[ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )

Ah mais j'ai jamais dit le contraire!!!!
même justement figure toi!!!!
JE SUIS FOLLE ET JE L'ASSUME!!!!!!!
HAHA!!!!
=D

voilà du coup je fais peur à tout le monde!!!!!!
Il y a plus personne!!!!

c'est embêtant si tu le sais pas...
XD

non moi en général j'arrive assez bien à savoir où je suis!!
là, normalement je suis dans mon lit!!




(ordi portable hein!!pas la cabine!!XD)

ouais euh ses bon tout le monde n'a pas cete chance hein? MDr


je precise sa fesai longtemps qu'on avais pas fait de Hs lol

Ch. 25

Tom rentra dans l'établissement avec quinze minutes de retard, mais il s'en moquait éperduement. Il affichait un large sourire sur son visage et le surveillant ne pût s'empêcher de le lui faire remarquer. Le dreadé répondit juste « je vais pas pleurer parce que je suis en retard non plus ? » puis s'était dirigé vers sa salle de cours avec son justificatif en main. Il frappa énergiquement et attendit à peine la réponse du professeur pour ouvrir la porte. Il lui présenta le bout de papier et alla directement se placer au fond de la classe, derrière Gustav. Ils s'étaient franchement sourit lorsqu'il passa à son niveau et Tom ne manqua pas de remarquer la présence de Georg aux côtés de son ami. A cet instant, sa vie lui semblait juste parfaite, sans aucune vague à l'horizon, sans un nuage dans son ciel et il continuait de sourire bêtement en regardant par la fenêtre... Oui, le ciel était bleu.

Il n'écouta que distraitement le cours, baîlla même à plusieurs reprises de façon très indiscrète. Pendant la courte pause qu'ils avaient en milieu la matinée, Tom s'était installé sur un banc, accompagné de ses amis et de quelques autres. Sa tête reposait en arrière contre le dossier et il fredonnait l'air qui lui emplissait les oreilles du son de son mp3, les yeux fermés. Il se sentait tellement bien, aucune ombre au tableau.

Il sursauta en sentant quelqu'un venir s'assoir à califourchon sur ses jambes, puis, en même temps, une langue dans son cou lui chatouiller la peau en le faisant frissonner.

_ « Stephen, arrête et laisse moi profiter du soleil tu seras gentil. » Lâcha t-il d'un ton enjoué sans même ouvrir les yeux.
_ « Merde, comment tu m'as reconnu ? »
_ « Trop lourd pour une fille et ton parfum. » Répondit-il simplement, toujours les mains au chaud dans ses poches.

Le vent était frais, mais le soleil réchauffait assez bien, suffisamment pour pouvoir rester dehors sans bouger. Le petits groupe avait rit en voyant Stephen se faire rembarrer de la sorte. Même le principal intéressé en avait sourit et la bonne humeur de Tom semblait contagieuse.

_ « Ça veut dire que tu reconnais mon parfum. » Lança Stephen en haussant les sourcils presque comiquement.

Tom releva la tête en rouvrant les yeux et rigola avec les autres, sans même répondre à Stephen. Celui-ci vint s'assoir à côté en riant, l'air faussement boudeur qui ne prenait avec personne. Encore une fois, Tom le repoussa lorsque sa main vint se blottir sur sa cuisse, beaucoup trop prêt de son entre jambe, puisque certain autour d'eux en rougir. Puis une autre fois, lorsqu'il plaça ses bras autour de ses épaules et qu'il susurra quelques mots au creux de son oreille, qui, Tom devait l'avouer, ne le laissaient pas de marbre. Ce fut Georg qui réagit le premier.

_ « T'en as pas marre de te faire rembarrer à la fin ? Fous-lui la paix un peu. » Dit-il sur un ton rieur auquel Stephen se contenta de tourner la tête en étouffant un rire.
_ « Merci t'es un pote toi. » Remercia Tom.
_ « Je sais alors rappelles t'en. » Lui lança Georg avec un clin d'œil auquel Tom ne sut donner de signification.

Gus vint s'assoir entre les deux, histoire de les séparer un peu et que le blond puisse souffler entre deux assauts, et ils se sourirent. Le dreadé avait l'impression qu'il ne faisait que ça depuis le matin, il en avait presque mal aux joues, mais pour rien au monde il ne souhaitait arrêter. Il n'était plus seul. Il aimait son père et son ami l'acceptait. Il soupira de bien-être. Il regarda brièvement Georg à la recherche d'indices, ou de failles, mais rien. Ils cachaient parfaitement bien leur secret, sauf... Là. Sally était venu s'assoir sur les genoux de son petit ami en lui embrassant la joue, serrant ses bras autour de son cou. Le visage de Georg s'était imperceptiblement assombrit. Presque rien, quasiment de manière invisible, mais en sachant toute la vérité, Tom l'avait vu. Il avait remarqué les yeux se voiler de tristesse l'espace d'une seconde. Il l'avait vu déglutir en se crispant la mâchoire et détourner le regard presque malheureux. Puis, le seconde d'après, sourire et rire avec les autres, sans montrer à personne, sans dire à haute voix tout ce qu'il ressentait. Ils étaient pareil...

La sonnerie retentit de nouveau et tous se dirigèrent vers leur salle de cours, d'un pas lent et pas vraiment joyeux, sauf Tom. Plus vite il irait, plus il prendrait cette journée d'un bon côté, plus elle passerait vite, non ? Pour leur option, Tom se retrouvait à côté de Gustav, Georg n'étant pas dans ce cours ci. Il parlait un peu de tout, de rien et le blond glissa dans la conversation.

_ « Est-ce que Georg sait, pour... Moi ? » Demanda t-il un peu stressé.
_ « Je lui ai rien dit non. »
_ « Et tu crois qu'il le prendrait comment lui ? »
_ « Bien je pense, je vois pas trop pourquoi il le ferait pas. Enfin, je veux dire, je le connais depuis longtemps et je sais qu'il ne dira rien si c'est ce qui te préoccupe. Tu veux lui en parler ? »

Tom sembla paniqué rien qu'à l'idée, relevant les yeux vivement de sa feuille qu'il griffonnait depuis le début de cette discussion pour le moins gênante. Son regard se perdit dans celui de son ami avant de le fuir.

_ « Je... J'en sais rien. J'en ai jamais parlé, avec personne. T'es le seul, le premier qui le prend bien. »

Le dreadé s'arrêta, visiblement mal à l'aise et souffrant dans ses souvenirs. Il souffla un peu avant de continuer.

_ « Mais vous êtes mes amis et je veux pas avoir à me cacher devant vous. C'est la première fois que je ressens ça et c'est très... Bizarre pour moi. Ça me fait peur j'avoue. »
_ « Je te comprends un peu parce que j'aurais pas été avec... Enfin amoureux » Se reprit Gus de peur que quelqu'un ne l'entende. « J'aurais pu facilement craquer sur Bill... »
_ « Ta gueule. » Lâcha Tom en rigolant et le poussant un peu. « J'ai l'impression qu'il sait déjà en fait, je sais pas, un pressentiment peut-être. »
_ « Oh, il m'en aurait parlé je pense. » Répondit Gus.
_ « Pourquoi ? Tu lui en as pas parlé toi, donc... »

Gustav se contenta d'hocher le tête. C'était vrai, il avait caché la vérité à Georg alors le contraire aurait pu être envisageable aussi après tout. Tom continua de cogiter pendant la fin du cours et bien vite la sonnerie en indiqua la fin. Il avait remarqué les nombreux coups d'oeil furtifs que Georg avait lancé dans leur direction, pendant qu'ils discutaient à voix basse, et son expression un peu fermée laissait penser à Tom qu'il craignait un rapprochement entre Gus et lui, plus que de raison. Il en sourit intérieurement, c'était tellement loin de la vérité, mais il comprenait cette jalousie qu'on ne peut montrer... Tous les élèves se levèrent avec empressement et se dirigèrent d'un pas rapide vers le réfectoire. Tom, lui, préféra se poser tranquillement le temps d'une cigarette et laisser au plus grand nombre de personne le loisir de passer avant lui. Il n'aimait pas avoir à s'entasser, s'agglutiner aux autres, se sentir collé aux gens, étouffer dans la masse, ça le paniquait.

Il tourna lentement la tête en voyant Georg venir s'assoir à ses côtés et sortir lui aussi une cigarette de son paquet, l'allumer, tirer une longue taffe et recracher la fumée lentement en soupirant de bien-être. Ils restèrent un peu s'en parler. Ils étaient seuls et Tom redoutaient ce qui allait suivre. Ce n'était pourtant pas rare qu'ils se retrouvent en tête à tête, Georg était son ami au même titre que Gus, mais bizarrement, quelque chose clochait dans l'attitude du plus âgé.

_ « Tu vas reprendre avec Stephen ? » Commença Georg.
_ « Non, pourquoi ? »
_ « Il a l'air bien accroché pourtant. Je suis sûr qu'il demanderait pas mieux que de commencer un truc sérieux avec toi. »
_ « Non, c'est juste un délire entre nous et ça l'amuse plus qu'autre chose. Il sait que je l'aime pas. »
_ « Il pense peut-être que ça peut venir. »
_ « Non. J'aime déjà quelqu'un d'autre et il est au courant. » Expliqua Tom.

Il sentit Georg se raidir à ses côtés, expirant la nicotine assez... Furieusement.

_ « Tu... Tu t'entends vraiment bien avec... Gus. »
_ « C'est un très bon pote oui » Affirma Tom, sentant le malaise. « On a des choses en commun je dirais. C'est peut-être ça qui nous rapproche. »
_ « Je vois. »

Georg était entre la colère et la peine et des larmes menaçaient d'envahir ses yeux qui rougissaient. Tom tenta de le rassurer.

_ « Non, je crois pas. C'est un ami, c'est tout Georg. tu... Tu as pas à t'inquiéter pour ça. » Tom avait baissé la tête pendant que Georg avait vivement retourné la sienne pour le regarder. « Il m'a dit pour vous. »

Georg beugua littéralement à ces mots. Gus... Gustav ? l'avoir dit à quelqu'un ? Georg avait du mal à envisager cette hypothèse, ni croyant pas vraiment en faite et Tom le comprit bien vite.

_ « Il sait des choses sur moi et j'en sais sur lui. On se fait confiance parce que l'on connait les secret de l'autre. C'est tout. » Tom se releva en écrasant sa cigarette dans le cendrier. « Aller vient, on va bouffer avant que Stephen me fasse une crise de jalousie parce qu'on a trop traîné ensemble. » Dit-il pour alléger un peu l'ambiance et cela marcha.

Georg se releva à commença à marcher à sa suite en riant un peu. Ils prirent chacun un plateau et se retrouvèrent bien vite avec leur petite bande qui les attendait. Georg s'installa bien sûr à côté de Gustav et Tom à la seule place qui restait... A côté de stephen.

_ « Garde tes mains sur la table et tu sortiras peut-être de ce réfectoire avec tes deux bras. » Le prévint Tom en s'asseyant et tous rigolèrent devant le visage désolé du jeune homme. Oui, c'était un jeu, rien de plus.

- - - -

L'après-midi se déroula merveilleusement bien. Tom ne quittait pas son sourire et avait remarqué plusieurs gestes tendres entre ses deux amis. Très bien cachés, magnifiquement camouflés, mais parfaitement distincts lorsque l'on savait la vérité. Georg, lui, n'avait pas insisté. Ces quelques mois lui avaient appris à connaître Tom et il savait pertinemment que s'il le forçait, jamais il ne lui parlerait. C'était son secret et il le gardait jalousement... Il ne savait que trop bien que ces choses là peuvent faire mal, peuvent être douloureuses et bien souvent interdites pour être des non-dites. Gus avait jugé utile de lui dire leur mensonge ? C'est qu'il avait ses raisons et il lui faisait confiance. Il cessa juste d'y penser, c'était le mieux qu'il pouvait faire après tout.

A la fin des cours, Tom se précipita hors de l'établissement pour attraper le premier bus. Il entendit Stephen lui crier au loin un « T'as le feu au cul ou quoi ? Tu cours retrouver qui comme ça ? » Le dreadé se retourna un peu gêné, mais rigola à ces questions... S'il savait... Il fit rapidement un signe de la main avant de monter dans le véhicule. Oui, il était vraiment pressé de rentré aujourd'hui, encore plus que d'habitude.

Il marcha quelques minutes sur le chemin qui le séparait encore de son père. Il était surexcité, impatient et exagérément en manque des bras de son père, de son père tout entier. Il ouvrit la porte à la volée et se précipita dans la maison en criant à tue-tête.

_ « Papa, tu te caches où ? T'aurais pu venir me chercher on aurait gagné du temps, j'ai envie d'un câl... »

Il s'arrêta net, ravalant sans phrase en même temps que sa salive. Devant lui, son père et ses grands-parents parlaient dans la cuisine. Enfin, avaient à présent cessé de parler en entendant le jeune homme arriver. Bill avait rougit, mais heureusement, ses parents n'avaient apparemment rien comprit de ce que Tom avait crié. Ils se regardèrent en coin et le plus jeune comprit que son père n'avait pas été avertit lui non plus de cette visite, qui tombait on ne peut plus mal.

La grand-mère se releva de sa chaise et s'approcha vivement de son petit-fils pour le serrer dans ses bras. Bill leur avait raconté comment il avait changé et comment maintenant il était mieux. Certes en omettant quelques détails, mais bon. Cependant, elle fut arrêtée dans son mouvement par Tom, qui, presque brutalement, avait reculé contre le mur en s'y cognant le dos contre assez fort.

_ « Je... Hum, pardon. » S'excusa Simone, visiblement peinée de cette réaction. Elle avait dû s'attendre à un miracle peut-être.

Bill vint les rejoindre et frotta le dos de sa mère brièvement avant de se placer aux côtés de son fils, le prenant par les épaules. Tom avait un regard presque apeuré, un regard de petit chien. Le brun lui caressa tendrement le bras avant de poser sa main sur les dreads et regarda sa mère.

_ « Laisses-lui un peu de temps maman, ça fait quatre ans qu'il vous avait pas vu. » tenta de rassurer Bill.

Tom jeta un regard sur la pièce et à chacun de ses occupants, s'éternisant sur son père, puis sans un mot sortit, montant les escaliers à toute vitesse pour se réfugier dans sa chambre. Simone avant presque les larmes aux yeux. Elle n'avait même pas imaginé se faire rejeter de la sorte. Elle avait pensé que tout irait bien, que son petit fils était réapparut comme par magie, gommant au passage les quatre années d'enfer qui s'étaient écoulées entre temps. La chute n'en était que plus dure. Bill la serra dans ses bras pour la réconfortant.

_ « Il ne s'attendait pas à voir quelqu'un, ça à dût le surprendre. Ne t'en fais pas, ce n'est pas contre toi. Il a juste encore peur. »
_ « Peur de quoi ? Je lui ai rien fait. Je l'ai toujours aimé... » Sanglota t-elle.
_ « Je le sais et lui aussi, mais... Il se défend comme il peut, il a encore ses réflexes. Ça passera avec le temps. »

Au fond de lui, sa phrase finissait avec un « j'espère » qu'il se retint de prononcer. Il avait de la peine pour sa mère, il ne savait que trop bien cette sensation qu'elle devait éprouver en ce moment. Il la connaissait par cœur.

Bill monta, quelques minutes plus tard, rejoindre Tom et le trouva allongé de tout son long sur le lit, les mains derrière la tête et fixant le plafond.

_ « Il est beau le plafond ? » Tenta de plaisanter Bill.
_ « Faudrait refaire la peinture. »
_ « Tu sais... Je savais pas pour... »
_ « Je sais. » Le coupa Tom. « C'est juste que ce que je t'ai dit ce matin... J'y ai pensé toute la journée et là... »
_ « Putain arrête, je bande déjà merde. Me dis pas des trucs pareils Tom. »

Ils rirent ensemble, mais auraient tellement aimé être seuls dans cette maison à cet instant même...

_ « Ils restent combien de temps ? » Questionna Tom, mais n'eut qu'un haussement d'épaules en retour. « Il va falloir qu'on refasse chambre à part. »

Bill écarquilla les yeux. Il n'avait même pas pensé à tout ça que déjà Tom avait en tête sûrement chaque détail pour camoufler leur relation. Il se pencha au dessus de son fils et déposa tendrement ses lèvres sur les siennes. Un simple baiser. Puis il se séparèrent en se regardant amoureusement. Bill soupira en se relevant.

_ « On va bientôt manger, tu...Tu viens avec... »
_ « Bien sûr. J'arrive. Je vais prendre une douche avant. » Le coupa Tom.
_ « Me parle pas de douche non plus, Tom. »

Bill avait mimé des pleurs en parlant et se dirigeait vers la porte. Et oui, plus de douche commune non plus.

- - - -

Les grands-parents avaient été surpris, agréablement étonnés de voir leurs petit-fils à table avec eux. Encore plus en l'entendant parler, le voyant rire et sourire avec son père et même discuter avec eux. Les choses avaient bien changé effectivement. Ils avaient parlé jusque tard dans la soirée et lorsque Tom avait dit bonne nuit, Simone avait sourit en le voyant se pencher vers son père pour lui embrasser la joue et presque pleuré lorsqu'il était venu vers elle, puis Gordon.

- - - -

En pleine nuit, à force de tourner et se retourner dans son lit, Tom avait finit par se lever et se dirigea à pas feutrés vers la chambre de son père. Il y entra le plus discrètement possible. Il était à peine 3h et il devait dormir depuis bien longtemps déjà. Il avait juste besoin de sa chaleur, de sa présence et de ses bras autour de lui pour dormir. Il n'y arrivait pas autrement. Il sursauta lorsqu'il vit que Bill avait les yeux grands ouverts et observait le plafond.

_ « Il est beau ? » Demanda timidement le blond.
_ « Faut sûrement lui refaire une peinture à lui aussi. » Répondit-il son quitter le plafond des yeux. Puis il se tourna en ouvrant les couvertures pour que son fils s'y faufile.
_ « J'arrivais pas à dormir sans toi. » Se sentit obligé de se justifier Tom.
_ « Moi non plus. »

Bill sentit contre son cou le sourire de Tom s'étirer pendant qu'il l'embrassait. Puis ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre en se murmurant des « je t'aime » à peine audibles.

Tin la suite a été posté lundi, j'ai l'impression que c'était il y a 3 mois!!! XD
Chui en manque de yaoi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
HELP!!!

Ch. 26

Au petit matin, Tom avait regagné sa chambre avant que tout le monde ne se réveille et s'était préparé sans faire de bruit. Il ne détestait pas ses grands-parents, c'est juste qu'ils lui étaient totalement étrangers. Il avait appris à vivre sans eux, sans jamais se soucier d'eux, sans jamais les voir, sans jamais leur parler. Non, c'était faux. Il les avait juste oublié depuis maintenant quelques années, les rayant de sa vie, les barrant de sa mémoire. Il les évitait comme il avait évité tout ce qui lui rapelait ce que Bill était pour lui. Il les fuyait parce que, comme tous les autres, ils ne comprendraient pas, ils n'approuveraient pas.

Simone c'était levée à peine quelques minutes avant qu'il ne parte pour l'école. Il avait préféré y aller en bus pour ne pas éveiller les soupçons et Bill dormait donc encore, n'ayant pas sentit Tom bouger dans le lit. Elle tenta de parler un peu avec lui, pour le connaître davantage sûrement, mais le blond restait distant et évasif sur ses réponses, ne dévoilant rien de sa vie, ni de ses amis et encore moins de ses sentiments. La femme en était peinée, mais comprenait qu'il fallait du temps pour rattrapper celui qui avait été perdu. Puis, Tom fila bien vite, peut-être même un peu trop tôt pour son bus, mais qu'importe. Il ne supportait tout simplement pas cette ambiance. Il aurait pu se sentir en confiance, mais ce soudain intérêt qu'on lui portait le paniquait. Il avait peur qu'ils découvrent et qu'ils les séparent. Qui ne le ferait pas en pareilles circonstances ? Il eut un sourire en pensant à son ami Gustav... Lui, il ne l'avait pas fait. En parlant de lui d'ailleurs, Tom l'aperçevait maintenant devant l'établissement scolaire et s'approcha sans vraiment lever la tête.

_ « Ca a pas l'air d'aller toi ? Tu tires une de ces gueules. » Remarqua Gustav.
_ « Hm. M'en parles pas. J'ai les grands-parents qui ont débarqué à la maison à l'improviste. »
_ « Ho, et où est le problème ? »

Tom le regarda en coin, sans répondre. Il n'en avait pas besoin que déjà Gus levait les yeux au ciel en relevant les sourcils.

_ « Ho... Je vois. » Rougit le plus petit.

Ils se mirent tous les deux à rire, de gêne et d'embarras, puis à cause du comique de la situation. Jamais ils n'auraient crû parler de ce genre de choses, mais cela faisait tellement de bien de parler ouvertement. Ils se rapprochèrent du bâtiment et la journée commença, sans de réelles motivations bien qu'elle soit la dernière, où peut-être parce qu'elle était la dernière finalement. Peu d'élèves avaient vraiment envie de bosser et l'ambiance générale était plutôt à la détente. Sans même s'en rendre compte, la journée avait filée, laissant place aux aurevoirs d'avant les vacances, quelques accolades auxquelles Tom ne participait pas et les poignées de mains et autres gestes amicaux. Dans le bus, sont sourire ne cessait de grandir et même s'il savait qu'il ne serrait pas seul avec son père, cette période lui semblait agréablement douce.

_ « C'est moi, je suis rentré, y'a quelqu'un ? » Cria Tom pour se faire entendre dans toute la maison.

Une fois lui avait suffit et il ne voulait pas risquer une autre boulette de la sorte devant ses grands-parents. Son père arriva devant lui, un sourire gigantesque sur les lèvres.

_ « Quoi ? » L'interrogea le blond.
_ « Tes grands-parents sont partis faire quelques courses en ville... »

Il ne rajouta rien, pas la peine et pas le temps. Tom avait jeté son sac à terre et encerclé le visage de Bill entre ses mains, déjà sa langue se faufilait dans la bouche de son père et taquinait, jouait avec le piercing du brun à l'en faire gémir. Il l'avait fait reculer jusque contre le mur et le baiser était passionné, enflammé. Ils rattrappaient le temps... Leurs corps collés se réchauffaient à une vitesse folle et les membres se frottaient l'un contre l'autre à la recherche de plus de plaisir. Ils se sentaient tous les deux fondre, mais Tom réussit encore à articuler quelques mots.

_ « Ils en ont... Pour longtemps encore ? »

La jambe du dreadé était venu froller le sexe de Bill, appuyer dessus et le caresser vigoureusement et en ouvrant la bouche pour répondre un gémissement s'échappa malencontreusement, faisant sourire Tom. Il se contenta alors de secouer la tête. Le temps leur était donc compté. Le plus jeune attrapa la main de son père et le tira précipitemment dans les escaliers et ce dernier avait manqué de tomber, se rattrapant de justesse. En entrant dans la chambre du couple, Tom poussa le brun sur le lit. Pas doucement, pas tendrement, mais avec envie.

Bill resta interdit, regardant son fils debout devant lui, entre l'envie de le prendre sauvagement et de tout arrêter. Il était en train de se déshabiller devant ses yeux. Sa casquette et son bandeau, son sweat, ses tee-shirt et maintenant la ceinture de son pantalon. Le brun déglutis péniblement, sentant sa bouche devenir trop rapidement sèche, une bouffée de chaleur le laissant se consummer de l'intérieur.

_ « Tom... Je... On a pas le temps... »
_ « Alors, qu'est-ce que t'attends ? Dépêche toi de te déshabiller aussi. » Le coupa Tom dans un ton aguicheur.

Il n'en fallut pas plus à Bill qui se défit rapidement de son pantalon et s'en même avoir eu le temps de retirer sa chemise, Tom s'allongea sur lui, lui retirant d'un geste préssé son boxer. Ils se retrouvèrent l'un sur l'autre, leurs membres en contact les laissant frissonner de désir. Déjà Tom se déhanchait sur son père qui rejetait la tête en arrière en soupirant de bien-être. En peu de temps, ils haletaient pareillement, proches de l'orgasme. Les mains du blond sur le torse de Bill le faisaient presque crier, ses doigts pinçaient ses tétons et sa bouche embrassait, léchait et mordait son cou ou tout ce qui se trouvait sur son chemin.

_ « Merde, merde, merde... » Geignit Tom, suivit de son père.

La porte d'entrée venait de claquer et Simone criait déjà dans la maison pour savoir où se trouvaient son fils et son petits fils, rouspétant au passage du sac de cours laissé en plein milieu du couloir. Ils se r'habillèrent en un temps records et sortirent de la chambre encore essoufflés et rouges de ce qu'ils venaient de faire. Tom se précipita dans la salle de bain.

_ « Salaud, reviens là, tu vas me le payer. » Chuchota Bill, mais trop tard.

Il souffla un bon coup et descendit, faisant comme si de rien était, cachant au mieux son érection encore présente sous sa chemise. Tom les rejoignit dans le salon quelques minutes plus tard et Bill ne préfèra pas imaginer ce que son fils avait pu faire tout ce temps dans la salle de bain... Trop tard, ses joues s'empourpraient déjà rien qu'à l'idée. Tom avait bien remarqué et ne trouva rien de mieux à faire que de s'approcher de son père et de lui ébourrifer les cheveux en sortant « je vais bouffer un truc, ça m'a filer la dalle tout ça. »

Simone sourit, elle trouvait ça mignon, si elle savait... Il revint dans le salon et se laissa tomber mollement sur le canapé aux côtés de son père. Celui-ci le regarda en coin avant de détourner le regard aussi vite que possible. Il allait le rendre dingue, totalement cinglé, c'était sûr. Il n'avait pas pu choisir autre chose à manger ? Non, bien sûr, Tom adorait les bananes... Depuis aujourd'hui. Bill grogna en étouffant ses propres mots dans le col de son pull, n'osant le regarder. Le dreadé était face à lui, le dos contre l'accoudoir, les pieds presque sous ses fesses et cette promiscuité faisait sourire les grands-parents non loin de là. Ils voyaient parfaitement que Tom taquinait son père, mais n'aurait pu se douter de ce que cela cachait. Ils voyaient parfaitement les pieds de leurs petit-fils pousser joueusement le corps de son père, son regard brillant et ses lèvres étirées. Ils voyaient également que tout cela était réciproque... Mais jamais ils ne pourraient se douter de ce que cela cachait.

Simone préparait le repas, laissant à Bill le loisir de perdre son temps et de flemmarder. Il en avait rarement l'occasion en fait. Soit il travaillait, soit il s'occupait de la maison qui était vraiment grande, soit il devait faire des recherches ou autres, soit encore s'occuper de son fils, mais cela, c'était une autre histoire, bien différente des contraintes habituelles liées à l'éducation d'un enfant. Oui, il se sentait encore parfois fautif. Oui, il se sentait encore parfois monstreux. Oui, il se sentait encore parfois horrible vis à vis de Julia... Mais pour rien au monde il n'aurait arrêté. Son visage encore enfouit dans son pull laissait cependant clairement voir les sourire sur ses lèvres et dans ses yeux. Les regards des deux amants se rencontrèrent et s'échangèrent tout ce qu'ils avaient à se dire, tout ce qu'ils savaient déjà, mais tout ce qui fait tellement bien. Tout ce qui est tellement bon de ressentir. Se sentir aimé.

Il passèrent rapidement à table et Tom se resservit plusieurs fois. Sa grand-mère était un vrai cordon bleu et il se léchait les babines de toute cette nourriture exposée à ses yeux et si tentante. A la fin du repas, il se sentait reput, rassasié pour au moins tout la durée des vacances. Bill monta à l'étage pour se rendre dans la salle de bain tandis que Tom allait se changer dans sa chambre, enfin ça, c'est qu'il avait fait croire. En passant juste à côté de son père qui ouvrait la porte. Il le poussa dedans la pièce
avant de refermer brusquement la porte à clefs derrière lui. Il lui emprisonna les lèvres sans lui laisser le moindre répis, l'acculant contre le lavabo et plaçant ses mains sur ses fesses, les empoignant fermement, le soulevant presque en se frottant contre lui.

_ « Arrête de jouer avec moi, putain j'en peux plus. » Arriva à gémir Bill.
_ « Je joue pas... J'ai envie de toi... Vraiment. »

Les lèvres e Tom se promenaient partout sur le corps de Bill qu'il s'appliquait à déshabiller en même temps. Il semblait hors de lui, prit de pulsions qu'il ne contrôlaient plus, qu'il ne voulait plus contrôler. Il voulait céder tout de suite. Il en crevait d'envie depuis tellement longtemps. Bill le repoussa tendrement en plongeant les yeux dans les siens.

_ « Pas comme ça Tom, je veux pas que notre première fois se résume à une baise rapide contre un lavabo. Je veux te donner tellement plus. »

Le dreadé baissa la tête et appuya son front contre le torse de Bill en soupirant. Il avait raison. Lui aussi attendait plus de tout ça, mais le voulait tellement en même temps.

_ « On aura le temps quand ils serront partis. On prendra notre temps. On ferra dans les règles de l'art mon ange. »

Tom ne put s'empêcher de frissonner. « Mon ange » il aimait ce surnom. Il sortit de la salle avec un dernier baiser sur la joue de son père, déviant sur sa mâchoire, frollant son cou, puis remontant sur les lèvres, douces et chaudes. Un baiser aérien. Un baiser tendre et timide à la fois. Bill était toujours étonné de l'attitude de son fils, tantôt affolement aguicheuse, tantôt totalement innocente. Il soupira un coup en jetant sa tête en arrière pour se détendre. Il l'aimait tellement. Il avait tellement envie de lui. Il voulait tellement que tout se passe bien. Il ferait tout pour que tom soit heureux, quoi qu'il lui en coûte à présent.

- - - -

La nuit était tombée bien vite. Le vent soufflait et la chaire de poule avait envahit le corps de Tom qui fumait sa cigarette sur la terrasse. Il pensait à tout un tas de chose à la fois, mais une seule en était le sujet, Bill. Il avait beau essayer de le dissimuler, il était heureux et son sourire le trahissait constamment. Ses grands-parents avaient posés des questions pour essayer de savoir d'où venait ce changement, pourquoi avait-il été comme ça, mais Bill avait coupé court à la conversation et Tom l'en remerciait intérieurement. Il n'aurait sûrement rien répondu de toute façon, mais le fait de savoir son père avec lui, de ne plus être seul contre tous, était d'une valeur innestimable à ses yeux.

Il regardait les étoiles sans vraiment les voir, sans vraiment y prêter d'attention. Il respirait l'odeur de l'hiver, mais une seule lui venait en tête, celle de son père. Il imaginait la neige, mais se voyait jouer avec son père. Il espérait le soleil et se remémorait les instants passés dans la pelouse, allongé avec Bill. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il imagine, tout ne tournait qu'autour du brun et au lieu de lui faire peur, cela lui réchauffa le coeur.

Quelques minutes plus tard, Bill le rejoignit dehors avec un sweat à Tom dans les mains. Refermant la porte précotionneusement derrière lui, il se rapprocha et le déposa sur les épaules de son fils, se collant plus que de raison contre son corps, l'entourant de façon plus que paternelle de ses bras.

_ « Tu dois avoir froid. T'es un malade de sortir comme ça par ce temps. »
_ « Non, j'ai bien fait puisque tu es là maintenant. » Répondit Tom en plongeant ses yeux dans ceux du brun.

Ils s'observèrent un court instant, avant que Bill ne regarde furtivement en direction de la baie vitrée. Il faisait noir dehors, la lune était fine et n'éclairait presque rien, la lumière du salon était uniquement composée des faibles tâches mouvantes que formaient les images la télévision et Bill se risqua à embrasser son fils. Posant ses lèvres délicatement, happant celles de Tom entre les siennes et déjà sa langue s'insinuant dans sa bouche, ils se sentaient seuls au monde, ils s'imaginaient libre de tout, ils s'espéraient heureux à jamais... Mais Bill se recula comme si la foudre s'abattait sur lui, son père sortait de la maison pour venir fumer avec eux. Ils l'avaient échappés belle, ou peut-être que Gordon avait vu, peut-être...

Bill était mal à l'aise, autant que Tom sûrement et ils abrégèrent rapidement cette sortie nocture. Est-ce qu'ils venaient de briser ce cocon qu'ils avaient réussit à former ? Peu importe... Rien ne les séparerait dorénavant, ils se l'étaient promis.

- - - -

La nuit avait été agitée, entrecoupée de rêve plus ou moins étranges et finalement, Tom qui était encore venu dans la chambre de son père.

_ « Tom, c'est pas raisonnable... » Tenta Bill.

Tom n'avait rien entendu, n'avait rien voulu entendre. Ses nuits, il les passerait ainsi maintenant, dans les bras de Bill. Ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait contrôler, c'était ainsi, un point c'est tout. Cela ne venait pas de son esprit, ni de son coeur, ou même de son corps, mais c'était un tout. Il ne pouvait faire autrement. Il se sentait seul, vide, perdu sans son père, affolé, apeuré, paniqué sans Bill. Avant de s'endormir, il laissa échapper « vivement qu'ils s'en aillent, j'en peux plus papa ». Bill n'avait rien répondu, pour dire quoi ? Moi aussi, je sais... Pas la peine, sa façon de serrer Tom dans ses bras comme si sa vie en dépendait suffisait à répondre.

- - - -

Le matin, même pour le premier jour de vacances, Tom n'avait pas loupé le réveil, se levant droit comme un 'i' dès la première sonnerie et embrassant tendrement son père avant de retourner dans sa chambre. Une heure plus tard, il se releva en entendant les premiers bruits dans la maison. Simone s'afférait à préparer un petit déjeuner digne de ce nom et Gordon semblait occupé à se laver... Tout de suite moins alléchant pour Tom.

En engouffrant l'une des gauffres que « mamie » avait préparé, Tom manqua de s'étouffer, Bill avait écarquillé les yeux et lâchant sa tartine et Simone avait toujours son sourire... La phrase retournait dans tous les sens dans l'esprit de Tom, inlassablement, le faisant presque suffoquer.

_ « On est vraiment content que tout s'arrange enfin. On s'est fait énormément de soucie pour toi Tom... On t'aime beaucoup et on a manqué tellement de chose avec toi. Je sais que ton père aussi, mais... Nous ne sommes plus tout jeunes et on ne sera pas là éternellement. Nous voudrions profiter de toi un petit peu. Est-ce que tu pourrais venir finir les vacances chez nous ? Dans notre maison ? S'il te plait. Cela nous ferait tellement plaisir. Bill tu n'y vois pas d'inconvénients ? »

La femme attendait une réponse, mais ni l'un, ni l'autre ne pouvait la lui donner. Elle les regardait à tour de rôle, ne comprenant pas réellement le silence qui venait de s'installer. Son regard se faisait suppliant, pas pour amadouer, ni pour qu'on la prenne en pitié, juste pare ce qu'elle supporterait pas un nom et Bill connaissait ce regard parce qu'il avait le même. Tom commença à parler, bafouillant, stressant et s'énervant à la fois.

_ « Non, je... Non... Je veux pas... C'est pas... Possible. Papa... »

Il l'avait regardé comme sa dernière bouée de sauvetage, mais Bill avait simplement baissé les yeux. Quoi dire ? Pourquoi refuser ? Quelles excuses donner ? Et Tom se sentit juste trahit.


Ch. 27

Tom s'était enfermé dans sa chambre. Il avait monté les escaliers quatre à quatre après s'être littéralement enfui de la cuisine. Bill était resté quelques minutes à ne trop savoir quoi faire, il sentait sur lui le regard interrogateur de ses parents et se voyait retourné en arrière, lorsqu'il avait dû leur annoncer la grossesse de Julia. Cela lui faisait le même effet. Il se sentait tout petit et misérable.

_ « Il... Je... Crois qu'il est contre mon idée. » Tenta Simone.

Bill se contenta de baisser la tête un peu plus. Il aurait pu, il se serait même caché sous la table, ou bien comme son fils, il serait partit en courant. D'ailleurs il n'avait que cette idée à l'esprit... Le rejoindre. Il souffla un coup et se leva en appuyant ses mains sur la table.

_ « Je vais lui parler »

Sans même attendre la moindre réaction, il sortit de la pièce et se dirigea peut-être un peu trop rapidement vers les escaliers. Peut-être un peu trop précipitamment il courut dans le couloir et sans frapper à la porte il rentra dans la chambre de Tom, prenant soin de bien refermer derrière lui et s'y adossa. Son souffle était un peu court d'avoir stressé et paniqué et de s'être dépêché. Il voulait se faire pardonner, il voulait lui dire de rester avec lui, de ne pas s'inquiéter et que quoi qu'il arrive ils ne serraient jamais séparé, mais tout ce qui sortit fut :

_ « Tu sais ta grand-mère serait vraiment heureuse. Elle a attendu ça depuis tellement longtemps. Ça lui briserait le cœur que tu refuses... Ça passera vite et je te promet que... »
_ « Tu me promets plus rien ok ! » Le coupa Tom d'un air furieux. « J'irais, t'en fais pas. Juste que... Moi aussi j'étais heureux et j'attendais ça depuis tellement longtemps aussi... Et toi aussi tu viens de me briser le cœur. Maintenant sors, je dois préparer mes affaires. »

Tom venait de lui tourner le dos. Il ne voyait le plus le visage de son père se tordre sous la peine, mais lui sentait ses entrailles se contracter dans son ventre, sentait les larmes monter en cascades dans ses yeux, sentait son cœur se crisper dans sa poitrines prêt à se briser au moindre choc. Il ne montrerait rien, il savait faire, fuir et nier, fuir et se cacher, fuir et haïr.

Le brun tremblait, paniquait, s'en voulait. Avait-il tout foutu par terre en l'espace de quelques minutes ? Avait-il été si lâche que son fils ne lui pardonnerait pas ? Avait-il été tellement odieux que son amour le délaisserait ? Pourrait-il au moins se le pardonner lui-même ?

Il regarda le sol et ses larmes tombèrent en un bruit silencieux. Il déglutit en sentant sa gorge se déchirer sous la douleur. Il tourna les talons et sortit de la chambre. Peut-être aurait-il dû se jeter sur lui et le serrer dans ses bras, l'inonder de baisers et le noyer de mots d'amour, mais il ne pouvait pas. Pourquoi ?

Tom ne redescendit pas de la soirée et Bill se contenta d'aller fumer une cigarette avant de monter dans sa chambre. Ni l'un, ni l'autre ne réussirent à fermer l'œil de la nuit, tournant et se retournant dans leur lit froid, mais cette fois, Tom ne rejoignit pas son père et le matin en descendant il ne lui adressa aucun regard, ni en déjeunant, ni en mettant ses affaires dans la voiture, ni même lorsque celle-ci s'éloigna... Et Bill se haïssait.

Tom aurait voulu pleurer, se fâcher, crier et se laisser aller, mais trop de choses ressurgissaient, trop de choses le hantaient encore. Il ne décrocha pas la mâchoire de tout le trajet même si celui-ci dura plusieurs heures. Il ne dit rien non plus lorsqu'ils arrivèrent à la maison et qu'on lui montra sa chambre. Il resta enfermé tout l'après-midi à ressasser ce qui venait de se passer, ce qui se passait depuis quelques mois. Il entretenait une liaison avec son père. Oui, il avait toujours voulu cela et oui, il en crevait de trouille. S'il ne pouvait compter sur Bill, sur qui le pouvait-il alors ? Pendant le dîner, Tom resta muet, répondant juste par oui ou non aux questions qu'on pouvait lui poser. Il aurait aimé voir sourire sa grand-mère, ne pas se faire détester de son grand-père, mais c'était plus fort que lui. Pourquoi ?

Bill avait déjà appelé plusieurs fois sur le téléphone de son fils depuis leur départ, mais inlassablement il tombait sur le répondeur. Inlassablement il recommençait, lui laissait des messages, s'excusait et lui suppliait de lui pardonner.

- - - -

Le temps passait, lentement, trop lentement pour Tom, trop lentement pour Bill, trop vite pour les grands-parents. Le dreadé avait pris sur lui pour se montrer un tant soit peu civilisé, essayant de discuter avec eux de choses et d'autres, passant du temps ensembles et finalement il parvenait à se remémorer les souvenirs passés en leur compagnie... Des bons souvenirs de vacances, lorsqu'il était venu seul car son père travaillait, qu'ils avaient passés un temps infini à se promener dans les forêts alentours, sur les plages ou encore dans les boutiques du centre ville. Il en venait même à sourire, il n'était pas heureux d'avoir été séparé de son père, mais il comprenait maintenant pourquoi celui-ci avait insisté pour qu'il vienne.

Il lui en voulait encore, mais plus le temps filait et plus il lui manquait. Lui qui avait si bien réussit à le haïr, lui qui avait réussit à le détester, lui qui avait réussit à l'ignorer pendant tant d'année, il était maintenant incapable de se passer de lui plus de trois jours. Trois malheureux jours durant lesquels il n'avait pas une seule fois répondu à ses appels, pas une seule fois envoyé un texto, mais pas une seule fois non plus, manqué d'écouter un nombre incalculable de fois chacun de ses messages rien que pour entendre sa voix. Il se trouvait pathétique. L'amour rend idiot, il en était persuadé.

Il ne comptait plus le nombre de fois où Simone lui avait demandé ce qu'il trafiquait avec son téléphone. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait surpris Gordon le regarder bizarrement, comme s'il se demandait si cet appareil n'était pas finalement greffé à l'oreille de son petit-fils. C'était plus fort que lui, quinze jours sans le voir, c'était incontestablement beaucoup trop.

Les grands-parents venaient de sortir faire des courses et Tom avait pour une fois réussit à y échapper. Il savait que cela allait encore durer des heures et avait, par une ruse vieille comme le monde qu'est le mal de ventre, décliné l'invitation. Il se prélassait juste dans le canapé, son portable dans les mains. Pourquoi ? Parce qu'il attendait encore un coup de fil de son père. Il ne répondrait sûrement pas cette fois ci non plus, mais il aimait savoir que Bill pensait à lui à chaque instant. Égoïste ? Oui, sûrement.

Il sursauta en sentant son téléphone vibrer entre ses doigts et rigola, il se trouvait stupide. Une sonnerie, puis deux, la troisième, la quatrième venait de retentir. Il se précipita à répondre. Le silence était troublant. Bill avait laissé des heures et des heures d'excuses et là, Tom au bout du fil, il ne savait plus quoi dire.

_ « Tom... Je... »
_ « C'est bon. » Le coupa t-il.

La conversation était engagée. Les mots devenaient plus faciles et ils parlaient de tout et peut-être plus de rien finalement. Tom raconta rapidement son début de vacances et Bill rigola, il savait comme ses parents pouvaient parfois être pénibles. Déjà vingt minutes qu'ils se parlaient et Tom se faisait de plus en plus silencieux et Bill redoutait de plus en plus, quoi ? Il l'ignorait. Il faisait la discussion tout seul maintenant et c'est hésitant qu'il finit par lui demander :

_ « Qu'est-ce que tu as Tom ? »
_ « Rien... »
_ « Tu es bizarre, je... Tu m'en veux toujours ? »
_ « Non. »
_ « Qu'est-ce que tu... Tom ? »

Le blond ne répondit pas tout de suite, la voix de son père l'envoûtait totalement et pour tout dire, il n'écoutait même pas ce qu'il lui racontait depuis un moment.

_ «  Tom ? Tu te... Pendant que je te parle au téléphone... Tu te branles ? »

Tom avait arrêté tous mouvements et ouvert en grands les yeux. Par réflexe il avait redescendu le tee-shirt qui découvrait quelques secondes avant son torse.

_ « Comment tu sais j'ai pourtant pas fait de bruits ? »
_ « Parce que je te vois patate. »

La voix n'était pas arrivée par le téléphone mais bel et bien de la pièce. Tom s'était relevé d'un bond et Bill ne pu s'empêcher de sourire, voir même de rire, lorsque Tom rattrapa d'une main son pantalon beaucoup trop grand. Il bafouilla quelques mots dans son téléphone avant de regarder celui-ci et de le fermer avant de le rejeter sur le canapé.

_ « Qu'est-ce que tu fais là ? » Demanda le dreadé la voix hésitante et remplie d'espoir.
_ « Tu me manquais trop, je suis venu te chercher. »

Bill n'eut rien le temps de rajouter que Tom s'était jeté dans ses bras, enfouissant sa tête dans son cou. Il le sentait rire et pleurer à la fois, trembler et le serrer fort contre lui. Il plaça ses mains de chaque côté de son visage, caressant tendrement ses joues de ses pouces, puis l'embrassa amoureusement. Ils avaient l'impression qu'ils ne s'étaient pas vus depuis des années, qu'ils se redécouvraient, que leur goût avait quelque chose de nouveau, que leurs mains agrippaient plus forts, que leurs cœurs battaient plus vite et que tout leurs corps s'impatientaient de plus.

Le pantalon de Tom était resté par terre un peu plus loin et ses jambes nues étaient venues enlacées la taille de son père. Bill avait placé ses mains sous ses fesses et les caressait par dessus le boxer, passant par moment ses doigts sous le tissu, presque timidement. Il trembla en entendant les mots de son fils à son oreille.

_ « Emmène moi dans la chambre, j'ai envie de toi... Maintenant. »

Il ne répondit rien, pas besoin, pas la force, pas l'envie, il laissa juste ses pas les mener dans la maison, il connaissait le chemin par cœur, c'était sa chambre, celle qu'il avait occupé tellement d'année, celle qu'il avait même partagé un moment avec Julia, mais à cet instant, il ne pensait à rien, juste à celui qu'il aime dans ses bras, à son amour pour lui et à son envie débordante.

Tom n'avait cessé d'embrasser le cou de Bill, son épaule qu'il avait dénudé en ouvrant les boutons de la chemise un à un, sa clavicule, sa mâchoire, son menton, sa pomme d'Adam qu'il suçait et léchait de façon à faire gémir le brun. Ils sentaient leurs érections se frotter l'une contre l'autre, les doigts de Tom crispés sur le dos de son père et Bill marchant vite pour rejoindre la chambre... Ils en crevaient d'envie depuis trop longtemps. Ils rentrèrent rapidement dans la pièce sans même prendre la peine de refermer la porte. Tom fut surpris de se voir littéralement jeté sur le lit, mais qu'importe, il se contenta de retirer son tee-shirt à la va-vite pendant que Bill se déshabillait de façon totalement désordonnée, excitée, hors de lui...

Son corps fut écrasé sous celui du brun et une chaleur presque insupportable lui brûlait la peau. Le désir le consumait, l'envie le rendait fou et son père n'était pas mieux. Ils se frottaient l'un à l'autre de manière frénétique et leurs boxers les irritaient presque. En une fraction de secondes les choses changèrent. En un regard la tension se dissipa. En un souffle la douceur revint. En un sourire tout s'éclaira.

Les lèvres de Bill se posèrent délicatement sur celles de son fils. Sa bouche happa doucement celle de Tom. Sa langue caressa tendrement celle de son amant. Malsain ? Contre-nature ? Dégoûtant ? Monstrueux ? Peut-être, mais qu'importe. Ils s'aimaient tellement. Le baiser était lent et interminable. Les secondes défilaient, mais le temps ne les touchaient plus. Tom se sentait prêt à exploser, trop de bonheur, trop de plaisir, trop de désir, trop de tout. Il sentait son coeur, mais semblait s'arrêter à chaque pulsation. Il sentait son sang affluer dans ses veines, taper contre ses tempes. Tout ce qui l'entourait lui parraîssait presque irréels, la pièce, la situation, lui et son père... Ce qu'ils s'appraîtaient à faire, il l'avait rêver des dizaines de fois, imaginé des centaines de fois, espéré des milliers de fois.



Les mains du brun se glissèrent sous le sous-vêtement de Tom et lui retira d'un geste lent, profitant de chaque secondes qui passaient, appréciant chaque parcelle de peau qui s'offrait à ses yeux et à ses mains, à sa bouche et à sa langue. Il le goûtait, s'imprégnant de sa douceur et de sa saveur. Il imprégnait chaque sensation dans son esprit, incrustait chaque sentiment dans son coeur. Le dreadé se cambrait, se contractait de plaisir, gémissait et fermait les yeux. La chaleur humide autour de son sexe le faisait décoller. Ses doigts carressaient les cheveux du brun, les enroulant autours d'eux et leurs regards se croisa une nouvelle fois tendit que la bouche de Bill descendait sur le sexe de Tom.

_ « Je... Il faut que... Prépare-moi. »

Tom était gêné de demander ça, mais il savait que Bill n'était jamais allé avec un homme, qu'il ne savait sûrement pas comment faire. Le brun avait juste paniqué en entendant ces paroles et lâcha un petit « non » accentué par ses mouvements de tête de droite à gauche. Tom saisit la main posée sur sa hanche et enfonça directement les doigts de Bill dans sa bouche, les suçant tout en le regardant dans les yeux. Désir, envie, passion, mais surtout amour, tendresse et confiance, c'était ce que pouvait voir Bill. Après quelques instant de ce traitement, le dreadé relâcha les doigts et reposa sa tête sur l'oreiller.

_ « Mets les en moi. »
_ « Tom je... »
_ « vas-y. S'il te plait »

Bill ne dit plus rien, repris ses caresses, ses baisers et la langue s'enroula de nouveau autour du sexe de son fils et là, doucement, il approcha un doigts de son intimité, appuyant délicatement dessus, en faisant le contour, mais n'osait le pénétrer. Son autre main le carressait délicatement, inlassablement, retraçant du bout des doigts ses muscles et remontant jusqu'à ses tétons qu'il taquinait gentiment. Tom gémissait de frustration et lui disait des petits « vas-y » pour l'encourager, mais Bill ne pouvait pas, il n'y arrivait pas. Non pas qu'il n'en avait pas envie, mais il paniquait, il avait peur de lui faire mal, de mal faire et de gâcher cet instant.

Tom n'en pouvait plus et c'est sans trop réfléchir qu'il mouilla ses propres doigts, les glissa sous son dos, sous sa cuisse, pour enfin les insinuer en lui. Bill sursauta et resta bloqué sur cette vue, les doigts entrer et sortir de manière tout à fait obscène de son fils. Il en déglutit péniblement et son sexe le rappelait à l'ordre, mécontent d'être ainsi délaissé. Il se mordait la lèvre, mais redescendit sur terre en entendant Tom gémir et lui dire de le caresser. Il s'empressa d'attraper le membre du plus jeune et de le sucer avidement et quelques minutes plus tard, il touchait la chaleur de Tom, le faisant hurler lorsqu'il touchait sa prostate, ses doigts bougeant et se pliant de façon incontrôlée à l'intérieur de son fils et il était fier de lui procurer autant de plaisir.

_ « Arrête... Hm, Arrête je vais... Papa »

Bill ne l'écouta pas, continuant toujours plus goûlument de le sucer et de pomper son sexe entre ses doigts en même temps. Il sentit Tom se crisper, son membre pulser dans sa bouche et enfin jouir. Il avala difficilement, la texture était gluante, le goût amer, mais c'était Tom... Le brun vint se rallonger sur le corps de son fils, épousant chacune de ses courbes, l'enveloppant de sa chaleur. Il lui embrassait tendrement le cou, laissant le temps à Tom de se remettre de cet orgasme, mais le dreadé sembla en décider autrement.

_ « Fais moi l'amour. »

Bill cru défaillir. Alors le moment était venu. Étaient-ils réellement conscients de ce qu'ils faisaient ? Sans aucun doute possible. Il glissa sa main entre leurs deux corps et attrapa son sexe pour le diriger et en buttant contre l'intimité de Tom il en frissonna d'envie et d'anticipation. Il caressa un moment son entrée avant que son gland ne le pénètre doucement et ils gémirent pareillement. Ils avaient tellement attendu.

Les mouvements étaient aussi lents que possible, mais bien vite Bill n'en pourrait plus et Tom le savait. Il était à présent entré jusqu'à la garde et bien qu'un peu douloureux pour le plus jeune puisqu'ils n'avaient pas de lubrifiant, il s'y habituait relativement bien. Quelques minutes et aller-retours plus tard, Bill ne se contenait plus et le dreadé lui dit d'accélérer. Les à-coups, d'abords doux, devenaient de plus en plus rapides et saccadés. Le brun ne tiendrait pas longtemps et Tom criait de plaisir comme jamais auparavant. Ses doigts se crispait sur le dos de Bill, puis griffait sensuellement sa peau avant de venir s'échouer sur ses fesses. Il faisait l'amour avec son père, avec l'homme qu'il aimait depuis tant d'années et il était heureux. C'était tendre et sincère, emplit de sentiments et c'était tellement nouveau pour lui. Il s'enivrait de chacun moment qui passait pour s'en rappeller d'en les moindres détails.

Bill empoigna le sexe du dreadé et se mit à la masturber vigoureusement, aussi fort que ses vas-et-viens et Tom gémissait, se cambrait, tremblait de plaisir. Peut-on mourir de bonheur ? Pour Tom cela ne faisait aucun doute. Il se sentait partir, en tendant les bras, étirant ses doigts, il aurait pu toucher le ciel, accrocher une étoile et la garder prisonnière, mais son cœur à cet instant rassemblait de plus beaux trésors...

Ils jouirent en même temps, Bill en Tom et Tom entre eux. Ils avaient dû crier... Sûrement, mais ils s'en foutaient.

La bouche de Bill embrassait la peau du blond et son cou garderait sûrement les séquelles de cet amour hors-normes et interdit, mais partagé et intense. Leurs mains se balladaient partout, carressaient amoureusement et tendrement. Tom découvrait encore la chaleur de la peau des autres. Non, juste celle de son père, c'était la seule qu'il avait toujours voulu, la seule qu'il voulait. Bill était le seul à pouvoir guérir Tom, à lui faire oublier ses démons et lui inventer des anges à la place. Il avait un traitement à vie, un amour inconditionnel traité de la plus douce des manière, un amour éperdu en retour.

NAAAAAAAAAAAAN!!!!!!
Pourquoi t'es cruelle????
Pourquoi à celle là aussi il reste qu'un chapitre avant la fin!!!!!!!!!
MAIS EUH!!!!!!!!
='(!!!!!!
T'en refais une hein???????
=D
^^

bref à propos des suites, bah elles sont vraiment géniales!!!
C'est trop des bons moments intimes, très bien écrits ;-), et qui sont vraiment touchants!!
...Bon il y a le lemon mais bon...XD

D'un côté, les grands-parents font chier, mais d'un côté, s'ils avaient pas été là... Bah voilà, Bill et Tom en serraient pas là!!!
^^



SUITE????
Et fin!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
='(

la suite et fin est en cours d'écriturage, peut-être ce soir sera t-elle finie 8D

T'en referas une alors???????
=D

oui, bien sur 8D

ouf, j'ai eu un doute un instant!!!
XD
T'as déjà des idées???

vouiiiii, quelqu'unes

cool!
Tu nous laisses pas sans rien alors!!!
=D

Non, jamais j'oserais...

Me frappez pas, mais la suite est pas encore finie

ah moi ça me gêne pas!!!



(et puis heureusement que tu nous lâches pas, XD! Parce que de vous à moi, j'ai un grand besoin de yaoi en ce moment....Je sais pas pourquoi...)