[ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )

Ch. 28

Le corps du brun recouvrit celui du plus jeune, l'enlaçant entre ses bras, l'étouffant de son amour. Ils se sentaient dans un autre univers, le leur, leur bulle de bonheur. Les mains de Tom carressaient le dos de son père, tendrement, doucement, amoureusement. Son coeur était encore fou de ce moment de plaisir, mais remplit d'une paix qu'il ne connaissait pas. Ses yeux étaient submergés de larmes et ceux-ci avaient bien du mal à ne pas déborder. Bill allait se retirer, mais les mains du blond se crispèrent désépérément dans son dos... Il se réenfonça encore plus profondément en lui, leur arrachant à tous deux un gémissement. Ils restèrent de longues minutes sans bouger, sans parler, oubliant même parfois de respirer.

Tom relâcha à contre coeur son étreinte, libérant son père de son emprise, mais Bill ne bougea pas encore, enfouissant une dernière fois son visage dans le cou de son fils et respirant à plein poumon son odeur, leurs odeurs mélangées.

_ « Il faut que j'aille récupérer mon pantalon en bas avant qu'ils ne reviennent. » Commença Tom.
_ « Hum... Tom ? Je... Je veux que tu rentre avec moi, aujourd'hui. J'en peux plus d'être loin de toi tu sais ? » Bill rougissait, mais ne baissait pas le regard.
_ « Je sais, c'est pareil pour moi papa. »

Tom déposa un dernier baiser sur les lèvres du brun et se leva. Il entendit son père déglutir bruyamment et se retourna. Celui-ci était rouge comme une pivoine et fixait l'entre jambe du dreadé... Pas besoin de regarder pour savoir, il sentait le sperme lui couler sur la peau et il rit un peu...

_ « Avoues que ça t'excite. »
_ « J'avoue totalement. » Répondit Bill du tac au tac en haussant les sourcils et tournant la tête légèrement. Il souffla un coup pour se calmer et déjà Tom sortait de la pièce.
_ « Je vais prendre une douche, tu ferais mieux de te rhabiller ou de trouver une excuse... Etre nu comme un ver dans mon lit va peut-être sembler bizarre à tes parents. »

Tom avait fini sa phrase alors qu'il était déjà dans le couloir et Bill c'était contenté de s'étaller sur le lit, les bras en étoile et fixant le plafond. Ils venaient de passer un moment fabuleu, bizarre et tellement intense à la fois. Il n'aurait pu dire combien de temps il était resté là, mais Tom le sortit de ses pensées, franchement lavé, les dreads encore mouillées et retombantes sur la serviette posée sur ses épaules nues.

_ « Y t'arrive quoi ? » Demanda le plus jeune.
_ « Je pense qu'il faudrait repeindre le plafond ici aussi. » Pensa Bill à voix haute.

Ses yeux quittèrent la peinture craquelée et légèrement jaunie au dessus de sa tête pour les plonger dans ceux de son fils. Tom s'était assis à califourchon sur son bassin. Le draps fin qui séparait leurs corps séparés les laissait imaginer sans mal la chaleur de l'autre. Bill regarda furtivement et apperçu le sexe de son fils à peine caché sous la serviette entre-ouverte et nouée autour de sa taille.

_ « Putain vas t'habiller Tom... » Le supplia t-il presque.
_ « Sinon quoi ? »

Le sourire en coin du dreadé était on ne peu plus clair, mais Bill ne voulait pas céder, il ne le pouvait pas.

_ « Je... Non, ils vont bientôt rentrer. On doit s'habiller maintenant... Mais je te promet que tu t'en sortiras pas comme ça à la maison. »

Ils se sourirent en laissant passer toute la tendresse qu'ils avaient l'un pour l'autre, mais bien vite ils palirent et paniquèrent... Ils étaient là, sûrement les bras chargés de sacs de courses, soufflant et appelant Tom pour qu'il vienne les aider.

_ « Je... J'arrive. »

Une espèce de panique accompagnée d'un fou rire nerveux envahie la pièce pendant qu'ils se rhabillaient à la va vite, manquant de trébucher en enfilant le pantalon, se mettant le doigt dans l'oeil en passant le tee-shirt. Bill prenait son temps, personne ne l'attendait lui et ses parents ne quitteraient pas la cuisine avant d'en avoir fini.

_ « Bill, toi aussi, on sait que t'es là on à vu ta voiturer devant. » Hurla Simone à l'autre bout de la maison.

L'interpellé jura tout bas en se pressant un peu plus et Tom rit plus fort en le voyant s'affoler de la sorte. Ils arrivèrent, rougit par l'effort et la gêne, dans la cuisine et le brun salua ses parents sans s'approcher vraiment d'eux. Il avait l'impression qu'il sentait le sexe à plein nez et qu'il allait se faire griller direct. Il avait encore le goût de son fils dans la bouche et sur ses lèvres et se les pinça rien qu'à cette pensée.

- - - -

La journée passa tranquillement, rien d'extraordinaire jusqu'à ce que Bill explique aux parents la raison de sa venue. Il n'avait bien sûr pas vraiment dit la vérité, mais pas totalement mentit non plus, leur expliquant juste qu'il voulait profiter de son fils pendant ses vacances, que eux aussi avaient beaucoup de choses à rattrapper ensemble et à ces mots, Tom ne put s'empêcher de rougir et baisser la tête. Simone avait été réellement déçue, mais finalement elle était contente. Elle savait maintenant qu'elle avait un petit-fils et que celui-ci, même s'il ne le montrait pas beaucoup, l'aimait. En fait, ce n'était même pas ça... Elle avait juste retrouvé son petit-fils et ne pouvait refuser à Bill de faire de même.

Ils avaient décidé de reprendre la route après le diner et Gordon n'était pas très chaud à cette idée. Cela faisait beaucoup de kilomètres et en pleine nuit ce n'était pas prudent pensait-il, mais il n'avait rien pu faire face à le détermination des deux hommes en face de lui. Aussi obstiné l'un que l'autre. Le même sale caractère que lui...

En se disant au revoir, Tom avait placé à l'oreille de Simone un « à bientôt » qui la fit presque pleurer de joie et avant de monter dans la voiture, le dreadé lança un « salut Pépé, à la prochaine » en souriant. Il savait que Gordon avait horreur de ce petit nom, celui qu'il lui afait affublé des années apparavant.

_ « Tire-toi sale garnement avant que je te mette la fessée. » Rouspéta t-il.

La voiture avait à peine dépassé le portail que Bill et son fils se regardèrent en se souriant tendrement. Ils rentraient chez eux et jamais ils n'en avaient été plus heureux. Le trajet était long, il faisait nuit, ils ne parlaient pas, mais le silence était juste agréable et réconfortant. Rien de lourd. Rien de pesant, juste... Eux.

_ « Tu sais Tom, pour le voyage à Paris, c'est juste partie remise et... »
_ « C'est pas grave. C'est même pas important. J'ai juste envie qu'on soit ensemble et peu m'importe où. Je veux juste être avec toi et que plus rien ne nous sépare et... » Le coupa Tom.
_ « Rien ne nous séparera. Je t'aime trop pour ça. Je te le promet, je ferais pas deux fois la même erreur. »

Bill était mal à l'aise, dans la pénombre de la nuit il ne pouvait pas voir le sourire qui ornait le visage du blond, ni même les petites lueurs dans ses yeux.

- - - -

Ils arrivèrent en plein milieu de la nuit chez eux et se dépêchèrent d'aller se coucher dans leur lit, se blottissant l'un contre l'autre, savourant juste le contact de l'autre, le parfum de l'autre et la douceur de l'autre. Il n'aurait pas été si tard, ils n'auraient pas été aussi fatigués, ils en auraient voulu bien plus, mais là, ce fut le sommeil qui les emporta en premier.

Ils furent réveillés par le bruit strident de la sonnette. La personne devait s'acharner depuis un moment vu la fureur qu'elle mettait pour qu'on lui ouvre la porte.

_ « Tom, ça doit être pour toi. » Grogna Bill encore dans son rêve.
_ « Non, j'attends personne. »

Ni l'un, ni l'autre ne semblait décider à se bouger, mais l'insistance sur la pauvre sonnette, fit céder le brun. Il se leva en titubant, ne prenant même pas la peine d'enfiler quoique ce soit et ouvrit la porte d'entrée vêtu uniquement de son boxer. Les yeux à peine ouverts, les cheveux retombant sur son visage et se grattant un peu l'épaule... C'est ce que vit la personne en face de lui.

_ « Tom, pour toi. » Avait crié le père. « Rentre, je vais faire du café. »
_ « Je... Est-ce que je pourrais aller parler à Tom, c'est important ? »
_ « S'tu veut. Il est encore au lit. »

Bill se dirigea vers la cuisine et laissa monter 'l'invité' à l'étage sans demander la moindre explication. Il n'était pas assez réveillé pour penser à quoique ce soit. Il n'était même pas assez réveillé pour faire quoique ce soit en fait.

Les pas étaient lourds et précipités dans les escaliers et c'est en véritable furie que Gus déboula dans la chambre du dreadé. Tom était allongé sur le ventre, le drap ne recouvrant qu'à peine ses fesses apparemment dévêtues. Il bougeait un peu. Gus avait fait un raffus impressionnant en entrant dans la pièce et avait même crié le prénom de son ami.

Tom s'assit dans son lit en se frottant les yeux. De façon tout à fait involontaire, Gus rougit. Le corps du blond était loin d'être dégoûtant, loin de ça et sa tenue n'arrangeait pas les choses. Il détourna les yeux bien vite en se raclant la gorge et Tom releva le drap qui ne recouvrait plus rien à présent.

_ « Vous êtes pas père-fils pour rien. Y a rien à tirer de vous deux le matin apparement ? » Plaisanta Gus.
Dreadé se contenta de sourire pour toute réponse puis regarda son réveil. Ses yeux se posèrent ensuite sur son ami qui se triturait les doigts en dansant presque, se balançant d'un pied à l'autre. Il attendit juste qu'il soit près à parler.

_ « Je... J'ai rompu avec Sally ce matin. Je... Je lui ai dit que j'aimais quelqu'un d'autre. C'est grace à toi Tom, je voulais te le dire en premier. Même avant georg. Parce que sans toi, j'y serais pas arrivé... »
_ « Et tu vas t'afficher ? » Le coupa le blond.
_ « Je... J'en suis pas là, mais je n'aurais plus à mentir et faire souffrir Georg. C'est déjà pas mal. »

Gustav semblait attendre l'approbation de son ami. Peut-être qu'au fond il était lâche de penser ainsi. Peut-être qu'après tout ce temps passé, Georg n'en aurait que faire de tout cela. Peut-être que lui attendait uniquement que Gus, enfin, fasse front à tout ce qui lui faisait peur pour pouvoir vivre pleinement ce qu'ils pouvaient...

_ « Je suis sur qu'il va en sauter au plafond tellement qu'il sera heureux. »

Tom l'avait coupé dans ses réflexions, mais le sourire sur son visage semblait crier qu'il pensait ce qu'il disait du fond du coeur. Gus se jeta presque sur lui pour l'enlacer amicalement. Puis se recula bien vite.

_ « Rassure moi. J'ai pas à m'inquièté là ? J'ai pas posé mes mains sur des résidus de votre nuit ? »

Gus s'essuyait les mains sur son patalon, mais riait, trop heureux de la tournure que prenait sa vie. Il plaisantait juste, il n'avait rien touché de suspect, mais aimait faire rougir Tom sous la gêne. Il avait appris que cela pouvait être foutrement drôle.

_ « Non, tu n'as pas à t'inquièter »

Gagné ! Tom rougissait jusqu'aux oreilles et Gus rit de plus belle. Tom se leva de son lit et se dirigea vers son armoire pour enfiler des vêtements et Gus c'était tourné violemment pour ne pas regarder la nudité de son ami. Il savait déjà que celui-ci n'était pas pudique, mais ne l'avait jamais constaté de lui-même. C'était à présent chose faite.

_ « Pfiouu, je comprend pourquoi Stephen te tourne autour avec autant d'insistance maintenant. Je serais pas raide de Géo j'aurais facilement pu craquer sur toi. »
_ « Merci » Répondit Tom en riant.
_ « Bon je file, j'ai quelqu'un à aller voir moi... »

Ils descendirent en même temps les escaliers et s'arrêtèrent net devant la cuisine, se regardèrent avant d'éclater de rire. Bill était là, assit sur une chaise, la tête posée sur la table et les bras pendant dans le vide... Il dormait.

Son ami partit, Tom réveilla son père et celui-ci fila se recoucher directement dans le lit, marchant au radar et longeant les murs. Dans la chambre, il se laissa mollement tomber sur le matelas et ne prit même pas la peine de recouvrir son corps des couvertures. La chaleur et l'odeur de son fils encore incrusté dans les draps le faisait doucement sourire. Tom le regardait, appuyé contre le montant de la porte.

_ « Tu as toujours envie de dormir si je te dis que j'ai une putain d'envie de faire l'amour là ? »

Bill ouvrit les yeux subitement et se retourna pour se mettre sur le dos. Il fixait son fils avec intensité et voyait le regard sombre de désir du dreadé. Il lui brûlait le corps, le chauffant comme jamais. Partout, ses yeux se posaient, caressaient la peau du brun. Juste par le regard il parvenait à tellement l'exciter...

_ « Non, ça va mieux d'un seul coup. Plus fatigué du tout. » Répondit Bill.

Tom retira son bas de jogging et laissa voir son corps nu et déjà tendu à son père. Celui-ci n'était pas dans un meilleur état, son boxer déformé et mouillé sous l'envie. Ils arrivaient à se donner envie avec si peu, cela leur faisait un peu peur parfois, mais cette sensation grisante les dépassait totalement. C'était trop et jamais assez à la fois.

Le blond s'était rapproché du lit en se touchant l'entre jambe et Bill couinait d'excitation en se mordant la lèvre. Lorsque Tom s'assit à califourchon sur son bassin, le brun commença de douces carresses, tendres et attentionnées, effleurements légers et plus poussés se bataillaient pour s'imposer, mais Bill stoppa tout mouvement en voyant son fils enfoncer ses doigts dans sa bouche et les ressortir tout humide de salive. Tom se pencha au dessus de son père, lui sussurrant à l'oreille :

_ « J'aime quand c'est doux, mais... » Bill savait son fils se doigter en même temps qu'il lui parlait et cela le fit gémir contre son gré. « ... Mais j'aime que c'est plus violent quand je suis excité... Comme maintenant. »

Et sans prévenir, sans attendre davantage, il s'empalla sur le sexe de son père, leur arrachant à tout deux un cri de plaisir pour l'un et de douleur mêlé à l'envie pour l'autre. Tom avait rejeté la tête en arrière en fermant fortement les yeux, crispant sa mâchoire, mais bien vite il commença à onduler sur son père. Lorsque leur regard se croisèrent, ils reflètaient tous les deux la même lueur... L'amour, l'envie et la folie. Ils étaient fou de s'aimer comme ça.

Tom laissa glisser ses doigts sur les lèvres de son père, les carressant tendrement, mais bien vite il en força le passage et Bill se retrouva à les sucer avec plus d'avidité qu'il ne pensait. Il aimait cette sensation. Il léchait les doigts de son fils avec empressement, avec envie, avec peur aussi et quand Tom se cambra en arrière, approchant sa main vers ses fesses, Bill eut un mouvement pour le retenir, la bouche ouverte pour parler, mais Tom le fit taire d'un petit « chut » et en plaquant sa main libre sur sa bouche. Le brun sentait les doigts presser contre son entrée et se crispait, il sentait les doigts appuyer plus fort contre son périné et gémissait. Il se mit à lécher l'autre main et les mouvements de Tom reprirent tout autour de son sexe, l'envellopant d'une chaleur étouffante. En sentant une intrusion en lui, il frémit d'appréhension et mordit les doigts dans sa bouche, mais après quelques mouvements, il se détendit totalement. C'était très bon, plus que ce qu'il n'avait jamais imaginé. Les allers et retours sur lui et en lui le faisaient gémir et haleter, le faisaient suffoquer, le faisaient trembler.

_ « Touche-moi ! Fais-moi jouir maintenant ! »

Bill crut d'éffaillir en entendant son fils parler de la sorte, il pouvait être tellement obscène, tellement, excitant, tellement, foutrement, furieusement désirable.

_ « Viens, je veux te sentir plus fort en moi... »
_ « Arrête Tom ou je vais pas tenir. » Le supplia presque.
_ « Ne te retiens pas, jouis en moi, prends moi plus... Fort, putain, oui comme ça. »

Leur corps s'emboitaient violemment, intensément, se frappaient dans une mesure démente. Chaque mouvement leur donnait un plaisir immense, une jouissance démesurée. Les sentimens ? Ils étaient submergés par quelques chose de beaucoup trop fort pour sans soucier. Ils se contentaient de se laisser porter par l'instant, envahir par le désir et consummer par le plaisir. Ils ne comprenaient plus, ne pensaient plus, ne faisaient que ressentir. Leurs gémissements étaient devenus des cris. La gorge sèche d'haleter, le corps tendu et douloureu, le coeur palpitant trop vite, ils attendaient, espèraient, provoquaient un orgasme qui se faisait sauvage, ne se laissant pas dompter. Les minutes passaient, leursétreinte était de plus en plus frénétique, désordonnée. Ils fatiguaient mais ne se laisseraient pas faire. Tom se releva, arrachant un gémissement contrarié à son père, mais à la vue qui s'offrait à présent à lui, Bill sentit grossir son sexe davantage. Il croyait cela impossible, il c'était trompé. Le dreadé était sur le lit, à quattre pates, et regardait son père en le suppliant de venir le prendre.

Bill se renfonça violemment en lui et les bras de Tom flanchèrent sous cet assaut, retrouvant sa tête posée sur le matelas, les yeux fermés, la bouche ouverte et gémissant des choses incompréhensibles. Le brun le regardait, son regard ne pouvant se décoller de son visage tordu par le plaisir. Puis, sans vraiment prévenir, Bill éjacula et le blond sentit une vague de frisson l'engloutir totalement. Les doigts du père s'enroulèrent sur le sexe de son fils et en quelques secondes, Tom se déversa dans sa main et sur les draps. Ils s'écroulèrent sur le lit en soupirant de satisfaction.

_ « Ton pote peut venir quand il veut pour nous réveiller si ça te met dans de tels états. » Pensa Bill à voix haute et Tom se contenta de rigoler. Ils savaient tous les deux qu'ils n'avaient pas besoin de ça pour s'exciter mutuellement.

- - - -

La fin des vacances étaient arrivée tellement vite, beaucoup trop vite. Ils avaient passés sûrement plus de temps au lit qu'en dehors et en étaient heureux. Ils apprenaient à se connaître et se reconnaître sous tous les angles. Tom avait même, pour la première fois de sa vie, fait l'amour à un homme, à l'homme qu'il aime de tout son coeur et de toute son âme. Bill avait paniqué, refusé, repoussé son fils, mais c'était vite laissé convaincre, se rappelant sans cesse de ce qu'il avait ressentit avec les doigts de Tom et finalement, la douleur s'estompa rapidement sous les douces carresses du blond qui lui offraient un plaisir intense. Chaque seconde passée ensemble les rapprochait davantage et les remplissait d'un sentiment indescriptible. Le temps filait sur eux, autour d'eux, et il ne le voyait pas. Il les faisait juste glisser vers le lendemain, à chaque fois, inexorablement plus heureux que la veille.

Bill avait eu un contact avec un nouvel éditeur et ils avaient fêté ça dignement. Trois livres étaient demandés et cela rendait Tom fier de son père car dans le lot, il n'y avait pas que des littératures érotiques mais un vrai roman. Il était enfin reconnu.

Au fil du temps, Gus et Georg s'était petit à petit montrés, pas vraiment affichés, mais déjà Géo en était comblé. Stephen continuait inlassablement de titiller Tom, mais n'espérait plus rien en retour. C'était devenu une coutume, un jeu, une amitié particulière qui avait débuté de façon particulière. Bill avait d'abord été furieux, jalou, puis il s'y était fait. Ils se faisaient confiance. Tom invitait souvent ses amis chez lui et son père en était ravi... Son fils vivait enfin librement, normalement.

A la fin de l'année scolaire, Tom avait obtenu son diplôme avec mention et pour fêter ça, Bill lui avait fait une surprise dont le blond se rappellerait toute sa vie en souriant... Deux semaines à Paris, la capital des amoureux, la ville de toutes les romances et l'endroit où, pour la première fois, Tom avait pu tenir la main de son père et l'embrasser en publique sans avoir peur du regard des gens...

Ils étaient heureux, le seraient sûrement toute leur vie à présent, car ils avaient trouvé l'amour, le seul et l'unique, celui de toute une vie, celui pour qui l'on respire, celui pour qui l'on sourit...







FIN

OMG!!!!!!

CE LEMON!!!!!!!!!

Et CETTE FIN!!!!!!!!!!!!!!!

c'est sûr qu'à la base le sujet était vraiment très particulier!!
Et je pense que traîté d'un autre manière que tu as fait, je n'aurais pas du tout aimer!
Mais bon je l'ai déjà dit, tu ferais aimer les yaois à un homophobes!!!
XD

Comme d'habitude, super fic, et super écriture!!!!
=D

vivement une prochaine!!!!!!!!!!
Je serais toujours là pour lire quelque chose signé yaniti!!!!

merci beaucoup.

PS : Bien sr que je te préviendrais Yoxy

de rien!!!!!
Si je le dis je le pense, sinon je dis rien!!!
XD