement de situation.

Tom : Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ? J'y arriverais pas.

Le dreadé avait les poings crispés et la tête baissée, ses pleurs se perdaient dans ses paroles et Bill paniquait. Qu'est-ce qui venait de se passer d'un coup ? Il avait pourtant l'air heureux ?

Bill : Je... Quoi ? Tu arriveras pas à quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive Tom ?

Mais Tom ne répondit pas et sortit de la pièce comme une furie, poussant son père au passage d'un coup d'épaule assez douloureux. Bil hésita entre le suivre pour le calmer et le laisser seul. Il ne connaissait plus suffisamment son fils pour savoir comment agir avec lui. Devait-il l'aider ou non ? Devait-il s'inquièter pour lui ou non ? Devait-il l'empêcher de partir ou non ?

Il décida de le laisser un peu seul et de le laisser sortir, de toute façon il ne pouvait pas aller bien loin et faire grand mal... Il n'y avait rien aux alentours. Bien sûr il s'inquiètait, terriblement même, mais il ne pouvait forcer son fils à lui parler et se confier.

Il se laissa glisser contre le lit et s'assit par terre, les jambes repliées contre son torse et il se mit à pleurer. Ses bras étouffaient autant que possible ses sanglots, mais il craquait. Il ne comprenait pas. Il pensait que ça irait mieux ici et il y avait vraiment cru l'espace d'une petite heure... L'heure pendant laquelle Tom s'était émerveillé dans la maison et qu'il l'avait appelé « papa ». L'heure pendant laquelle il l'avait revu sourire et s'extasier pour des petites choses... Mais tout s'écroulait en une fraction de seconde. Avait-il définitivement perdu son fils ?

Il ne compta pas le temps qu'il passa dans cette chambre à attendre, il finit même par s'endormir, assit là, contre le bois du lit. Il rêva... Il rêva que son petit bébé l'aimait et qu'ils se souriaient, qu'ils se promenaient main dans la main et qu'il lui faisait de tendres baisers avant de s'endormir, qu'il l'appelait la nuit parce qu'il avait fait un cauchemar et qu'il ne parvenait à se rendormir uniquement dans ses bras et au son de sa voix. Il rêvait que son fils lui demandait de chanter les mélodies qu'il avait inventé juste pour lui, qu'ils les fredonnaient ensemble. Il rêva qu'il entendait son fils jouer de la guitare rien que pour lui, qu'il lui demandait pardon du regard et qu'il pleurait silencieusement pour ne pas le faire souffrir...

Il se réveilla presque en sursaut. Il ne rêvait pas, il entendait bien une guitare. Il se rendit compte qu'il faisait noir dans la chambre, mais Tom était là et il jouait. Il jouait l'une des chansons que Bill lui chantait étant petit. Il avait mit ses paroles en musique, mais il sentait que quelque chose était différent, cette chanson sonnait triste, beaucoup plus que lorsqu'il la lui fredonnait. Il aurait presque pu entendre les cordes pleurer, mais c'était tellement beau en même temps.

Bill posa sa tête en arrière sur le lit et écouta la chanson jusqu'à sa dernière note. Une dernière larme coula de ses yeux, solitaire, dernière retardataire de son chagrin.

Bill : Tu t'es souvenu de cette chanson !?
Tom : Je me souviens de toutes tes chansons.

Le dreadé se releva du lit et déposa délicatement son nouveau trésor sur un socle. Bill avait sourit à la phrase de son fils, il n'imaginait sûrement pas à quel point cela était important pour lui, combien celui lui réchauffait le coeur et rallumait la petite étincelle d'espoir au fond de son âme. Non, Tom ignorait sûrement tout ça.

Tom : On va manger ?
Bill : Hm. Je vais aller préparer un truc.

- - - -

Cela démangeait les lèvres de Bill, il voulait savoir ce qu'il c'était passé cet après-midi. Il regardait Tom ingurgiter sa part de pizza... Des mois qu'ils n'avaient pas mangé ensemble non plus. Il était heureux, non tout n'avait pas changé bien sûr, mais les choses semblaient s'arranger. Son sourire ne voulait pas quitter son visage et il regardait son fils avec insistance, sûrement trop au goût de Tom qui releva la tête, de la sauce tomate encore au coin de la bouche. Bill rit en le lui faisant remarquer et le blond s'essuya d'un revers de main.

Bill : Non, là.

Il s'avança vers lui, la main en avant et effleura la peau encore douce de son fils, essuyant avec son pouce la sauce à la commissure de ses lèvres. Tom le reposa violemment en faisant un bond en arrière. Sa chaise s'écroula bruyamment contre le sol et il se frotta la bouche comme pour effacer ce contact qui pourtant ne représentait pas grand chose, juste un geste tendre d'un père à son fils.

Tom : Qu'est-ce que tu fous ?
Bill : Rien, enfin, je...
Tom : Me touche pas ok.
Bill : Ok, ok, désolé.

Tom avait l'air complètement paniqué et respirait nerveusement, ses mains tremblaient et il semblait avoir un mal fou à se calmer. Bill n'arrivait pas à s'enlever de la tête qu'il lui était peut-être arrivé quelque chose en détention, il ne supportait plus aucun contact et cela faisait des mois qu'il ne l'avait plus vue en compagnie de jeunes filles. Il ne voulait pas vraiment y croire, mais ne trouvait pas une seule autre excuse de valable pour expliquer son comportement.

Bill le regardait avec une imcompréhension totale dans les yeux et se mordait la lèvre, il aurait tellement voulu lui demander tout ce qu'il ne comprenait pas, mais comment remettre quelqu'un en confiance alors qu'il ne vous entend même plus ? Bill était persuadé que son fils tenait encore à lui, il n'avait pas oublié... Il se rappelait de ses chansons et sûrement de ses mots et de tout l'amour qu'il éprouvait, mais il les avait caché, enfouis quelque part en lieu sûr, à l'abri de... De quoi exactement ?

Tom monta précipitamment les escaliers pour aller s'enfermer dans sa chambre. Une chambre qui lui était encore étrangère, comme beaucoup d'autres choses. Il s'assit sur le lit et prit sa tête entre ses mains, mais ne tint en place que quelques secondes avant de se relever d'un bond et d'aller à son bureau se rouler un joint. Cela le détendra sûrement.

Trente minutes plus tard, Bill rentra dans la pièce complètement enfumée malgré la fenêtre grande ouverte. L'odeur caractéristique ne laissait pas de place au doute quant à la substance qu'inhalait son fils. Il se rapprocha de lui et s'accouda lui aussi à la balustrade. Ils regardaient tous les deux le ciel étoilé de ce début du mois de juillet. Il faisait bon, une douce brise caressait juste leurs visages. Bill approcha sa main pour prendre le joint entre ses doigts et le dreadé ne bougea pas, il n'était plus vraiment en état de faire quoi que se soit de toute façon, cela faisait une demie heure qu'il fumait bédo sur bédo à s'en péter la tête.

Bill tira une longue taffe jusqu'à s'en remplir les poumons et recracha la fumée lentement. Cela lui faisait un bien fou.

Tom : Tu fumes ?
Bill : Des fois... Tu les charges vachement.
Tom : Je sais.


Tom était trop défoncé pour penser à quoi que ce soit et trop fatigué pour bouger de dessus son petit balcon. Ses yeux se fermaient tout seuls et il frottait son visage contre ses bras pour tenter veinement de se réveiller, mais sans succés.

Bill : Pourquoi tu fais tout ça ?
Tom : Parce que.

Il était évident que Tom ne dirait rien ce soir, pas plus qu'il ne l'avait fait jusqu'à présent et sûrement comme il le ferait encore demain. Bill soupira un coup avant d'écraser le mégot dans le cendrier posé à ses pieds.

Bill : Va te coucher dans ton lit, t'es naze là.
Tom : Hm.

Bill attrapa son fils par le bras pour le soulever et l'aider à marcher jusqu'à son lit.

Tom : Arrete, lâche moi. Tu dois pas me toucher.

La phrase avait été murmurée, lâchée à peine dans un souffle. Tom n'avait même plus la force pour parler et encore moins pour le repousser, ce qui fit doucement rire son père. Il le fit s'asseoir sur le lit où Tom se vautra direct de tout son long sur le matelas dans un baillement sonore et des plus distingué. Bill lui ôta sa veste et ses chaussures avant de replacer la couverture sur son corps déjà endormi.

Bill : Pourquoi Tom ? Pourquoi t'es comme ça avec moi ?
Tom : Parce que... Il le faut.

Déjà le jeune homme s'endormait, se prélassant presque dans son lit, soupirant de bien-être. Il semblait heureux, mais était seulement défoncé. Son père le regarda un long moment entre la tendresse, la peine et la colère. Oui il était en colère contre lui-même, car il aurait du l'aider plus tôt, en faire encore plus, remuer ciel et terre, mais n'était-ce pas ce qu'il faisait depuis près de quatre ans ?

Il le regardait et à cet instant il aurait pu croire que rien n'avait jamais changé, mais il savait que c'était faux et que dès que le soleil se lèverait, la mauvaise humeur de son fils réapparaîtrait.

- - - -

Le petit déjeuné était prêt sur la table de jardin, Bill avait même préparé des crêpes ; Tom en raffolait. Le soleil reflètait sur l'eau de la piscine et au loin, le brun pouvait même apercevoir des petits lapins sauvages se faire courser par le chien, un boxer tout blanc avec un cocard marron à l'oeil, une pure beauté cet animal.

Tom : 'Lut.
Bill : Bonjour. Ca va ? Bien dormi ?
Tom : Hm.
Bill : Un peu vaseux ce matin ?
Tom : Arrête, j'ai l'impression d'avoir bouffé un kilo de farine tellement je suis pâteux.

Bill rigola et tendit un verre de jus d'ananas à son fils qui le but d'une traite. Tom regarda Tyla, sa chienne, et sourit.

Tom : Y en a au moins une qui s'éclate ici.
Bill : Ca c'est sur, ça fait plus d'une heure qu'elle court dans tous les sens. Elle a beau être en forme, je crois qu'après on va plus la voir de toute la journée.

Le dreadé s'était assis sur la chaise longue et commençait déjà à somnoler au soleil. Sa nuit avait été courte et passablement agitée, il s'était fait un bad trip digne de ce nom et s'était relevé plusieurs fois. Il se massait la nuque et les tempes pour essayer de se détendre un peu.

Bill : Pourquoi j'ai plus le droit de te toucher Tom ? Qu'est-ce qui t'es arrivé ? Dis moi.

Tom réouvrit les yeux subitement et regarda ses pieds. Il aurait tellement voulu lui dire la vérité...
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 20 Sep - 22:43

UNE GRATOUNETTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'AI PAS OSé LE METTRE DE PEUR DE PASSER POUR UNE GOURDE !! MAIS UIIII C'ESTAIT BIEN CAA, UNE SUBLIME GRATOUNETTE !! Peutettre THE Gibson lool


Mais que nous caches tu Tooom ?!
Tom : j'ai l'impression d'avoir bouffé un kilo de farine tellement je suis pâteux.

--' ui ben ca on le sait...
Tom : Ah

Ohlàlàà suiiteuuh !!!
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeDim 21 Sep - 0:20

ouais suite
qu'elle secret ???????
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yaniti
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 15:13

Ch. 3

Tom s'était redressé d'un coup et partait en direction de la maison.

Bill : Attends, excuse-moi, reste, je t'en prie.
Tom : Fous moi la paix.

Il redevenait froid et distant. Il ne dirait rien. Il ne disait jamais rien. Bill ne tenta pas de le retenir davantage malgré la peine que cela lui causait. Il avait éspéré tellement mieux. Il avait tout misé dans ce déménagement et commençait à douter sérieusement de son efficacité.

Il touillait tristement son café à l'aide de sa cuillère, complètement perdu dans ses pensées. Il parlait souvent à Julia dans ces moments là, où tout semblait lui échapper, où tout lui filait entre les doigts et où son fils s'éloignait toujours un peu plus de lui. Il lui demandait des conseils et du soutien, de la force et du courage, mais chaque jour il lui semblait en manquer un peu plus.

Quelques minutes plus tard, le brun s'engouffra dans la maison et s'allongea sur le canapé, un bras sur les yeux, juste pour se détendre un peu et oublier l'espace d'un instant tout ses malheurs.

Tom s'était enfermé un long moment dans sa chambre en écoutant de la musique et gratouillant un peu sur sa nouvelle guitare. Il jouait un peu au hasard, pinçant les cordes comme cela lui venait et ne cherchant à reproduire aucune mélodie particulière. Cependant, au bout de quelques minutes il se rendit compte qu'il jouait un morceau très précis. Un morceau que son père adorait, qu'il fredonnait tout le temps et que malgré lui, malgré le fait qu'il ne voulait pas, malgré le fait qu'il faisait tout pour ne pas y penser, malgré le fait qu'il s'éloigne et le repousse, il n'avait que lui en tête... Tout le temps, nuit et jour, à la maison ou en dehors, avec ses amis ou des filles, clean ou complètement défoncé, uniquement Bill occupait son esprit et embrouillait ses pensées.

Il aurait voulu enterrer la hache de guerre et lui dire tout ce qui le tracassait, lui avouer tout ce qui lui était arrivé, tout ce qu'il avait enduré, mais pour quoi faire ? Se rapprocher de lui ? Avoir confiance en lui ? Avoir besoin de lui ? Craquer devant lui ? Non... Jamais.

Tom se détestait d'être ainsi et de faire souffrir tout son entourage, de faire de la peine à son père, mais quoi qu'il fasse, il n'arrivait plus à le considérer comme tel. Il jeta sa tête en arrière et s'appuya contre le mur derrière lui en soupirant. Pourquoi est-ce que tout devait être aussi compliqué ?

Il déposa l'instrument à plat sur son lit, prenant toutes les précautions nécessaires pour ne pas qu'il tombe. Lentement, il posa le pied par terre, plus vraiment sûr de vouloir quitter cette chambre finalement. Lentement, il marcha jusqu'à sa porte, plus vraiment sûr d'avoir assez de courage. Lentement, il descendit les escaliers, plus vraiment sûr de vouloir l'affronter encore.

Il se retrouva devant le salon et n'osa plus bouger. Son père était là, allongé paisiblement dans le canapé. Il semblait dormir et ses cheveux longs et soyeux se répandaient partout autour de son visage.

Tom le regardait intensément. Pourquoi en avait-il autant peur ? Il ne le savait plus. Il ne comprenait plus d'où lui venait ce fouillis dans sa tête, depuis quand n'arrivait-il plus à faire face ? Tout l'effrayait, tout l'affolait, tout le perturbait et la plus facile des manières pour lutter contre cela avait été pour lui de fuir, de blesser, d'oublier.

Il s'avança silencieusement vers le sofa, sans faire de bruit, tremblant doucement et se pinçant les lèvres, serrant ses poings. Il resta planté devant Bill de longues minutes, debout et sans bouger de peur de le réveiller. Puis, sans même s'en apercevoir, il se retrouva à genoux à côté de lui. Sans même pouvoir le contrôler, il se retrouva avec des larmes au coin des yeux. Sans même essayer de l'arrêter, il se retrouva à pleurer sans bruit, sans sanglots.

Il avait la tête baissée et ses larmes tombaient une à une sur ses mains crispées. Il les regardait former de petites traces mouillées sur ses doigts et couler jusque sur son pantalon. A chaque larme qui coulait, ses mains se crispaient un peu plus sur le tissu de son jean.

C'est peut-être inconsciemment qu'il releva la tête sur son père pour le regarder et tout aussi involontairement qu'il attrapa les doigts fins du brun entre les siens. C'est à ce moment là, au moment où leur peau s'effleurèrent qu'il craqua vraiment. Il ne pouvait plus retenir le peu qu'il lui restait de force. Il s'effondra complètement secoué par les sanglots qui traversaient son coprs pour se coincer dans sa gorge.

Bill se réveilla, encore à moitié prit dans son rêve. En tournant la tête il put voir son fils à ses côté, sentir sa main dans la sienne et entendre le son de sa voix.

Tom : Pardonne moi, je suis tellement désolé pour tout, mais...

Tom avait la tête posée sur la main de son père, il la serrait tellement fort que Bill ne sentait même plus ses doigts, mais qu'importe ? Le brun hésitait entre bouger, réconforter son fils, le prendre dans ses bras, ou profiter encore quelques secondes de ce contact, presque insignifiant pour certain, juste une main enlacée, mais tellement plus en fin de compte.

Il pouvait sentir les larmes couler entre se doigts et le corps de Tom trembler contre le canapé, se soulever à cause de ses pleurs. Il l'entendait presque supplier de le pardonner. Il le voyait, mais n'arrivait pas vraiment à comprendre. Sûrement trop de changement. Sûrement encore un de ses rêves absurde. Sûrement...

Non, ce n'était pas ça. Il se releva d'un bond et prit Tom dans ses bras, l'enlaçant et le serrant du plus fort qu'il put, l'empêchant de se reculer et de s'enfuir. Il le maintenait contre lui et pleurait avec lui. Il était à califourchon sur ses jambes et ne pensait pas aux coups sur sa poitrine, aux cris de son fils pour qu'il le lâche, aux injures et aux larmes.

Bill : Dis-moi, raconte-moi, montre-moi, mais ne pars pas.

Pendant de longues, très longues minutes pour Tom, son père l'emprisonna de ses bras, de tout son corps et à bout de force, il se laissa faire, ne se débattit plus et cessa de pleurer.

Bill lui parlait inlassablement et inlassablement Tom s'enfonçait dans son silence. Les mains du brun agrippaient fermement le tee-shirt, près à le retenir si jamais Tom tentait de s'échapper... Mais celui-ci ne bougeait plus.

Le père ne pouvait pas savoir qu'en ce moment, le jeune homme s'enivrait de son parfum et essayait d'en retenir la moindre nuance, imprimait en lui le contact de ce corps contre le sien, mémorisait la chaleur, la sensation et la douceur de ce toucher.

Bill : Je t'en prit Tom, ne reste pas comme ça. Parle-moi. Arrête de me repousser et fais-moi confiance. Je ferais tout pour t'aider, te soutenir ou tout ce que tu pourrais avoir besoin, mais ne me rejette pas.

Le dreadé ne répondit pas, ne le repoussa pas, ne le rejeta pas... Il ne faisait d'ailleurs plus rien hormis réfléchir. Son cerveau allait à cent à l'heure et il analysait toutes les possibilités, mais dans tout ce qu'il entre-voyait, il n'y avait jamais l'option vérité.

Tom : Je peux pas... Je peux pas te le dire. C'est... Impossible.
Bill : Je peux tout entendre Tom, je suis ton père et quoi que tu me dises je serais là.
Tom : Justement.
Bill : Pardon ?
Tom : Je... Rien. Lâche-moi maintenant. S'il te plait.

Tom avait reposé sa tête sur son épaule, enfouit son visage dans son cou, profitant dans dernières secondes de cette étreinte qui serait la seule et l'unique, qui serait la dernière... Trop douloureuse pour recommencer, trop forte pour oublier, mais trop malsaine pour aimer réellement tout ce qu'il pouvait ressentir.

Bill aurait voulu plus, plus de confiance et plus de force, peut-être pour l'obliger à tout avouer, à tout sortir, ses démons et ses peurs... Mais il se contenta de desserer ses bras. Ils ne se séparèrent pas pour autant et Bill fut surprit, agréablement étonné que son fils ne le repousse pas violemment. Ils restèrent ainsi quelques instants, joue contre joue. Il ne pouvait pas savoir que Tom fermait les yeux tout comme lui et savourait chaque seconde de ce temps qui filait trop vite.

Le brun se recula un peu, laissant un froid glacial derrière lui. Un froid qui envahissait le corps de Tom plus vite qu'il ne l'aurait souhaité. Il se sentait si bien dans les bras de son père qu'il aurait voulu y mourir et ne plus jamais avoir à souffrir.

Tom sursauta un peu, des mains chaudes et douces encadraient son visage et un front se plaqua contre le sien. Il pouvait sentir le souffle de son père sur ses lèvres et cela le rendait complètement fou. Il referma les yeux et une goutte d'eau salée roula jusque sur le pouce de Bill. Celui-ci essuya délicatement la joue et embrassa tendrement le passage de cette larme solitaire, jusqu'à remonter sur l'oeil.

Bill sentit son fils frissonner, sans doute plus que de raison, mais il n'aurait pu jurer à cet instant que lui non plus n'avait pas réagit trop fortement à ce contact... Cela faisait tellement longtemps. Le blond attrapa la chemise de son père entre ses mains, sur les hanches, et serra, serra tellement que ses doigts en devenaient blancs.

Bill : Je t'en prie, reparle-moi comme avant. J'en peux plus. Tu me manques tellement Tom. Si ta mère avait été...
Tom : Mais merde arrête avec ça. Laisse les morts où ils sont.

Tom avait repoussé son père violemment et c'était relevé d'un coup. Ses jambes étaient endolories d'avoir été ainsi malmenées et il avait du mal à rester debout.

Bill : Arrêtes Tom, pourquoi tu réagis comme ça ?
Tom : Je suis désolé d'être resté à sa place, je suis désolé de ne pas être elle, qu'elle soit morte par ma faute, mais moi je suis là et je ne serais jamais comme elle, je serais jamais aussi bien qu'elle...
Bill : Tom...
Tom : Mais est-ce que tu pourrais m'aimer juste pour moi, même si je suis un garçon et même si je lui ressemble de trop ?

Les larmes du jeunne homme avaient redoublé d'intensité. Il se livrait entièrement, se mettait à nu devant son père et déballait tous ses sentiments. Bill était pétrifié, son fils pensait donc cela, il avait laissé son fils penser cela. Il était horrifié. Il se mordait la lèvre, parfaitement incapable de dire quoi que ce soit, le regardant tremblant. Tom serrait les poings et baissa les yeux, en avait sûrement trop dit, mais ne pouvait plus s'arrêter.

Tom : J'en ai marre d'être que le résidu de quelque chose, le souvenir d'une personne morte, j'en peux plus que tu ne vois qu'elle à travers moi...
Bill : Je... Non, Tom, jamais... Jamais je n'ai pensé ça. Tu es mon fils et jamais je n'ai vu en toi juste son souvenir... Jamais. Je t'aime et je t'aime toi, pas le fils de Julia, mais toi Tom, mon enfant, mon sang... S'il te plait crois-moi.
Tom : Mais je veux pas que tu m'aimes comme ça bordel.

Tom avait crié sa phrase et écarquillait à présent les yeux, conscient de ce qu'il venait de révéler. Il se retourna et partit en courant vers la porte d'entrée qu'il claqua au passage. Bill ne chercha pas à le suivre. Il restait paralysé sur place, pas vraiment sûr d'avoir bien comprit. Il ne réalisait pas réellement ce qui venait de se passer, mais savait qu'il devait mettre les choses au point, que quelque part, il y avait une mauvaise note qui s'était glissée dans la partition et qui traînait pour faire déraper la musique à chaque fois.

Pendant de longues heures, Bill essaya de comprendre et de se refaire le film de la conversation dans sa tête pour savoir si tout était bien comme il le pensait... Et il ne lui restait plus aucun doute. Tom avait des sentiments... Et sûrement pas les bons à son égard.

Il tourna longtemps en rond dans le salon et regardait toutes les deux minutes la pendule. Déjà trois heures que son fils était partit et franchement il n'arrivait pas à se calmer. Plus il réfléchissait pour expliquer à Tom que ce qu'il ressentait n'était pas de l'amour et plus il pataugeait dans la semoule.

Et si Tom l'aimait vraiment ? Réellement ? Plus qu'un père ?

Bill avait du mal à concevoir une telle chose, jamais il n'avait pensé à une telle chose. Comment est-ce que cela était-il arrivé ? Avait-il fait en sorte que cela se produise ? Avait-il été trop proche, trop fusionnel avec son fils pour que celui-ci en mélange ainsi les sentiments ?

La nuit était tombée dehors et les étoiles brillaient dans le ciel quand Bill décida de sortir de la maison. Il ne comptait pas aller chercher Tom, il n'avait aucune idée d'où il pouvait être, cela n'aurait servit strictement à rien.

En ouvrant la porte, il se modit de ne pas l'avoir fait plus tôt. Tom était assit sur les marches du péron. Il ne se retourna même pas et approcha ce qui semblait être un stick à sa bouche. Dans la nuit, Bill avait eu du mal à distinguer, mais l'odeur trahit le contenu de cette pseudo cigarette. Il vint s'asseoir à côté de son fils et celui-ci ne broncha pas. Il savait sûrement qu'il ne pourrait pas échapper à cette discussion longtemps, mais avait espéré secrètement que son père lâche l'affaire.

Bill : T'as chopé ça où ?
Tom : Dans ma poche.
Bill : Et ça ?

Bill avait montré la bière que Tom avait à ses pieds d'un mouvement de tête.

Tom : Dans la cave.

Le dreadé semblait stone, mais pas encore complètement déchiré. Il tirait de longues taffes sur son joint et recrachait la fumée lentement. Il avait les coudes sur ses genoux et sa tête posée sur l'une de ses mains. Il n'avait encore pas une fois regardé son père et ne comptait sûrement pas le faire de sitôt.

Bill : Ecoute Tom...
Tom : Non. Pas ce soir et je sais déjà ce que tu vas me dire. Je préfère aller me coucher.

Tom s'était relevé, mais déjà Bill attrapa sa main et la tira assez brusquement pour le faire se rasseoir.

Bill : Tu restes là et on parle, que tu le veuilles ou non.
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yaniti
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 15:13

Ch. 4

Bill avait fait preuve d'une autorité soudaine et cela avait un peu choqué son fils, n'en n'ayant plus vraiment l'habitude. Tom avait dégluti péniblement et attendait, ni l'un, ni l'autre n'osant entamer la conversation. Le sujet était pire que délicat et Bill ne voulait surtout pas brusquer le jeune homme.

Bill : Écoute Tom...

Le brun parlait d'une voix douce et chaleureuse, ne faisant aucun mouvement brusque et n'osant à peine regarder son enfant... Pas qu'il avait honte des sentiments de Tom, mais sans mentir, cela le gênait un peu. Comment accepter aussi soudainement une telle révélation ? Cependant le blond ne le laissa pas finir sa phrase, lui coupant la parole et parla tout en se levant.

Tom : Non, je sais très bien tout ce que tu vas me dire... Que je me trompe... Mais j'y ai déjà pensé depuis longtemps, c'est pas d'hier que... Je ressens tout ça. Je sais que c'est nul, mais je n'y peux rien et crois-moi, j'aurais préféré mille fois aimer une vieille ou même un mec quelconque plutôt que mon propre père, mais c'est comme ça. Je sais que je te dégoûte et rassure toi, je me dégoûte également. Tu n'as pas besoin d'essayer de faire le psy ou de te montrer compréhensif, c'est pas la peine, j'ai dépassé ce cap depuis un moment. Tout à l'heure j'ai craqué, mais ça n'arrivera plus... Tu n'as pas à t'en faire pour ça. Je sais parfaitement que tu ne m'aimeras jamais comme ça, tu n'as pas à essayer de m'expliquer, je l'ai déjà compris.

Tout le long de sa tirade, le dreadé n'avait pas relevé la tête, préférant regarder ses pieds ou les arbres au loin plutôt que la personne qu'il avait devant lui. Faire face était juste trop dur... Il n'y arrivait pas. Il aurait espéré au fond de lui un geste de son père, au moins pour lui montrer qu'il ne lui en voulait pas, que, comme il le jurait depuis des années, quoi qu'il arrive il serait là... Mais il ne lui laissa le temps de rien et partit précipitamment dans sa chambre.

Bill était resté bouche bée. Son fils n'était plus un enfant, loin de là, mais commençait la vie du côté le plus difficile. Il ne savait absolument pas comment réagir face à l'aveu qu'il avait entendu, la déclaration qu'il venait de recevoir... Il aurait aimé le prendre dans ses bras, mais ignorait l'interprétation qu'aurait pu donner Tom à ce geste. Il ne voulait pas lui donner de faux espoirs, mais ne voulait pas non plus le blesser davantage. Il ne voulait pas le laisser espérer, mais ne voulait pas lui interdire d'aimer, même si cela devait être lui... Il était complètement perdu...

Que faire dans une telle situation ?

Jamais il n'avait lu de telles histoires, ou même entendu parler de choses similaires. Il n'avait aucun savoir dans ce domaine et l'amour était un sujet assez lointain pour lui... Alors l'inceste...

Il resta une bonne partie de la nuit assis sur cette marche à penser. Lorsqu'il commença à tomber de sommeil, il se décida enfin à regagner son lit. Il ne prit même pas la peine de se déshabiller, se faufilant ainsi sous les couvertures pour se réchauffer.

Il fut réveillé le matin par les rayons de soleil sur son visage et se flagella mentalement de ne pas avoir fermé les volets en se couchant. Il se tourna plusieurs fois dans son lit et essaya même de se rendormir en ramenant la couette sur son visage, mais décidément, il avait l'esprit trop occupé pour pouvoir retourner dans les bras de Morphée.

Il se leva et descendit les marches de l'escalier un peu à l'aveuglette, les yeux finement plissés à cause de la lumière qui l'éblouissait encore. Il passa devant le salon pour se rendre dans la cuisine, mais là, par la porte fenêtre ouverte, il pouvait voir Tom en train de déjeuner. Il hésita quelques secondes avant de s'avancer vers la terrasse et de s'asseoir à ses côtés. Bill ne put s'empêcher de sourire... Des années qu'il n'avait pas vu son fils ainsi, les dreads retombantes sur ses épaules et habillé d'un simple survêtement.

Bill : Bonjour.
Tom : 'Lut.

Le dreadé ne savait où regarder tellement il était mal à l'aise. Ses yeux était passés de son père à son chien en passant par tout un tas de choses, pour finalement se poser sur son chocolat fumant.

Bill : Elles ont poussées.
Tom : Quoi ?
Bill : Tes dreads. Elles sont longues et belles. Tu les entretiens bien.
Tom : J'essaie.
Bill : Merci d'avoir préparé le petit dej'.
Tom : Hm.
Bill : Tom, Je...
Tom : Non, s'te plait. J'aimerais qu'on ne reparle pas de tout ça. Je sais plus vraiment ce que j'ai pu dire hier soir, j'étais pas très frais, mais je veux pas revenir là-dessus.
Bill : Très bien. Si tu veux, mais est-ce que tu penses que ce serait possible de retrouver une relation normale entre nous, enfin je veux dire, moins tendue et conflictuelle que ce que ça a été depuis quatre ans ?
Tom : J'en sais rien, c'est... Pas facile pour moi.
Bill : Hm. Je comprends.

La fin du déjeuner se déroula tranquillement, sans trop se parler, mais au moins ils étaient ensemble, ne criaient pas et ne se faisaient pas la gueule. C'était déjà un bon début, non ?

- - - -

Les journées passaient, toutes semblables. Tom restait dans sa chambre, préférant ne pas trop croiser son père qui, lui, tournait en rond dans la maison. L'atmosphère était nettement plus calme que tout ce qu'ils avaient connu depuis longtemps. Malgré le malaise ambiant, Tom semblait plus serein, sûrement soulagé finalement que Bill sache la vérité au sujet de ses sentiments.

Il avait angoissé, stressé, flippé, enfin tout ce que voulez, mais Bill avait simplement bien pris la chose. Bien sûr il ne lui avait pas sauté dans les bras, mais il ne l'avait pas rejeté, il ne le regardait pas avec un air de dégoût sur le visage, il ne l'ignorait pas... Non, rien de tout ce que Tom avait redouté ne s'était produit.

Cependant, il n'osait toujours pas l'affronter. Le regarder en face était encore trop dur et sentir ses yeux sur lui le faisait frémir encore plus que d'habitude... Il devait laisser le temps faire les choses.
Contre toute attente, pour que ses journées soient moins longues, il avait commencé les cours que son père avait commandé sur internet. Il n'avait pas beaucoup de lacunes malgré les mois passés dans la rue à traîner et les leçons s'enchaînaient rapidement.

- - - -

Cela faisant maintenant une semaine qu'ils ne se croisaient qu'à peine dans la maison et ne se parlaient pas plus. Bill commençait à encaisser la nouvelle et même à s'y faire. Il comprenait à présent pourquoi Tom ne supportait plus l'évocation de sa mère... Il en était simplement jaloux. Il comprenait que depuis quatre ans, son fils avait souffert en silence, en se méprisant d'avoir de tels sentiments honteux et malsains.

Bill se détestait... Il aurait du voir, sentir le malaise de Tom, comprendre ce qui se passait et l'empêcher. Il aurait du se rendre compte que son fils ne le regardait plus pareil. Il aurait du pouvoir stopper l'évolution de cet amour... Mais il n'avait rien vu et Tom s'était enfoncé chaque jour davantage dans son malheur, ne pouvant le partager avec personne, ne pouvant le fuir, ne pouvant l'oublier.

Bill s'était longuement remis en question, finissant sur la conclusion qu'il avait complètement merdé dans son rôle de père, mais il comptait se rattraper...

Il monta les escaliers et frappa contre la porte de Tom... Qui ne répondit pas. En rentrant dans la pièce, Bill pouvait voir son fils allongé de tout son long sur le lit, encore sous la couette, laissant apercevoir ses épaules et le haut de son torse dénudé, les mains derrière la tête et la musique à fond dans ses tympans... Pas étonnant qu'il n'ai pas entendu frapper.

La pièce n'était pas vraiment sombre, juste de fins rideaux empêchaient le soleil de rentrer complètement dans la chambre. Le jeune homme ne dormait pas, il battait le rythme de la musique avec son pied, entrainant la couverture dans son tempo. Bill pouvait même l'entendre faiblement fredonner et se pinça les lèvres pour s'empêcher de sourire trop béatement.

Il s'approcha du lit doucement et s'assit dessus, son propriétaire ne s'en aperçu même pas, sûrement trop pris dans sa musique. Par contre, il sursauta violemment en sentant une main sur son épaule et s'assit dans son lit tout en tenant fermement les draps contre lui.

Bill leva les bras au ciel en s'excusant. Il n'avait pas voulu lui faire peur, mais n'avait pas imaginé une telle réaction de sa part. Il avait l'air complètement paniqué et se calmait difficilement. Le brun se voulait doux et rassurant mais n'arrivait pas à apaiser les peurs de son fils. Il fallu quelques longues minutes à celui-ci pour enfin reprendre le dessus.

Il était là, assis dans son lit, les genoux repliés contre sa poitrine et les mains cachant ses yeux. Il ne pleurait pas, mais semblait vouloir s'empêcher de voir ses démons... Comme ci de rien était, il retira ses doigts et regarda son père.

Tom : Qu'est-ce tu voulais ?
Bill : Je... Heu, je voulais te demander un truc.

Tom portait vraiment à merveille le masque de l'indifférence, comme si rien ne s'était passé, il parlait à son père, semblant ne même pas s'en souvenir.

Bill : ... Mais qu'est-ce qui vient de se passer là ? C'était quoi cette réaction ? Tu as peur de quoi comme ça ? Dis-moi.
Tom : Non !

Son ton était ferme et sans appel, froid et glacial. Est-ce que Bill pouvait réellement laisser passer cela aussi facilement ? Quelques chose de terrible avait du se produire pour qu'il soit à ce point paniqué par un simple contact... Et encore une fois, Bill n'avait rien vu, encore une fois Bill était passé à côté, encore une fois il n'avait pas compris quelque chose. Comment avait-il fait pour passer à côté de tout ça ?

Tom faisait inlassablement le même même mouvement de la tête « non ». Il ne dirait rien, il ne le voulait pas, il ne le pouvait sûrement pas. Bill avait fait un geste pour le prendre dans ses bras, mais Tom l'avait arrêté, stoppant le mouvement en plein élan d'un revers de la main... Violent, plus qu'il ne l'avait voulu, mais il ne pouvait faire autrement, c'était plus fort que lui.

Les souvenirs étaient remontés à la surface beaucoup trop vite, trop nombreux, trop brûlants et trop sanglants. Il avait essayé de tout oublier, mais avec le temps il avait compris... C'était impossible. Sa vie avait été marquée au fer rouge. Sa haine et sa rage l'assaillant contre sa volonté. Il se sentait de nouveau dériver, passer du mauvais côté, engloutit par la peur et sa colère.

Son corps était parcouru de tremblements et de frissons et Bill sentait ses yeux se remplir de larmes inexorablement. Ne pouvait-il vraiment plus rien ? Malgré le rejet de son fils, il le prit dans ses bras. Malgré les coups de son fils, il resserra son emprise sur son corps. Malgré les injures de son fils, seuls des mots doux et réconfortants sortaient de sa bouche.

Tom était complètement à bout, Bill ne l'écoutait plus et ne le lâchait pas plus. Avant, c'était tellement facile de l'éloigner, pourquoi n'y arrivait-il plus ? Pourquoi tous ses remparts cédaient les uns après les autres ? Pourquoi ses sentiments décidaient-ils de le trahir de la sorte ? Pourquoi maintenant ?

Tom : Je t'en supplie... Arrête.
Bill : Non Tom, je veux pas te perdre, pas encore. Je veux plus te laisser seul et te voir souffrir. Je t'en prie, aies confiance en moi...
Tom : Je peux pas, je veux pas. Tout ça... C'est le passé.
Bill : Non, rien n'est fini pour toi, je le vois bien, cela te tourmente, alors je ne te lâcherais pas. Je ne referais pas les mêmes erreurs. Parle-moi.
Tom : ... Laisses-moi le temps, s'il te plait.

Tom ne se débattait plus, il avait laissé tomber les armes. Il lui en parlerait... Un jour. C'était comme une promesse entre eux, bien plus forte que des mots, un regard plus intense que n'importe quelle parole.

Tom : Tu étais venu pour quoi ?

Tom ne se détachait pas de l'emprise de son père pourtant moins forte. Celui-ci sentait qu'il devait s'éloigner, que son fils ne ressentait pas cette étreinte de la même façon, qu'il en profitait plus que de raison, mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Il ne savait toujours pas comment le repousser et ce contact était au moins autant apprécié par l'un que par l'autre, certes différemment, mais qui est-ce que cela pouvait bien gêner finalement ?

Bill se crispa un peu en sentant un bras de son fils passer dans son dos pour l'étreindre à son tour, doucement, tremblant, hésitant, mais le brun ne bougea pas. Il voulait croire qu'ils pouvaient encore être un père et son fils... Illusion ?

La main, lentement, remontait le long de sa colonne jusqu'à effleurer les longs cheveux lisses du brun, jouant timidement avec du bout des doigts... Il devait l'arrêter.

Tom s'en voulait, ne voulait pas céder à ses envies, mais c'était incontrôlable. Il avait eu tellement de mal à s'écarter ainsi de lui... Lui qu'il aimait plus que tout, lui qu'il considérait bien plus que son père, comme le seul qu'il aimait sincèrement. Il se shootait de son l'odeur, douce et enivrante, sucrée et épicée à la fois. Il perdait les pédales...

Bill sentit le souffle de Tom dans son cou et son nez frotter contre sa peau... Il devait l'arrêter.

Le cœur du blond battait à tout rompre, il ne voulait pas... Mais ne cessait pas. Il n'en pouvait plus de se retenir, il n'arrivait plus à se maîtriser. Il avait mit des barrières entre eux, dressé des barricades, érigé des miradors aux quatre coins de son cœur. Cela faisait tellement longtemps qu'il luttait pour tout noyer au fond de lui et un simple contact réduisait tous ses efforts en miettes.

En sentant les lèvres chaudes de son fils le dévorer et ses dents mordre délicatement son oreille, il frissonna... Mais l'arrêta.

Tom n'y croyait plus depuis longtemps et Bill venait de le découvrir... C'était un rêve, une douce utopie de penser qu'ils pouvaient encore être une famille.
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 15:53

O_O Yaniti c'eeest.. toujours vachement bien écrit, c'est tres beau :p Mais.. je dois t'avouer que ca me fait quand même bizarre.. Entre frere je m'y suis faite, mais... pere et fils, c'est duur, néhanmoins je reste fidele lectrice ! SUITE !!
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 16:21

bah je kiff lire une foi deux fois trois fois je ne m'en lasse jamais
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 27 Sep - 10:37

Ch. 5

Bill repoussa doucement son fils, mais il ne se laissa pas faire. Il resserra son bras autour de sa taille et enfouit son visage dans son cou. Le brun pouvait sentir les larmes couler silencieusement sur sa peau et finir par mouiller son tee-shirt.

Tom : Excuse-moi, je suis tellement... Désolé. Pardon.

Que faire ? Comment réagir ?

Bill avait les doigts crispés sur les épaules de Tom, tiraillé entre le désir de prolonger cette étreinte ou de l'abréger. Il était perdu. Il aurait aimé enlacer son fils, mais pas donner de faux espoirs à une personne amoureuse. Où pouvait se situer la limite ? Où définir les frontières de ce qui pouvait être accepté ou pas ? Comment reconnaître ce qui est trop de pas assez ?

La père écarta le jeune homme de son corps qui laissa retomber lentement ses bras, conscient qu'il était allé beaucoup trop loin. La tête baissée, ses dreads cachant sûrement sa peine... Il se résignait. Bill releva son visage à l'aide de son index, mais Tom ne le regardait pas, peut-être trop honteux de ses gestes.

Bill : Tom, ne t'en fais pas, c'est... Pas grave, enfin, je ne t'en veux pas, mais... Tu ne dois pas recommencer ce genre de chose. S'il te plait.
Tom : Je sais.

Tom n'avait qu'à peine murmuré ces mots et une larme était tombée de ses yeux lorsqu'il les avait refermé. Comment surmonter tout ça ? Il n'en avait aucune idée. Il était heureux d'une certaine façon car il pouvait de nouveau être proche de son père, mais cela le faisait également souffrir car il pouvait de nouveau être proche de son père...

Comment faire face avec de tels sentiments contradictoires ? Il en voulait tellement plus, mais se méprisait de n'avoir pourtant pas pu se contrôler pour si peu. Il voulait le toucher, mais refusait tout contact. Il voulait tout, mais ne pouvait rien, car il ne réussissait plus à se retenir.

Bill : Tu te prépares, on bouge en ville, OK ? Ça fait une semaine qu'on est cloîtrés ici.
Tom : Hm.

Bill se voulait joyeux et entraînant, passer à autre chose et peut-être retrouver une complicité sans ambiguïtés, c'est ce qu'il espérait tout au fond de lui. Arriverait-il à faire oublier à Tom ses sentiments ? Il allait au moins essayer.

Il se releva du lit pour laisser à son fils le temps de se préparer tranquillement, repartant vers la cuisine pour déjeuner. La journée avait démarrée bizarrement, mais peut-être finirait-elle mieux... Enfin, moins compliquée.

- - - -

Tom marchait lentement derrière son père, regardant le sol défiler sous ses pieds, admirant toutes les couleurs différentes des chewing-gum le jonchant, ne jetant aucun coup d'œil aux boutiques pourtant parfaitement adaptées à son style.

Bill s'arrêta brusquement et se retourna, son fils manquant de justesse de lui rentrer dedans, mais le brun était toujours souriant.

Bill : Je vais m'acheter des clopes, tu en veux ?
Tom : Ouais s'il te plait.

Malgré les circonstances, Bill était heureux... Son fils lui parlait normalement, lui répondait sans hurler, sans l'injurier, sans se sauver. Il était persuadé que les choses allaient s'arranger, il voulait y croire de tout son cœur.

Bill s'éloigna, laissant Tom seul dans la rue, pas que ce soit un réel problème puisqu'il avait l'habitude depuis longtemps de traîner. Cependant, en ressortant du bureau de tabac, le brun paniqua un peu... Il avait disparu. Il ne le voyait nul part.

Il courut un peu à droite à gauche, essayant de garder un calme relatif. En moins de cinq minutes il angoissait totalement jusqu'à passer devant une petite rue déserte, enfin presque. Tom se trouvait là en compagnie d'un jeune homme, sûrement un dealer au vue de l'échange qu'ils étaient en train de faire. Quand le jeune homme aperçu l'adulte à quelques mètres d'eux, il prit la fuite, les jambes à son cou et Tom se retourna pour tomber nez à nez avec son père. Il sursauta sous le choc de cette surprise avant de souffler fortement.

Tom : Putain tu m'as foutu les boules, je croyais que c'était les flics.
Bill : Il aurait mieux valu pour toi.
Tom : Hein ?
Bill : Viens, on rentre.
Tom : Arrêtes, qu'est-ce tu me fais là ? Toi aussi tu fumes.
Bill : Oui, mais moi je suis assez intelligent pour pas me faire prendre en train d'acheter de la drogue.
Tom : Oui, bah c'est bon, c'est pas grave, c'est que toi.

Bill se retourna d'un coup, le regardant droit dans les yeux.

Bill : « Que moi » ? Ça fait toujours plaisir. J'espère que tu dragues les nénettes mieux que ça...

Ils rougirent en même temps, le brun avait parlé sans trop réfléchir et se rendait compte à présent de la grosseur de l'ânerie qu'il venait de sortir. Tom avait écarquillé les yeux et ne pouvait à présent plus lâcher son père du regard, il était gêné et ne savait vraisemblablement comment se sortir de cette situation.

Bill : Je... Enfin, non, c'est pas ce que je voulais dire, mais... Je...

Tom, pour toute réponses, se mit à rire aux éclats. Voir son père ainsi troublé le faisait littéralement mourir de rire et ce fut contagieux car Bill fit de même. Ils rirent jusqu'à en pleurer et se tenir le ventre.

Une fois calmé, le dreadé se redressa, commençant déjà à partir...

Tom : Et t'inquiètes pas, je n'ai aucun souci niveau drague, ma tronche suffit généralement à les faire tous craquer.
Bill : J'en doute pas... Tous ?

Tom pressa le pas et Bill n'insista pas, s'il ne voulait pas en parler il n'allait pas le forcer, mais il ne pouvait s'empêcher de se pincer les lèvres à l'idée de l'imaginer avec un garçon. Il avait du mal... Il n'avait pas réfléchit à ce que le fait que Tom l'aime impliquait jusqu'à présent... Il était bi ?

Il marchèrent un long moment dans les rues, tournant au grès de leur humeur, flânant sans but réel. Ils découvraient la ville ensemble et l'atmosphère était on ne plus joyeuse... Ils riaient et réussissaient à se parler sans détours, sans accrocs et presque sans gêne. Bien sûr ils n'abordaient aucun sujet délicat, mais il fallait qu'ils se réapprennent tranquillement, à leur rythme.

Ils mangèrent dans un petit resto sans prétention mais délicieux. Bill s'inquiétait un peu, Tom n'avait qu'à peine touché à son assiette et quand il lui avait demandé, le dreadé avait juste répondu « pas faim ».

En début d'après midi, Bill avait dit à son fils qu'il devait aller faire les courses pour la maison, mais Tom avait gentiment décliné l'invitation de l'accompagner. Il se retrouvait donc seul et errait de ci de là, jusqu'à apercevoir une bande de jeunes gens un peu plus loin. Il ne connaissait personne ici à part le dealer à qui il avait eu affaire un peu plus tôt et au fond, il était timide.

Il passa à côté d'eux sans trop les regarder, mais une jeune fille plutôt mignonne l'interpella.

Fille : Eh beau gosse, t'es tout seul ?
Tom : Non, tu vois pas, on est plein dans mon froc ?

Le groupe rit un peu, la fille était vexée, elle devait être l'une des meneuses et n'aimait vraisemblablement pas se faire rembarrer de la sorte, mais le blond s'en moquait complètement.

Gars : Salut, moi c'est Matt, t'as des trucs de prévu ? Sinon viens avec nous.

Le dit Matt avait serré la main du nouveau venu en le tirant un peu dans la bande. Il avait l'air vraiment sympa et plutôt pas mal, quoi que trop petit au goût de Tom. Tous se présentèrent, il y avait donc Matt, un certain Gus, un Georg qui avait l'air drôle et déconneur, Stephen... Lui était carrément bandant « de la viande fraîche » fut ce que Tom pensa et le regardant, sûrement trop intensément car celui-ci tourna la tête en rougissant « tiens j'ai peut-être une chance avec lui, il a pas l'air hétéro à cent pour cent », puis les filles se présentèrent à leur tour, jouant toutes de leurs charmes pour essayer de faire craquer le nouveau.

Sally, elle était très belle et c'est la seule que Tom remarqua vraiment, les autres étaient un peu quelconque à son goût, mais elle... Elle était superbe. Malheureusement pour lui, elle semblait en couple avec Gus... « merde »

Au bout d'une heure à parler avec eux, le blond se sentait parfaitement à l'aise et les suivit donc dans un bar d'à côté. Leur repère d'après leur dire, était un endroit branché, plein de monde, avec de la bonne musique et des gens qui dansaient collé-serré. Il y faisait chaud et l'odeur d'alcool et de tabac avait envahit le nez de Tom à peine avait-il franchi la porte... Il aimait ça.

Bien-sûr il était mineur, bien-sûr il ne pouvait officiellement pas boire, mais ce qu'il avait dans les poches l'aidait à passer une bonne soirée et les verres de ses nouveaux amis circulaient librement et certains étaient majeurs...

Tom se faisait ouvertement draguer, aussi bien par des filles que des garçons, il était très populaire et le savait parfaitement bien, cependant, personne ne l'intéressait réellement. Oui il aimait son père, mais ne s'était jamais refusé une partie de jambe en l'air sachant que ses sentiments étaient à sens unique et sans espoir.

Son attention fut attirée par un homme au fond de la salle qui semblait le regarder depuis déjà un petit moment, il s'en approcha, sensuellement. Tom puait le sexe et tout le monde le remarquait, mais très peu pouvait se vanter de l'avoir eu. Il s'assit sur le tabouret en face de l'inconnu, le fixant dans le blanc des yeux et prit son verre, contenant ce qui semblait être de la vodka, et commença à le boire, sans lâcher le regard de l'autre. Il le reposa en se léchant les lèvres pour rattraper une goutte d'alcool... L'homme n'en avait pas loupé une miette...

Tom : Je te plais ?
Homme : Et comment !
Tom : Tu t'appelles ?
Homme : Will.

Tom approcha sa main et retira le bonnet sur la tête du fameux Will et un sourire se mit à orner ses lèvres... L'homme n'avait pas bougé et s'était laissé faire. Apparemment ce que ce que Tom voyait avait l'air de lui plaire...

Tom : Enchanté, moi c'est Tom.

Ils se serrèrent la main et pour le reste, tout était clair entre eux. Ils se levèrent ensemble pour aller danser un peu. Celui qui allait devenir le nouvel amant de Tom était assez grand, mince et brun... Les cheveux longs. Il semblait avoir une vingtaine d'années. Il avait les mains douces et déjà celles-ci se baladaient sur le dos du blond, les rapprochant un peu l'un de l'autre. Will avait l'air pressé, mais Tom, lui, prenait son temps... Il avait tout son temps et rien qui ne l'attendait après ça... Autant faire durer.

L'homme devenait entreprenant et Tom n'aimait pas spécialement se donner en spectacle, il le calma donc en lui disant qu'il finirait chez lui à condition de ralentir ici. C'est ce moment que choisit Bill pour appeler son fils. Lorsque ce dernier répondit, le bruit de fond était beaucoup trop fort pour qu'il puisse entendre quoi que ce soit, il sortit donc un instant du bar. L'air frais lui fouetta le visage, ils étaient pourtant encore en plein mois de juin, les soirées auraient du être chaudes à cette heure-ci.

Bill : T'es où ?
Tom : Dans un bar pourquoi ?
Bill : Je... Avec qui ?
Tom : Des jeunes que j'ai rencontré tout à l'heure.
Bill : Tu veux que je vienne te chercher ? Il va commencer à se faire tard là... J'aimerais que tu tardes pas trop.
Tom : Tu joues au père là ?
Bill : Tom !!
Tom : Ok ok, c'est bon t'inquiètes je rentre bientôt, je me débrouille.
Bill : Ok. A toute.
Tom : Ouais.

Will était sorti à la suite de Tom et s'était allumé une cigarette en attendant, pendant que le blond tirait sur son joint. Il se fit la remarque à lui-même qu'il fumait sûrement de trop...
Le brun coupa le silence qui s'installait, il avait entendu toute la conversation et se posait à présent quelques questions.

Will : Tu dois rentrer ?
Tom : Hm. Désolé, ce sera pour la prochaine fois.
Will : Tu as... Quel âge ?
Tom : Bientôt 17.
Will : Merde.

Tom sourit un peu à cette réplique et le regarda... Il était vraiment pas mal, oui c'était une pâle copie de son père, mais c'était mieux que rien.

Tom : T'inquiètes c'est bon, y a pas de problème.
Will : Sûr ?
Tom : Si je te le dis.
Will : Je te raccompagne.
Tom : Ok. Merci. Je vais prévenir les autres.

Cela faisait peut-être à peine quelques heures qu'ils les connaissaient, mais il ne voulait pas les perdre de vue, ils avaient l'air bien ces mecs. Il rentra donc une dernière fois dans le bar à la recherche du premier venu et cela tomba sur Gus.

Tom : Bon, je m'en vais. A une prochaine fois peut-être.
Gus : Comment ça peut-être ? File moi ton numéro on s'appelle.

Ils échangèrent donc leurs numéros et Gus commençait à rougir un peu, ne sachant trop comment agir apparemment. Le dreadé rigola un peu devant la maladresse de son nouvel ami

Tom : Quoi ?
Gus : Tu... Pars avec ce mec ?
Tom : Oui... Ça te dérange ?
Gus : Non, non, du tout, c'était juste de la curiosité.
Tom : Ok. Allez, à plus.

Il se dire au revoir et Tom retrouva Will qui l'attendait dans sa voiture. En route, le brun avait passé sa main dans le pantalon du jeune homme et le caressait à l'en faire gémir. Ils avaient de plus en plus de mal à se contenir et arrivé devant la maison, Will ne coupa pas le moteur, se détacha simplement.

Il s'avança vers Tom et colla sa bouche à la sienne. Leurs langues jouaient ensemble et les doigts enroulés autour du sexe du plus jeune lui faisaient perdre pied. Les baisers étaient intenses et sauvages. L'odeur suave de Will enivrait ses sens, mais ce n'était pas Bill. La main sur son membre le faisait vibrer, mais ce n'était pas Bill. Ses cheveux lui chatouillaient le visage agréablement, mais ce n'était pas Bill. Il était pourtant ressemblant, mais ce n'était pas lui.

Tom imaginait des ongles manucurés sur cette main, un piercing excitant sur cette langue, un parfum épicé sur cette peau... Comme à chaque fois, Tom s'imaginait son père dans ses bras.

Will était tout contre Tom et le surplombait. Il était un peu plus grand que lui et son corps sur le sien l'empêchait de bouger, mais même sans cela, il n'aurait sûrement rien fait pour le repousser. Le dreadé était collé contre la vitre, son pantalon ouvert et le tee-shirt relevé, son torse frissonnant aux contact des caresses et du froid environnant.

Bill : Auriez-vous l'amabilité d'enlever votre langue de la bouche de mon fils s'il vous plait ?
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YoXy
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 27 Sep - 14:03

commment que je kiffouille cette fic
suite teuplais
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 27 Sep - 17:57

Ouh Pinaiise, papa Bill fait son entréée OTES TES SALES PALUCHES DE LA NON MAIIS !!!! SUIIIIIIIIIIIITE !!! J'adouure !!!
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeSam 27 Sep - 18:57

AHHH j'adore la réplique de Bill *PTDRRRRRRRRRRR*

xD

J'adore tout cours ^^ Souiiite =D <333
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeDim 28 Sep - 21:53

oui elle est pas mal!!!
XD!!

j'adore!!!
j'ai rattraper mon retard et c'est trop trop bien!!!!!!!
=)
Suite!!!!
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeDim 28 Sep - 22:36

Ch. 6

Will se retourna précipitamment pour regarder celui qui avait parlé et se retrouva devant un homme qui lui ressemblait étrangement, en un peu plus vieux. Bill l'attrapa en lui hurlant dessus et l'éjecta de la voiture.

Bill : Et ta main aussi au passage connard.
Will : Wow, on se calme là... Tom m'a dit que tout était ok !
Bill : Ok ? Non mais tu déconnes j'espère, il est mineur... Et tu as quel âge toi ?
Tom : Stop.

Tom s'était rhabillé et était sortit du véhicule. Il regardait la scène, la tête posée sur ses bras, pliés sur le toit de la voiture.

Tom : Qu'est-ce que tu me fais là ?
Bill : Comment ça, « qu'est-ce que je fais ? » Ça se voit pas peut-être ?
Tom : J'avoue, j'en sais rien. Tu crois que je t'ai attendu peut-être ? Tu sais très bien que non. Tu joues à quoi ? Un rôle de père ? Une crise de jalousie ? Un regain de possessivité ?
Will : Bon, je vais y aller moi.
Bill : Ouais c'est ça, tires-toi.
Tom : On s'appelle.

Will accepta d'un signe de tête, remonta dans sa voiture et partit. Le père et le fils se faisaient face et aucun ne voulaient apparemment perdre cette joute visuelle. Les feux rouges avaient disparu de l'allée et le bruit du moteur se faisait presque silencieux... L'homme était loin.

Bill : Mais enfin Tom, tu te rends comptes de ce que tu allais faire ?
Tom : Oui, pourquoi ?
Bill : Tu le connais depuis quand ce mec ? Tu sais rien sur lui... Et il me... Enfin...
Tom : Te ressemble ? Et alors ?

Bill avait crispé ses poings, cette réalité le dérangeait. Il ne s'était pas encore fait à l'idée que son fils couchait avec des hommes, mais si en plus il ne choisissait que des personnes qui lui ressemblait, c'était... Trop.

Bill : Tu as bu... Et tu comptais te laisser sauter comme une vulgaire pute par un mec à peine rencontré.

Le brun se reçut un coup dans la mâchoire et il en perdit presque l'équilibre. Tom avait frappé de toutes ses forces et de toute sa rage. Il pleurait, de peine et de colère. Il se mit à hurler, crier tout ce qui lui passait par la tête, tout ce qui lui faisait mal...

Tom : Je peux pas t'avoir, mais je dois pas non plus aller voir ailleurs ? On ne fera jamais l'amour, mais j'ai pas le droit non plus de me faire sauter comme tu dis ? Alors quoi ? Je me tire une balle tout de suite ou j'attends encore un peu ? Tu veux quoi ? Je peux pas faire autrement que de t'aimer, mais laisse moi au moins essayer de t'oublier...
Bill : En couchant avec des mecs qui me ressemble ?

Tom serra les dents, que répondre à ça ? Oui il choisissait toujours les hommes qui ressemblaient à son père. Il s'était résigné à ne pas avoir l'original dans ses bras, alors il se contentait de pâles copies. Il lui tourna le dos et commença à marcher en direction de la maison. Ses larmes roulaient toujours le long de ses joues, mais il n'essayait même plus de les effacer ou de les arrêter.

Bill avait presque envie de vomir... Il était dégoûté. Son comportement, les phrases qu'il avait prononcé, les mots qu'il avait employé, le ton qu'il avait utilisé... Il se maudissait d'avoir été si con. Sa réaction avait été trop violente, mais incontrôlable. Il ne se reconnaissait plus, il n'avait pas voulu faire tout ça, mais il avait vu rouge... Oui, il était sûrement jaloux, mais pourquoi ? Il n'était pas amoureux. Il ne désirait pas son fils de cette façon. Il ne le voyait pas de ces yeux là.

Quelque chose se passait, mais quoi ?

Il aurait voulu suivre Tom pour lui demander pardon, mais ses pieds ne voulaient pas quitter le sol, ses jambes ne voulaient pas lui obéir... Et ses pleurs ne voulaient pas se tarir.

Comment avait-il pu être aussi minable avec son propre fils ? Il n'en revenait toujours pas. Cela faisait presque trente minutes qu'il était là, debout dans l'allée du jardin, lorsqu'il se décida... Il devait se faire pardonner. Il commença à marcher et une fois rentré dans la maison il put voir le carnage que Tom avait mis. Le salon ressemblait plus à un dépotoir qu'autre chose, il y avait même quelques gouttes de sang par terre, signe que son fils n'y était vraiment pas allé de main morte. Il s'apprêtait à monter les escalier lorsque le téléphone sonna. Il alla décrocher sur l'appareil de la cuisine.

Il ouvrit la bouche, mais se retint de prononcer le moindre mot... Tom avait décroché en même temps à l'étage. C'était Will... Et Bill sentit son sang bouillir dans ses veines et pulser plus que de raison dans son corps. Il aurait du se faire entendre ou raccrocher le combiné, mais il en était incapable et les mots qu'il entendait le révoltaient, le brûlaient de l'intérieur, lui donnaient envie de gerber...

Oui, c'est ça... Ce mec le dégoûtait. Il parlait de façon complètement obscène à son enfant... Et Tom répondait. Ils ne parlaient pas de faire l'amour, mais de baiser, du sexe... Du corps de Tom parfaitement bandant et Bill enfonçait ses ongles dans la table en bois en entendant ce que ce type voulait faire à son fils... Le sauter, le prendre, le faire crier et hurler de plaisir, s'enfoncer en lui ou encore le sucer, le lécher partout, le moindre centimètre carré de sa peau... Tom répondait, mais riait un peu aussi. Il se prenait au jeu et Bill détestait ça.

Non, son fils n'était plus un enfant...

Will continuait à parler, ils se chauffaient au téléphone et Bill aurait tellement aimé l'avoir en face de lui pour lui fracasser la tête, éclater ce visage qui lui ressemblait tant et qui avait réussi à attirer Tom. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il réagissait comme ça, mais il ne le supportait pas. Il avait une chance de retrouver son fils et ce mec venait tout foutre en l'air, s'immiscer entre eux... Non, il ne le tolérait pas.

Il était perdu dans ses pensées lorsqu'il remarqua que la conversation avait cessé, ils n'avaient pas raccroché, juste qu'ils ne parlaient plus... Et Bill se retourna d'un coup, sentant une présence dans son dos.

Tom : J'te rappelle.

Il appuya sur le bouton rouge et regarda son père plus méchamment qu'il ne l'avait sûrement jamais fait.

Bill : Non, Tom je peux...

Tom ne lui laissa pas le temps de répondre davantage qu'il lui balança le combiné violemment dans la figure en l'inondant sous les insultes. Il n'en revenait pas, son père avait écouté au téléphone toute sa conversation, tout ce que Will avait pu lui dire, Bill l'avait entendu... Il n'arrivait pas à calmer sa colère et la haine commençait à pourrir ses mots. Comment avait-il pu croire que les choses pourraient s'arranger ? Il n'aurait jamais du lui avouer...

Bill se rapprochait de lui et chaque pas qu'il faisait, Tom reculait. Le brun essayait de garder son calme et de redonner le sien au jeune homme, mais cela semblait peine perdu ; Tom était fou de rage. Il n'avait malheureusement aucune bonne excuse à fournir ; il s'inquiétait, il voulait le protéger... Foutaises, Tom n'irait jamais croire ça après les quatre années qu'il venait de passer, les six mois de détention, et après... Bill ne saurait jamais ce qu'il lui était arrivé, ce qu'il avait enduré... Il ne pouvait pas lui dire la vérité avec le comportement qu'il montrait maintenant. Il ne pouvait plus lui faire confiance... Mais avait-il déjà essayé ?

Bill continuait d'avancer et Tom commençait à paniquer et dans sa colère se mêlait de la peur, dans ses yeux se lisait de la crainte.

Tom : M'approches pas, va t'en...
Bill : Je te ferais jamais de mal Tom, tu le sais. Viens, je suis désolé, j'aurais jamais du. Pardonne-moi.
Tom : Fous-moi la paix, dégage, laisses-moi tranquille. Merde, barre-toi. Qu'est-ce que tu me veux à la fin ?
Bill : Je veux que tu arrêtes de me fuir, je veux que nous deux, on soit une famille.
Tom : C'est impossible.

Le dreadé avait crié de toutes ses forces avant de partit en courant... Loin, aussi loin qu'il pouvait, aussi loin que le porteraient ses jambes.

- - - -

Une heure qu'il marchait et la colère avait peu à peu laissé place à la peine. Il n'aurait jamais du se rapprocher de son père, il le savait, mais avait voulu y croire... Il était bien coincé maintenant. Il en avait marre de marcher et il avait froid. Il était sorti en tee-shirt et la première demi-heure sa colère et sa marche plus que rapide l'avait tenu au chaud, mais à présent il grelottait...

Il sortit le portable de sa poche, un cadeau de son père pour ses 13 ans et il y avait même une photo de lui en fond d'écran... Décidément... Il rechercha le numéro dans son répertoire et lorsque la personne répondit, Tom lui demanda juste « tu peux venir me chercher ? Je suis sur la route. »

Will mit une dizaine de minutes avant d'arriver, cela avait laissé le temps à Tom de réfléchir s'il devait garder ou non cette photo et lorsque la voiture s'arrêta à son niveau, il referma son téléphone. Il monta dans le véhicule en se frottant les épaules pour se réchauffer et Will monta un peu le chauffage.

Will : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Tom : Rien.
Will : Tu sais.. Franchement t'es mon type, mais je veux pas d'emmerdes.
Tom : Tu n'en auras pas, t'inquiètes pas.
Will : Ok. Tu veux aller où ?
Tom : Chez toi.
Will : Sûr ?
Tom : Arrêtes c'est bon c'est pas ma première fois.

Will ne répondit pas, il en crevait d'envie de toute façon et avait suffisamment joué son rôle de grande personne convenable, il voulait juste s'amuser un peu maintenant et passer du bon temps.

Arrivé dans le petit appartement, le brun dit à son invité de faire comme chez lui et Tom retira son tee-shirt.

Tom : La chambre ?
Will : T'y va pas par quatre chemins toi.
Tom : Pour quoi faire ?
Will : Au fond à droite.

Tom se dirigea vers le lieu indiqué et ouvrit la porte. C'était une petit chambre toute simple ; le jeune homme vivait seul, ou peut-être avec une petite amie vu les quelques affaires suspectes dans l'appartement, mais Tom s'en fichait royalement, ce n'était pas son couple qui était en jeu après tout.

Le dreadé enleva ses chaussures sans même les défaire, juste avec ses pieds. Puis commença à défaire sa ceinture. Il regarda Will, appuyé contre l'embrasure de la porte. Il le fixait, les bras croisés sur le torse.

Tom : Tu te déshabilles pas ?
Will : Après... Tu es beau, et bien foutu.
Tom : Merci.

Tom était nu et s'installa sur le lit, une jambe légèrement relevée, mais les deux outrageusement écartées. Il se mordit la lèvre et se mit à jouer avec son piercing. Il n'était absolument pas stressé, ou paniqué, ou quoi que ce soit, il en avait juste l'habitude.

Le brun le regardait avec envie et retira ses vêtements, puis se rapprocha de lui. Il se tint debout devant lui quelques secondes, le temps de se juger peut-être et de se dévorer du regard sûrement. Will monta sur le lit à quatre pattes et commença directement à embrasser le corps de Tom, le lécher et le mordiller, le griffer et le caresser.

Tom se doutait que cette partie de sexe allait être torride, intense et sûrement brutale. C'était souvent le cas des personnes qu'il rencontrait comme ça et qu'il suivait directement. Ces gens là ne cherchaient pas une histoire d'amour, juste une histoire de fesses... Et il se trouvait que Tom aussi.

Il s'allongea complètement en sentant une langue sur son gland, lécher doucement, jouer avec et le prendre légèrement en bouche, juste de quoi le faire gémir et le frustrer. Les ongles de Will passaient sur sa peau et faisaient naître des frissons. Il passait des caresses aux griffures et enfonçait même de temps en temps ses doigts dans sa chaire... délicatement.

Will était doux et cela gênait un peu Tom, il n'avait pas l'habitude et ne savait plus trop quoi faire. Il rejeta sa tête en arrière lorsque le brun le prit totalement en bouche, d'un mouvement brusque et inattendu et il serra ses doigts contre les draps. Au bout de quelques minutes, Tom en voulait plus.

Tom : Viens.
Will : Non.

Le plus jeune se redressa complètement et regarda Will dans les yeux.

Tom : Pardon ?
Will : T'es mineur et je veux pas avoir tes parents sur le dos.
Tom : Arrêtes tes conneries merde et viens.

Will faisait « non » de la tête et Tom commençait à s'énerver, il n'aimait pas être laissé en plan comme ça et lorsque Will se pencha de nouveau sur son son sexe, Tom le repoussa. Leurs yeux se croisèrent et le brun en eu des frissons dans le dos, Tom le défiait du regard, c'était certain.

Tom : Ok, alors ne viens pas... Si tu peux.

Will se retrouvait à genoux devant Tom et celui-ci lécha ses doigts, sensuellement, sexuellement, puis passa ses mains sur son corps, descendant toujours plus bas jusqu'à se placer devant son intimité. Depuis le début, le dreadé n'avait pas baissé les yeux et Will, lui, n'avait pas lâché sa main du regard.

Tom enfonça un doigt en lui et le brun déglutit péniblement, un deuxième et Will jura, un troisième et il avança la main. Tom haletait et se cambrait, se mordait la lèvre, mais ne fermait pas les yeux pour autant.

Il repoussa presque violemment la main qui allait venir caresser son sexe et dit, la voix remplie d'envie, de désir et de plaisir.

Tom : Si c'est pas pour... Me baiser, c'est pas la... Peine.

Pour toute réponse, Will jura de nouveau, pas fort, juste à lui-même un « putain » et retira la main de Tom pour venir s'insinuer en lui d'un coup sec et profond. Tom cria presque sous le choc, douleur ? Plaisir ? Peu importe. Maintenant il pouvait se maudir pour ses sentiments, maintenant il pouvait se détester d'aimer son père et l'homme qui lui ressemblait lui faisait mal et c'était bon.

Une punition ? Oui, peut-être...
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeDim 28 Sep - 22:49

Oullaaa O_O SUIITE !!!!
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeLun 29 Sep - 13:51

suite sute suite suite suite suite suite
je kiffouillle trop truc de malade
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeLun 29 Sep - 21:28

Ch. 7

Tom était dans la voiture qui le ramenait chez lui, le soleil se levait et ses yeux se fermaient. Il était mort de fatigue, la nuit avait été très longue et éprouvante. Son corps le faisait souffrir, mais il ne pensait plus à rien. Will frêna avant d'arriver dans l'allée, il n'était pas vraiment lâche, mais ne se sentait pas d'affronter un père furasque de si bonne heure.

Ils ne se firent pas de bisoux, pas même la bise, juste un « salut » et un « on s'appelle » avant que Tom ne descende du véhicule. Ils avaient chacun eu ce qu'il voulait ; oui, peut-être reprendraient-il contact après tout, ils s'étaient plutôt bien entendu au lit alors pourquoi pas.

Il marchait lentement vers sa maison, sans vraiment vouloir y arriver un jour. Plus ses pas le rapprochaient, plus il voulait faire demi-tour. Plus il s'avançait et plus il voulait reculer. C'est machinalement qu'il appuya sur la poignée et ouvrit la porte. En rentrant dans la pièce, il regarda vite fait autour de lui et se figea sur place en voyant son père assit sur le canapé, la tête dans ses mains, les même habits que la veille... Il avait sûrement passé la nuit ici.

Tom ferma les yeux une fraction de seconde et détourna le regard, commençant à monter les escaliers. Non, il n'irait pas le voir. Le mieux était encore que tout retourne comme avant... Qu'ils s'ignorent, se déchirent et se détestent... Beaucoup plus simple.

Bill se releva précipitamment en entendant les marches grincer. Une foule de sentiments se mêlangeaient en lui, entre colère et joie. Devait-il lui parler ? L'engueuler ? Le sanctionner ? Il le laissa tranquille... Beaucoup plus simple.

- - - -

Ils passèrent deux jours en parfaits inconnus, ne se croisant même pas dans les couloirs de la maison, faisant bien attention de ne pas se voir, ne pas s'entendre, ne pas s'imaginer... Bill tournait en rond comme un lion en cage pendant que Tom passait ses journées allongé sur son lit à écouter de la musique.

- - - -

Au bout d'une semaine, Bill craqua.

Tom s'apprêtait à sortir. Il était tard et la nuit commençait déjà à tomber, les étoiles étaient hautes dans le ciel et le froid avait prit ses aises. Il ouvrait la porte d'entrée lorsque son père la claqua violemment, se plaçant devant celle-ci. Le dreadé avait sursauté en relâchant subitement la poignée.

Bill : Tu vas où comme ça ? Tu as vu l'heure ?
Tom : Je... C'est bon laisse moi.
Bill : Non. C'est fini ton bordel Tom. Crois-moi, je vais te reprendre en main et tu vas arrêter tes conneries.
Tom : Pardon ?
Bill : Pour commencer, plus de sorties le soir en semaine et les repas on les passe ensemble...
Tom : De quoi ? Tu crois pouvoir m'interdir de sortir, mais tu rêve là. Je sors depuis que j'ai 14 ans, tu t'es crus où là ? Chez mémé ? Dans la petite maison dans la prairie ? Laisses-moi rire. Aller pousses-toi.
Bill : Non. J'en ai raz-le-bol. Faut que ça change ou on va finir par s'entre-tuer là.
Tom : Non, juste s'ingnorer et c'est très bien comme ça.

Tom voulu réouvrir la porte, mais le brun lui attrapa le poignet, apparement pas décidé à le laisser partir. L'espace de quelques secondes, Tom resta pétrifié sur place avant d'arracher son bras des mains de Bill.

Bill : Tu comptais faire quoi de si important ? Voir ce mec ? Te faire...
Tom : Ta gueule.

Il avait hurlé. Il ne voulait pas avoir ce genre de conversation avec son père, pas dans ces conditions, pas sur ce ton, pas avec ces mots...

Bill : Ca fait à peine une semaine et tu peux déjà plus te passer de lui ?
Tom : J'y peux rien si ça fait 17 ans que tu as touché personne, 17 ans que tu restes fidèle à une morte.

Le ton montait et les propos devenaient de plus en plus méchants. Ni l'un, ni l'autre ne comptait se laisser faire. A peine cinq minutes qu'ils se parlaient et les cris fusaient déjà de toutes part. Ils se balançaient des phrases blessantes et ils ne semblaient pas prêts de s'arrêter. Ils ne se diraient pas demain qu'ils ne pensaient pas tout ce qu'ils disaient... Chaque mot, l'autre savait qu'il sortait du coeur, des tripes et était lâché sous la colère, mais chacun était pensé, pesé, ressassé.

Le portable de Tom sonnait dans sa poche et ne faisait qu'envenimer les choses. Bill hurlait encore plus fort et ne laissait à peine son fils placer deux mots.

Bill : Pourquoi t'es comme ça ? Pourquoi tu couches avec lui ? Tu fais ta pute et j'ai horreur de ça...Tu aimes les filles alors pourquoi...
Tom : C'est toi que j'aime putain, pas les filles, pas lui, pas tous ceux qui ont pu me passer dessus... Tu es le seul merde...


Tom avait hurlé à s'en péter les cordes vocal et Bill était resté sans bouger, juste quelques secondes, à peine le temps de respirer profondément, mais Tom en avait profité pour sortir, s'enfuir de la maison, fuir son père et ce dialogue stérile qui ne leur servait à rien hormis se faire souffrir inutilement.

Le brun courrut déhors pour le rattraper, lui parler, s'excuser, mais déjà la voiture s'éloignait avec Tom à son bord. La voiture de ce Will... Bill le détestait alors qu'il ne le connaissait même pas. Il n'avait pas l'habitude de juger les gens comme ça, mais lui, c'était viscéral, il le haïssait.

Bill retourna dans la maison, errant tel un zombie, perdu dans ses pensées, ses sentiments et ses peurs. Il avait peur de perdre son fils, de le faire souffrir ; non, il savait qu'il le faisait souffrir et bien que cela soit involontaire, il ne pouvait s'empêcher de s'en mordre les doigts.

A chaque fois il voulait être gentil avec lui et réussir à lui parler calmement, mais inexorablement, il s'énervait pour des broutilles, des futilités ; s'enflammait pour des mots qu'il n'aimait pas, des actions qu'il rejetait, des sentiments qu'il n'acceptait pas.

Il resta là, la tête appuyée contre le mur et les poings tapant doucement dessus, cinq minutes, dix, trente, une heure, pour finalement s'adosser contre et se laisser glisser. Comment faisait-il pour être aussi con ? Il se repassait en boucle cette question dans sa tête pour y trouver une réponse. Il aimait son fils plus que tout et aurait donné sa vie pour son bonheur, mais en apprenant que c'était lui qui l'avait plongé dans cette souffrance et cette solitude, ce gouffre où il était enfermé, son monde s'était écroulé.

Il voulait son bonheur... A n'importe quel prix ?

Bill passa la nuit contre son mur à réfléchir, à lui, à Tom, à eux. Il l'aimait, il le savait, mais pas comme ça. Il ne comprenait pas cette jalousie qui le dévorait, qui le rendait méchant, qui le détruisait, mais ce n'était pas de l'amour, pas cet amour là... Il ne pouvait pas aimer son fils. Il aimait les femmes, il aimait Julia, il aimait les poitrines, il aimait les peaux douces et parfumées, il aimait dominer, il aimait... Son fils plus que tout.

Toutes ses pensées tournaient vers Tom, quoiqu'il imagine, quoiqu'il rêve, quoiqu'il espère, Tom était là. Il refusait... Il ne voulait l'aimer comme ça... C'était son fils, rien de plus et rien de moins... Juste celui qu'il aimait le plus sur cette terre et celui qu'il chérirait jusqu'à sa mort. Pas de cet amour... Sa vie, son sang, sa chair et... Julia.

Il courrut jusqu'à l'étage où il s'enferma dans la salle de bain. Il était nauséeux, blanc et en se regardant dans le miroir il voyait un monstre. Un monstre jaloux, égoïste et dégoûtant... Il désirait son fils.

Il vomit longtemps, même après que son estomac soit vide et que les contractions violentes n'en ressortent plus rien. Il resta assit une grande partie de la matinée à côté des toilettes, se morfondant sur lui-même jusqu'à ce que la porte d'entrée claque et cette fois, il ne laisserait pas Tom tranquille...

Il se redressa rapidement et passa un coup d'eau fraîche sur son visage avant de se laver les dents. Il détestait se goût dans sa bouche. Il n'avait pas connu sa depuis longtemps, depuis la mort de Julia, depuis qu'il s'était soulé pendant presque trois semaines non-stop pour oublier son malheur, puis jusqu'à ce qu'un petit bébé, dans les bras de sa grand-mère ne vienne lui sourire. Il s'était battu pour lui, repoussant toujours ses propres limites pour lui donner le meilleur, pour lui offrir le plus doux et le noyer de bonheur.

En sortant de la salle de bain, il tomba nez à nez avec son fils. Il avançait tête baissée et ne semblait pas vouloir affronter son regard, son jugement, ses cris. Comme au ralentit, comme dans un film, il lui dit tout bas un « pardon » lorsque Tom fut juste devant lui. Comme au ralentit, comme dans un film, Tom tourna la tête pour voir son père, les yeux vides et fatigués. Comme au ralentit, comme dans un film, Bill ne vit que les traces dans son cou... Les traces de ses heures de sexe, de plaisir et de débauche. Un suçon... Une morsure... Et comme au ralentit, comme dans un film, le dreadé rentra dans sa chambre sans un mot, tête baissée, mais le regard triste.

Etaient-ils voués à se détruire ?

Ils passèrent la journée ainsi, Tom assit derrière la porte de sa chambre, les jambes repliées contre son torse et Bill assit par terre, contre le mur du couloir, la tête posée sur ses genoux. Plusieurs fois, le brun voulut se relever pour aller voir son fils, mais se rasseyait immanquablement. Son coeur se déchirait en lambeau, saignait, goutte à goutte, innondant le sol au même rythme que les larmes qui coulaient des yeux de Tom.

Le soir, il n'entendait plus rien et pour la première fois depuis des heures il lui parla, doucement, au travers de la porte en bois. Sa voix était tremblante et presque déséspérée. Peut-être jouait-il tout ce qui lui restait avec ces quelques mots... Insignifant pour certain.

Tom : On va manger ?

Bill éclata, ne pouvant se retenir davantage. Tom leur laissait une dernière chance, lui pardonnait ses mots et ses regards blessants, assassins. Les larmes recouvraient son visage et entre deux sanglots il réussit à articuler difficilement « Hm, je vais préparer quelques choses. »

Il se releva, courbaturé et souffrant de cette journée entière passée assit à même le sol, recroquevillé sur lui-même comme un oiseau dans son oeuf, comme un lion dans sa cage. Tom en fit de même, brisant son fragile oeuf qui le protégeait, rongeant la cage qui le retenait prisonnier... Lui et ses secrets.

Lorsque le dreadé ouvrit la porte, son père était déjà descendu. Il entendait même le bruit des casseroles ou divers plats et ustensiles dans la cuisine. A cet instant il n'eut qu'une envie, fuir et ne plus jamais le revoir, fuir et tout oublier, fuir et revenir pour le serrer dans ses bras pour lui dire encore et encore qu'il l'aimait... Souffrir jusqu'à en mourir.

Ne peut-on mourir de désespoir ?

Il descendit lentement les marches, une à une, comptant presque le temps qui le séparait de la prochaine dispute, des adieux et de la déchirure. En rentrant dans la pièce il regarda son père, grand, beau, fin et tellement attirant. Il lui tournait le dos et les yeux de Tom se posaient sur chacune de ses courbes, s'impreignant une dernière fois du moindre détails.

Bill se retourna et une larme roula sur la joue de Tom... Son père souriait.

Bill : Des crêpes ? Tu adores ça.

Tom ne répondit pas et vint s'asseoir. Il oublierait cet amour et garderait son père. Il enfouirait ce désir et garderait son père. Il étranglerait ce sentiment jusqu'à ce qu'il disparaisse et il garderait son père.

Et Tom sourit à Bill en lui disant merci lorsque celui-ci déposa la crêpe dans son assiette.

- - - -

Pendant un mois ils avaient essayé de se retrouver, de recoller les morceaux, mais quelques choses était brisé, le vase était cassé et les bouts avaient été perdu, éparpillés un peu partout le long du trajet.

Tom sortait moins, parlait plus, n'avait pas arrêté les filles, ni même les mecs d'ailleurs. Bill essayait de ne pas réagir, d'être moins agressif, de se contrôler et même d'être sympa avec les quelques filles que son fils avaient ramené à la maison, mais tout ceci n'était qu'un masque et ils le savaient tous les deux.

Tom en creuvait d'avoir son père si près et si loin à la fois et Bill restait froid et distant la plupart du temps. C'était mieux que cela n'avait été, mais c'était pire aussi. Ils n'étaient pas des étrangers, mais juste des personnes qui se cachaient la vérité, à soit, aux autres.

Est-ce que les choses pouvaient encore changer ? En mieux ? Ou en pire ?
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeLun 29 Sep - 21:56

SUIIITE YANITIII !!!! Vraiment, moi non plus je trouve pas mes mots, c'est tout bonnement fantastiique ! Teplaiiit, une suite avant de dormiiiir Sad
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeLun 29 Sep - 21:57

hihihihihihihihihihihihihihihi
suite suite suite suit suite suite sui
S'IL TE PLAISSSSSSSSSSSSSSSSSSSs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeLun 29 Sep - 21:58

~*~ YoX ~*~ a écrit:
hihihihihihihihihihihihihihihi
suite suite suite suit suite suite sui
S'IL TE PLAISSSSSSSSSSSSSSSSSSSs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Uii teplaiiit !!!!


(Am, j'avais pas fait gaffe à ta localisation xD !!!!)
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MessageSujet: Re: [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )   [ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI ) I_icon_minitimeLun 29 Sep - 21:59

ma Locaklisation ????

se sanctuaire que tu connais mieu que ta poche?
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[ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )
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