[ Yaoi, bah oui encore ] Tom, tu es tout pour moi. (FINI )

un seul mot:
WoooooooW!!!!!!!!


TROP BIEN!!!!
je le sentais mal bah au final j'ai eu tort!!!
ça m'apprendra!!
XD


suite!!!!

Ch. 21

Ils restèrent ainsi quelques instants avant que Tom ne commence à reposer ses lèvres sur celles de son père. Doucement il embrassait chaque partie de son visage avant que sa langue ne vienne retracer le contour de bouche en y demandant l'accès. Il était tard, ils étaient fatigués, ils étaient en sueur et collant, mais aucun des deux n'auraient eu l'idée d'aller se coucher. Les mains de Bill se promenaient sur le dos de son fils, traçant des arabesques du bout des doigts, chatouillant la peau de ses ongles et faisant apparaître quelques frissons. Le chaleur retombait peu à peu et la chair de poule naissait sur les bras de Tom et le torse du brun.

Les mains du dreadé remontèrent, lâchant les fesses fermes pour venir se plonger dans la chevelure de son père, tirant légèrement dessus pour avoir accès à sa gorge. Il la mordit tendrement avant de lécher la peau rougie, puis se dirigea jusqu'à ses lèvres qu'il embrassa furieusement, avide de plus de sensations. Il venait de goûter au plaisir avec son père, sa peau contre la sienne, son sexe contre le sien et finalement sentir la chaleur de son excitation contre lui... Et il en voulait plus, tellement plus.

Déjà il se sentait durcir à nouveau, son membre collé contre le ventre du brun. Il ondulait presque involontairement son bassin, des mouvements lents et quasiment imperceptibles, mais qui avaient au moins le mérite d'exciter Bill. Celui-ci commençait déjà à rejeter la tête en arrière, se mordant la lèvre pour ne pas gémir avec si peu.

_ « T'es sensible. » Souffla Tom à son oreille et Bill se sentit rougir.
_ « Ton corps est si obscène, regarde, il en redemande déjà. » Ajouta-il

Bill redressa la tête et planta son regard dans celui de son fils, les joues rougies d'envie et de honte.

_ « Il me semble que le tien aussi. » Répondit-il.

Il se sourirent, un sourire franc et sincère, un sourire radieux et coquin à la fois ornait le visage des deux hommes.

_ « Crois-tu que tu te souviendras de tout cette fois-ci Tom ? » Ricana Bill.
_ « Y a pas moyen que j'oublie. » Lança le dreadé en enfouissant son nez dans le cou du brun, respirant cette odeur maintenant si familière et indispensable à sa survie.

_ « Tu as bu, tu devrais aller te reposer, tu as cours demain. »
_ « J'ai désoulé depuis longtemps je t'assure et je pense qu'une douche s'impose de toute façon. »

Bill prit la main de son fils et l'entraîna jusque dans la salle de bain après un rapide baiser. Seuls la veste et le baggy de Tom en plein milieu du salon auraient pu témoigner de ce qu'il venait de se produire.

Ils se déshabillèrent mutuellement. Bill remarquait parfaitement les efforts du blond pour l'effeuiller, mais il ne disait rien et le laissait faire, le laissait prendre son temps et regarder sans gêne son corps. Il se sentait mal à l'aise et gêné par l'examen que semblait lui faire passer Tom. Les doigts du blond glissaient timidement sur la peau de ses bras, remontant des poignets jusque vers ses épaules, puis redescendaient ensuite vers son torse, frôlant sa poitrine et ses tétons durcis par le froid et l'envie. Puis lentement, elles s'engouffrèrent dans le pantalon, attrapant les fesses du brun à pleines mains, tandis que le corps de Tom se collait à lui, calant sa tête sur l'épaule de Bill qui tentait de respirer le plus normalement possible. Il savait parfaitement ce que tout cela représentait.

Passé l'excitation des caresses, passé le moment de jouissance, Tom devait prendre sur lui pour trouver le courage de recommencer sans être cette fois dicté par ses hormones et seulement par sa tête. Il savait le moindre de ses gestes, connaissait la moindre portée de ses actes et l'avait choisit. Cette fois ce n'était pas son corps qui le commandait, mais bien son cœur.

Le vêtement du brun tomba au sol, le laissant complètement nu devant son fils, l'exposant totalement aux mains de Tom... Et il adorait ça. Il se laissait aller entre ses bras, se livrant entier à la seule personne qui comptait réellement pour lui. Ne comptant plus les minutes qui passaient, il ne faisait que frissonner et gémir doucement sous ce contact tendre, chaud, sensuel et divinement excitant. Il ne cherchait même plus à cacher l'attirance qu'il éprouvait et encore moins l'envie qu'il ressentait en cet instant et qui le consumait. Il n'espérait rien, ne demandait rien, mais appréciait chaque caresse, aérienne ou poussée, que son fils daignait lui donner.

Bill ne faisait aucun mouvement de peur de briser ce moment tellement spécial pour eux. Il regarda avec envie son fils retirer lui-même son tee-shirt et venir coller son torse contre le sien, sa peau frissonnant au toucher de la sienne. Il ne put empêcher un tremblement de sa mâchoire en gémissant, il se sentait tellement bien là, avec Tom contre lui.

_ « J'ai envie qu'on prenne un bain ensemble. » Dit le blond dans un murmure.

Le père n'était guère en état de lui refuser quoique ce soit et répondit par un simple hochement de tête. Tom se recula et déjà la chaleur de ses mains manquait cruellement à Bill. Le plus jeune s'approcha de la baignoire et le brun déglutit peut-être trop bruyamment en voyant son fils penché pour ouvrir le robinet, le corps uniquement recouvert de son boxer. Tom tourna la tête et l'observa, le brun louchait de manière plutôt voyante sur ses fesses. Il rigola en se redressant ce qui eu pour effet de faire sursauter le brun, le rouge encombrant complètement son visage honteux. Le dreadé vint déposer un tendre baiser sur les lèvres de son père.

_ « Viens, on va dans le bain. » Dit Tom en prenant la main de son père.

Bill, cependant, ne bougea pas d'un pouce et attira son fils contre son corps, passant directement ses mains dans le sous-vêtement restant.

_ « C'est de trop ça pour un bain, non ? »

Le regard malicieux de Bill faisait sourire le blond et déjà le boxer glissait sensuellement le long des jambes de Tom. Le brun se sentait plus entreprenant, ce qu'ils avaient fait dans le salon, sa main sur le sexe de son fils... Il avait adoré et en redemandait presque. Bill enserrait sa lèvre entre ses dents, il ne se reconnaissait plus. Tom frissonna malgré lui en voyant son père à hauteur de son sexe dressé, mais Bill remontait, peu importe, ils avaient largement le temps pour tout ça. Ils collèrent leur corps l'un à l'autre dans une étreinte rassurante et débordante de sensualité, d'envie, de passion ? Ils ne se caressaient qu'à peine, mais cette sensation d'être nu contre la peau de celui qu'on aime les transportait tellement plus loin que n'importe quelle vulgaire partie de jambe en l'air dont Tom était particulièrement expert. Ils n'avaient besoin de rien d'autre pour se sentir bien. Sentir que l'autre leur appartient, qu'il appartient à l'autre et qu'ils ne forment qu'un, c'était ça leur bonheur.

Ils se prélassaient dans le bain, chacun à un bout de la baignoire. Bill avait attrapé un pied du blond et le massait tendrement tandis que Tom gémissait de bien-être. Il était maintenant presque trois heures du matin et ils se contentaient de passer du temps ensemble sans penser à la journée qui allait les attendre le lendemain. Ils se souriaient, se parlaient de tout et n'importe quoi, essayaient de rattraper tout ce temps perdu où ils n'avaient été que des étrangers.

_ « Tom, pourquoi tu étais dans cet état tout à l'heure ? Quand tu es rentré ? Il s'est passé quoi ? »
Demanda le brun, hésitant et inquiet.

Il craignait d'entendre quelque chose qui ne lui plairait pas, de découvrir que son fils n'avait pas pu l'attendre, mais il devait savoir. Il en avait besoin.

_ « Je... J'ai... » Répondre ou pas ? Dire la vérité qui fait mal ou un mensonge qui rassure ? « J'ai déconné, un peu, avec un mec et... Il m'a sucé »

Tom avait vu le visage de son père se décomposer sous ses yeux. Bill fuyait son regard et prit sa tête entre ses mains, se massa les tempes, puis souffla un bon coup. Lorsqu'il se redressa, son visage affichait un léger sourire et sa voix se fit douce.

_ « Merci de ne pas avoir mentit... Je... Il... » Commença à bégailler le brun.
_ « Il n'a pas fini, j'ai pas pu. Je ne pensais qu'à toi et je crois que maintenant tu es condamné à être le seul... Je ne veux que toi à présent et... »
_ « Ça me va, parfaitement. » Le coupa Bill.

Oui, Tom l'avait trompé, mais Bill souriait. Ce que son fils venait de lui dire était la plus belle déclaration qu'il aurait pu espérer. Il avait son amour, son cœur, son âme et son corps. Il le croyait, il en était sûr, il lui faisait confiance. Son regard à cet instant ne pouvait pas mentir.

_ « Si on allait se coucher maintenant ? Il est tard et je te rappelle que tu as cours tout à l'heure, il n'est pas question que tu sèches. » Plaisanta Bill.

Ils sortirent du bain et se séchèrent en se chamaillant. Tom fouetta même son père avec sa serviette alors que celui-ci le taquinait sur un sujet quelconque. Ils riaient ensemble et c'était si bon. Ils n'étaient pas fatigués, ils s'amusaient et se couraient après, mais à peine rentrés dans le lit, Tom s'écroula comme une masse, son corps reprenant le dessus de tout ce qui venait de se passer. Bill le regarda de longues minutes, un sourire béat sur le visage, peut-être un peu niais aussi, mais qu'importe.

Lorsque le réveil sonna à 8h, la seule réaction du blond fut de cacher sa tête sous son oreiller, mais il avait peut-être oublié un détail... Bill lui caressait le ventre, chatouillant ses côtes, ce qui faisait trembler Tom qui tentait de feinter le sommeil. Lorsqu'il sentit une langue sur son torse descendre toujours plus bas, retraçant le contour de son nombril, puis le pénétrer de façon sensuelle, il ne parvint pas à retenir un gémissement.

_ « Aller, c'est bon tu t'es grillé là, lève-toi maintenant. » Rit Bill qui déjà sortait du lit.
_ « Arrête, reviens, tu vas pas me laisser comme ça ? »

Bill se retourna et regarda le jeune homme. Son excitation était clairement visible au travers des draps et la bouille de son enfant le faisait craquer, ses petits yeux suppliants et sa moue encore enfantine malgré tout, le rouge qui envahissait ses joue. La demande osée qu'il venait de formuler, n'était rien pour Tom, mais tellement en même temps. Il avait l'habitude des mots crus, des actes poussés, mais ces simples mots le gênaient plus que tout ce qu'il avait déjà pu faire avec d'autres. Le brun lui sourit.

_ « Et bien si, je peux, la preuve. Dépêches-toi maintenant ou tu vas être en retard fiston. »

Tom avait juste fermé les yeux, reprenant la place que son père venait de lui imposer. La place de l'enfant. Il se leva et commença à s'habiller. Il ne faisait pas la tête, n'était pas non plus en colère, mais il n'aimait guère qu'on lui rappelle le lien qui l'unissait, aux yeux de tous, à Bill.

Ils déjeunèrent calmement, en fait ils étaient surtout fatigués de leur nuit, mais pour rien au monde ils ne la voudraient autrement. Tout avait simplement été parfait. Tom grappillait chaque minute qu'il pouvait et finalement avait réussi à être en retard et louper son bus, mais Bill ne s'avoua pas vaincu pour autant. Il s'habilla rapidement et l'emmena jusqu'à l'école. Tom était désespéré. Une longue journée s'annonçait, entre Jo' et Stephen.

Ils ne se firent aucun gestes démonstratifs pour se dire au revoir, Tom sourit juste à son père et descendit du véhicule, replaçant sur son épaule son sac à dos. Il se dirigea d'emblée vers le petit groupe dont-il faisait à présent partit, mais déglutit un peu péniblement en apercevant Stephen qui était jusque là resté caché par Georg. Puis, d'un regard, il l'invita à le suivre et marchèrent quelques instants dans les couloirs du lycée avant de s'arrêter dans un endroit plutôt tranquille. Tom s'était posé contre le mur tandis que Stephen lui faisait face. Ce dernier avait dans un premier temps tenté une approche direct, mais il s'était vu repousser gentiment. Il attendait donc maintenant presque patiemment ce qu'allait lui dire le blond.

_ « Ecoute, je voulais d'abord m'excuser pour hier soir... D'être partis comme ça et je... Enfin, ça se reproduira plus nous deux. » Finit péniblement Tom.

En d'autres circonstances il aurait pu se passer quelque chose entre eux, de plus important et de plus sentimental, mais c'était simplement impossible. Tom l'aimait bien, ne voulait pas le blesser, mais il n'était pas doué pour ce genre de chose.

_ « Tu as déjà quelqu'un, non ? Je le sais déjà, enfin je le sentais. Si ça peut te rassurer, je suis pas jaloux. » Répondit Stephen en riant.
_ « Je crois pas que ça va être possible non, désolé. »

La pression venait de tomber d'un coup et Tom souriait. Il adorait ce mec en fait, mais ne l'aimait pas. Cependant, Stephen reprit son sérieux avant de continuer.

_ « Je comprends ce que tu veux me dire, mais je ne suis pas d'accord. » Recommença t-il.

Tom le regardait à présent plus que confus, ne voyant guère où il voulait en venir. Stephen s'était rapproché de lui, de façon respectable... Pour un couple.

_ « Je laisse pas tomber, je me suis accroché à toi un peu trop alors je vais tenter ma chance pour te faire changer d'avis, j'espère que tu ne m'en veux pas Tom. »

Le dreadé restait pantois devant cette déclaration. Il ne s'attendait vraiment pas à ça, mais il savait que Stephen était quelqu'un de réglo et qu'il ne risquait pas grand chose. Tom lui sourit en lui lançant un « si tu veux, mais tu perds ton temps. » et déjà il s'éloignait de lui, rejoignant Gus et les autres.

La journée semblait merveilleuse à Tom, il rigolait à tout bout de champs. Il ne ressentait aucun poids, aucun malaise et cela faisait une éternité que ça ne lui était plus arrivé. Il riait avec ses amis, charriait les profs et... Jo' arriva, gâchant tout. A peine avait-elle atterrit dans sa ligne de mire que le regard de Tom s'était voilé. Elle s'approchait de lui félinement et il trouvait cela juste vulgaire. Elle glissa ses ongles sur sa joue et cela le fit frissonner de dégoût. Elle se colla à lui, envahissant l'espace avec son parfum qu'il trouvait juste... Trop fort, entêtant et gênant. Il ne put s'en empêcher, ses paroles sortant trop vite de sa bouche pour être contrôlées par sa tête.

_ « Dégage, tu me gênes et tu m'attires pas, je suis homo de toute façon. »

La demoiselle était restée sur place quelques secondes avant d'asséner une gifle magistrale à Tom. Les élèves s'étaient retournés en entendant le bruit et déjà Jo' hurlait.

_ « Tu me semblais pourtant pas homo l'autre jour... »
_ « Faut croire que tu m'as dégoûté des filles alors. » Répondit le blond.

Johanna repartit rapidement, furieuse et sous les rires de quelques élèves. Sa popularité venait de chuter de façon vertigineuse au profit de celle de Tom. Celui-ci se frotta un peu la joue qui le chauffait légèrement, mais se mit vite à rigoler, contaminé par le fou rire qui s'était propagé dans le groupe.

Il se sentait bien, serein et heureux. Il adorait cette sensation nouvelle et tellement puissante. Un amour partagé, n'est-ce pas la plus grande force que l'on peut trouver ?

La sonnerie retentit enfin, indiquant la fin de cette journée. Tom s'étira de tout son long sur sa chaise, il s'était apparemment assoupit sur sa table et son dos lui faisait mal, ainsi que ses fesses. Les chaises n'étaient vraiment pas confortables... Il sortait de la salle de cours accompagné de ses amis. Il adorait ce mot ; ami. Il adorait sa signification ; entouré. Il adorait sa valeur ; aimé.

Ils sortirent tous de l'établissement et déjà les plus accrocs s'allumaient leur cigarette et Tom faisait partit de ceux-là. Il tira une longue taffe, puis recracha doucement la fumée par ses narines, laissant ainsi la nicotine s'engouffrer lentement en lui avant de la relâcher. Lorsqu'il vit la voiture un peu plus loin, il salua rapidement le petit groupe avant de partir en courant pour rejoindre son père qui l'attendait. Certain aurait pu trouver ça bizarre de se précipiter pour voir son paternel, mais en fait, plus rien étonnait venant de Tom. Sauf Gus peut-être, mais pour d'autres raisons.

En rentrant dans la voiture, les deux hommes se sourirent pareillement. Puis, pendant les longues minutes que durèrent le trajet, ils ne parlèrent pas, savourant juste ce moment de retrouvailles. Ils ne s'étaient pourtant quittés que du matin, mais cela leur avait semblé l'éternité. Bill avait la main sur la cuisse du blond et Tom se contentait de regarder son père conduire, le corps complètement tourné pour lui faire presque face. A chaque fois que Bill le regardait en retour, ils se souriaient. Puis Tom rompit le silence.

_ « Qu'est-ce qui me vaut l'honneur que tu sois venu me chercher ? »
_ « J'ai pensé que tu serais fatigué. » Répondit Bill.
_ « Non, j'ai dormit toute la dernière heure de cours. »

Il rigolèrent un peu, puis arrivèrent enfin devant chez eux. Bill eu à peine le temps de couper le contact que Tom se jeta littéralement sur lui, embrassant sa bouche ainsi que tout son visage. Le brun décrocha difficilement sa ceinture puisque son fils était carrément assis à califourchon sur lui. Entre deux baisers, il parvint enfin à articuler quelques mots.

_ « Je considère... Que je t'ai... Manqué. »
_ « Affreusement, oui. » Répondit le plus jeune.

Après un certain temps de ce traitement, Tom relâcha enfin sa prise et son étreinte, les joues rouges, le souffle court et le cœur rapide. Il se releva, sortit de la voiture et se dirigea vers la maison en lançant à son père un « j'ai faim. » auquel Bill ne put que rire. Il adorait ce côté enfantin de Tom, mais après tout, n'était-ce pas normal ?

Ils passèrent une soirée des plus tranquille et finalement se couchèrent de bonne heure pour rattraper les heures de sommeil en retard. Ils s'endormirent blottis dans les bras l'un de l'autre et se réveillèrent dans la même position. Aujourd'hui, Tom n'avait pas cours, alors grasse mat en perspective tandis que Bill était déjà levé. Il avait rangé un peu et préparé le petit déjeuner qui avait finalement eu raison de son fils. Le brun le regardait manger, encore à moitié endormis et les traces de l'oreiller sur la figure.

_ « Tiens au fait, on a reçu une lettre des grands-parents. Ils demandent des nouvelles. On les appellera tout à l'heure, ils seront heureux de t'entendre. Ok ? » Demanda Bill.

Tom sourit un peu en hochant la tête. Il ne voulait pas refuser, mais en fait, il n'en avait pas vraiment envie. Cela faisait des années qu'il ne leur avait pas parlé, mais quitte à tourner la page, autant le faire bien, non ?

alala!!!!
toujours aussi bien!!!
le début!!!!!
juste
^^

suite!!!!!!!

MAOUWWWWWWWWWWW =D

J'adoreeeeeeeeeeeee <33333333

^^

SOuiite =)

Ch. 22

Tout en finissant de manger, Tom et son père parlaient, laissant glisser le temps sur eux sans s'en soucier. Ils étaient juste bien, là, ensemble, riant et se souriant tels deux gamins, rougissant de temps en temps, baissant le regard lorsque l'autre se faisait insistant. A cet instant, ils n'auraient sûrement pas pu être plus heureux qu'ils ne l'étaient déjà, complètement insouciants dans leur bulle.

_ « Bon, t'as fini de te goinfrer qu'on puisse appeler tes grands parents ? » Lança ironiquement Bill.
_ « Si, tu vois bien » Se moqua Tom en fourrant dans sa bouche un nouveau morceau de croissant.

Le père secoua la tête, imitant la désolation et la résignation, mais en fait il adorait voir son fils comme ça... Comme n'importe quel adolescent de son âge. Il lui lança une petite miette qui traînait sur la table. Début des hostilités. Tom répliqua. Au bout de dix bonnes minutes, ils se retrouvèrent dans le salon à se courir après, complètement essoufflés, n'arrivant pas à récupérer leur souffle à cause de leur fou rire incessant. Ils étaient recouvert de nourritures diverses et variées et ils se tournaient autour, Bill cherchant à attraper son fils, ou bien était-ce peut-être Tom qui tentait de rattraper son père. Ils s'arrêtèrent face à face, séparés seulement par la largeur du canapé, les mains du dreadé posées sur le dossier du canapé en cuir blanc.

_ « Le canapé Tom, t'es crade, si je te chope... » Tenta de gronder le brun.
_ « Hou j'ai peur... J'aurais droit à la fessée ? »

Tom le narguait délibérément, un sourcil relevé et un sourire en coin. Son torse se gonflait de manière saccadé et déjà Bill se relançait à sa poursuite, ne lui laissant aucun répit. Le blond ouvrit la porte fenêtre rapidement avant de s'engouffrer dans le jardin. Le froid aurait pu le saisir, mais en fait il était bien trop euphorique pour s'en rendre compte et même la peau nu de son torse n'acceptait aucun frisson, restant impeccablement lisse. Bill se rapprochait de sa cible, lentement, mais sûrement. Il était crevé, mais ne voulait pas laisser son fils gagner cette petite compétition. Il empoigna son bras et força Tom à se retourner, mais trébuchèrent dans l'herbe en riant l'un sur l'autre.

_ « Alors ? »
_ « Quoi ? » Demanda le brun.
_ « J'ai pas droit à ma fessée ? »

Ils se regardèrent quelques instants avant que Bill ne finisse par répondre, laissant de côté la gêne qu'il venait de ressentir.

_ « Non, je préfère te punir comme ça. »

Déjà les lèvres se collaient, les langues trouvant directement le trajet pour rejoindre l'autre. Le baiser était doux et sensuel, les langues jouaient en dehors de leur bouche et c'était chaud et tendre à la fois. Tom rompit le contact en premier, les joues légèrement rosies par cet échange.

_ « Je commence à me les peler là. »

Il était allongé torse nu dans l'herbe presque gelée, mais Bill sourit.

_ « C'est marrant, normalement c'est censé se rétracter avec le froid, pas le contraire. » Charria le brun.

Tom poussa son père en riant. Oui il bandait et de façon tout à fait désirable pour Bill. Le dreadé n'avait pas l'habitude d'avoir une érection pour si peu, mais qu'importe, il ne se formalisait même plus de ces petits détails insignifiants, il désirait son père et c'était divinement bon comme sensation.

Il rentra précipitamment dans la maison et fila dans sa chambre prendre le premier pull qui lui passait sous la main, frottant et soufflant entre ses doigts pour les réchauffer. Bill se tenait dans l'embrasure de la porte, appuyé contre son épaule et les bras croisés sur son torse. Il le regardait entre quelque chose qui ressemblait à de la bienveillance et de l'envie... Et c'est l'envie qui parla.

_ « Tu sais pour se réchauffer le meilleur moyen est de se coller nu contre un autre corps. »

Bill rougit aussitôt les mots sortis de sa bouche. Il n'avait même pas conscience d'avoir parlé alors pour sortir un truc pareil... Tom avait relevé la tête, surpris et incrédule. Son père venait bien de lui faire des avances ? Il s'avança au plus prêt du brun et lécha sa lèvre dans une caresse excitante.

_ « Un bon bain chaud ça marche aussi. » Dit-il en s'éloignant.

Ce n'était pas une invitation et Bill le savait. Il souriait, peut-être autant que son fils. Un jeu plus qu'agréable, plus qu'excitant, plus que sexuel venait de se mettre en place, de s'insinuer entre eux. Il se cherchaient, se testaient, se tentaient, ils flirtaient tout simplement et c'était effroyablement bon.

Une petite demi heure plus tard, Tom sortit enfin de la salle de bain.

_ « Ten as mis du temps. » Grogna faussement le brun.
_ « Me suis endormit »

Tom lui tira doucement la langue en haussant les épaules et Bill aurait pu lui sauter dessus rien que pour ça tellement il le trouvait mignon, mais il tourna la tête en se raclant la gorge.

_ « Bon aller, papy, mamy maintenant. »

- - - -

Finalement, Tom était content d'avoir parlé à ses grands-parents. C'était des gens biens et attentionnés envers lui et son père. Il se rappelait des moment passés en leur contact, les vacances où, lorsqu'il était petit, il avait dormi pendant tout un mois dans le même lit que Bill par manque de place. Il se rappelait que déjà à cette époque il avait aimé cette sensation qui lui chauffait le corps.

Il s'allongea de tout son long sur le lit, faisant l'étoile de mer et regardant le plafond un sourire niais sur le visage. Il repensait à chaque moment heureux de son enfance, lorsqu'il ne se doutait encore de rien, lorsqu'il ne se souciait encore de rien. Il entendait encore la voix de son père lui fredonner les mélodies de son enfance, celles qui l'avaient bercées depuis tout petit et que Bill n'avait écrites que pour lui. Il se souvenait de chaque parole, de chaque air et de chaque sentiment qui en émanait. Il se rappelait parfaitement lorsque plus jeune il reniflait à plein nez les habits de son père dans la salle de bain pour s'imprégner de son odeur, lorsqu'il le regardait discrètement pour se souvenir de chacun de ses gestes.

Il avait beau chercher, il ne trouvait pas le début de tout ça. Il avait beau y réfléchir, il ne savait pas quand ses sentiments avaient changé. Avaient-ils changé ? Plus il se posait la question et plus il en venait à la conclusion qu'il avait toujours été comme ça. Il l'avait toujours aimé de façon inconditionnelle, il était son tout, sa vie, l'air qu'il respirait et l'eau qu'il buvait. Sans lui, il n'était plus rien. Sans lui, il voulait n'être rien.

_ « Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu verrais ta tête. »

Bill le sortit de ses pensées et il en sursauta presque. Il ne l'avait pas entendu arriver. Il se tourna sur le côté pour lui faire face et le regarda la tête posée sur sa main. Il semblait réfléchir, rêver éveiller. Ses yeux étaient doux et son léger sourire le rendait beau au regard du brun.

_ « Je t'aime. » Répondit juste Tom.

Son père en rougit jusqu'aux oreilles et Tom sourit plus franchement en voyant sa réaction. Il lui fit un signe de la tête pour qu'il le rejoigne sur le lit et le brun ne se fit pas prier très longtemps pour venir s'allonger à ses côtés. Ils restèrent un peu à se regarder amoureusement, sans parler ni même bouger. Ils aimaient se retrouver ainsi et laisser leurs esprits vagabonder dans ce qui semblait être une douce utopie, mais qu'importe au fond ?

_ « Pendant les vacances, est-ce qu'on pourrait... Partir tous les deux ? Quelque part où personne ne nous connait et où l'on n'aura pas à se cacher. » demanda timidement le blond.

Bill fut émue de cette demande, ils savaient tous les deux ce que cette relation leur coûterait, mais apparemment aucun n'était prêt à tout lâcher.

_ « J'y avais déjà pensé. » Sourit le père en répondant.
_ « C'est vrai ? Et t'avais pensé à quoi alors ? »

Tom avait l'air d'un vrai gamin, s'asseyant rapidement en tailleur sur le lit et posant ses mains sur ses chevilles. Il avait l'air complètement surexcité par cette idée et son visage s'illuminait d'un sourire éclatant.

_ « Plusieurs petites choses en faite, mais la seule qui est vraiment restée dans mon esprit était... Paris. »
_ « Putain, tu déconnes ? » S'emballa Tom.

Il avait presque sauté sur le lit et était à présent à genoux devant son père. Bill, lui, n'avait pas bougé, toujours allongé sur le côté et la tête reposant sur sa main. Tom était une vrai pile et le brun ne pouvait s'empêcher de rire. Le dreadé s'était levé et tournait partout dans la chambre, déjà il pensait à tout ce qu'il devrait emporter. Bill le calma en lui rappelant que les vacances n'étaient pas tout de suite.

_ « Arrêtes. Putain ! Dans trois jours... Trois jours et on part. » Répondit son fils en lui sautant au cou.

Le brun lui caressa tendrement le dos, mais Tom se recula, sa bonne humeur semblait avoir disparu d'un coup, laissant place à une sorte d'inquiétude.

_ « Mais, je... Et ton boulot ? »
_ « J'ai rendu le livre à Katy la dernière fois qu'elle est venu, je suis officiellement en vacance depuis. » Répondit Bill.
_ « Merde je savais même pas. » S'indigna le blond.
_ « C'est normal j'étais toujours sur le PC depuis, je voulais trouver quelque chose qui te ferait vraiment plaisir. »
_ « Crois-moi, tu as trouvé. »

Tom embrassa doucement les lèvres de son père, un baiser tendre, mais rapide, précipité.

_ « On part quand alors ? » Questionna le plus jeune.

Bill ne put que rire devant l'impatience de son fils. Il se contrôlait difficilement et le brun se demanda comment il avait fait toutes ces années pour camoufler son caractère si enjoué à la base, comment il avait fait pour paraître froid, distant, méchant, coléreux et tout ce qu'il avait pu être qui ne lui ressemblait pas.

_ « J'aime te voir comme ça. » Lâcha le brun sans même s'en rendre compte.
_ « J'aime être comme ça. » Répondit Tom en toute franchise.

Tom se plaça devant son père en lui tendant la main pour qu'il se relève et Bill le regarda étonné. Il se trouvait particulièrement bien, complètement affalé sur ce lit et n'avait guère envie de bouger.

_ « On se fait un basket version père/fils histoire que je te mette une raclée. » Indiqua Tom.
_ « Non, mais tu vas voir qui est-ce qui va mettre la raclée à l'autre. »

Bill s'était levé d'un bon et courait presque après le blond qui dévalait déjà les escaliers. Ils avaient enfilé leurs vestes car la température extérieure avoisinait les 8°. Ils jouaient ensemble et riaient comme des perdus.

_ « Aller, abandonne. T'es trop vieux pour ce genre d'excercices maintenant. Ton cœur va lâcher. » Narguait Tom.
_ « Tu vas voir, espèce de morveux, sale ado prépubaire. Je vais t'apprendre à te moquer de ton père toi. »

Cela n'avait plus rien à voir avec une partie de basket car ils ne cessaient de s'attraper et de se pousser, de se chamailler et de se lancer des débilités pour déstabiliser l'autre, mais mis à part un fou rire général, ils ne gagnèrent pas grand chose. Au bout d'une heure de ce régime, ils se décidèrent enfin à rentrer et filèrent sous la douche... Ensemble. Ils restèrent néanmoins très sage, Tom frotta le dos de Bill, Bill frotta le dos de Tom. Tom caressa tendrement le torse de son père et Bill massa délicatement celui de son fils. Ils étaient proche et leurs mains se promenaient un peu partout sur le corps de l'autre, pas encore bien apprivoisé.

Tom tremblait un peu, pas de froid, mais d'appréhension. Sa main, doucement, descendant vers le bas ventre de son père. Ils étaient front contre front et le blond avait les yeux fermés, se contentant de ressentir la douceur au bout de ses doigts. Lorsque ceux-ci rencontrèrent le membre dressé du brun, Tom eut un léger mouvement de recul.

_ « T'es pas obligé Tom. » Rassura Bill.
_ « J'en ai envie, il me faut juste... Du temps. »

Le brun ne dit plus rien et déjà il sentait les doigts fins sur son sexe, le frôler à peine. Quelques minutes passèrent et Bill pensait qu'il allait exploser. Il était excité comme jamais, mais ne bougeait pas et laissait à son fils... Du temps. Sa respiration était rapide, saccadée, entrecoupée de petits gémissements de frustration et de plaisir mélangés. Puis, lorsque les doigts s'enroulèrent d'un coup autour de son sexe il cria presque de surprise et de soulagement. Les mouvements étaient lents, peu sûr, mais on sentait derrière tout ça que cette main savait parfaitement quoi faire, en avait l'habitude.

Tom savait quoi faire, quel geste, à quel moment, à quelle vitesse. Il l'avait appris contre son gré et s'en rappelait parfaitement. Il avait voulu oublier, éradiquer cette période de sa vie, mais finalement, pour la première fois, il prenait du plaisir à caresser quelqu'un. Il tremblait autant que Bill, se consumait autant que lui et bandait autant que lui. Ils n'avaient pas bougé et leurs fronts en sueur glissaient presque l'un contre l'autre. Leurs respirations se mélangeaient et leurs gémissements auraient presque pu être identiques. Le brun éjacula, crispant ses doigts contre les fesses de son fils et réouvrit les yeux. Tom regardait sa main et Bill se sentit rougir en y voyant le résidu de son plaisir.

_ « Excuse-moi » S'empressa de dire le brun.

Bill déglutit péniblement, restant complètement figé sur place. Tom avait ramené un de ses doigts à sa bouche et goûtait le sperme qui s'y trouvait. Leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre.

_ « Putain arrête. » Articula difficilement le brun. Puis il se retourna entièrement, faisant ainsi dos à son fils. »Arrête putain je recommence déjà à bander. »

Tom rigola à cette aveu et s'étonna lui-même de son geste, mais il n'y avait pas réfléchit, il en avait juste eu envie. Bill refit face au blond et ne pu louper son excitation plus qu'évidente. Il se mordit la lèvre, passant son regard du visage au sexe de Tom, puis du sexe à son visage. Sa bouche vint se poser sur l'épaule du blond, l'embrasant, la léchant, la mordant. Sa langue était partout à la fois, le cou, la gorge, le torse. Ses doigts bougeaient tendrement sur ses bras, frôlaient en de douces caresses, puis descendirent le long de son dos, griffant un peu ses fesses au passage. Il embrassa le ventre musclé de Tom et sa langue vint pénétrer son nombril. Il sentit son fils se tendre sous cette intrusion. Excitation et désir. Ses mains passaient et repassaient sur les cuisses du blond et le laissaient frissonner sous leurs passage. Il souffla un coup discrètement puis s'agenouilla devant son fils. Le dreadé recula un peu.

_ « Non, arrête, t'es pas obligé, c'est... »
_ « J'en ai envie. » Le coupa Bill.

Il s'approcha, puis lentement lécha le bout du sexe de Tom, découvrant sa saveur. Il ne savait absolument pas quoi faire. Il n'avait jamais été avec un homme, mais savait ce que lui aimait. Il passa sa langue sur toute la longueur de la verge avant de finir sur le gland et d'en faire le tour, puis redescendit, faisant le chemin inverse jusqu'à venir lécher les bourses. Tom gémissait déjà, il était très réceptif et adorait la tournure que prenait les choses. Cette sensation, jamais il ne l'avait ressentit aussi forte, jamais il n'avait autant gémit, avec personne. La bouche chaude et humide autour de son membre le faisait décoller si vite qu'il en paniquait presque. Il tirait un peu sur les cheveux pour accélérer et arrêter à la fois, trop de plaisir d'un coup peut-être. Il était perdu. Bill faisait de longs mouvements de vas et viens, accompagnés par sa main, tandis que l'autre massait tantôt doucement, tantôt fermement les testicules du blond. Tom avait la tête rejetée en arrière mais de temps en temps il tentait de se dominer pour regarder son père, mais l'effet était presque immédiat, cette vue le tuait et il refermait les yeux en posant sa tête en arrière contre le carrelage froid.

_ « Arrête, je... Arrête. » Commença le dreadé.

Bill ne semblait pas l'entendre, ou peut-être ne voulait-il pas l'entendre. Le fait est que Tom tira un peu plus violemment sur les cheveux pour faire reculer le brun et il jouit entre leur deux corps, un peu sur le torse de Bill au passage. Ils se regardèrent essoufflés, les joues rouges de plaisir et les yeux noirs du désir encore présent.

- - - -

Ils mangeaient tranquillement des pizzas et regardaient un vieux film que Bill avait enregistré lorsque Tom avait environ 13 ans. Le blond y faisait la tête, les grands parents étaient là et fêtaient noël tous ensemble. Bill ne manquait pas de charrier son fils tandis que Tom se moquait ouvertement de son affreuse coupe de cheveux.

_ « Quoi ? Mais tu rigoles, j'étais super bien comme ça. » Se défendit le brun.
_ « Oui, mais bien sûr, si ça peut te faire plaisir. » Renchérit Tom.

Le film continuait, ils riaient en voyant les cadeaux qui avaient été déballés, se taisaient en voyant le comportement qu'avait déjà adopté Tom à cette époque envers son père. Puis vint une scène dont Bill ne se rappelait pas. Son fils était dans la salle de bain et semblait furieux d'avoir été surpris. Il avait reposé quelque chose sur l'étagère avant de partir rapidement en bousculant le brun.

_ « Qu'es-ce qui s'était passé là ? Tu cachais quoi ? Je m'en rappelle, tu avais fais la gueule toute la soirée, enfin un peu plus. » Demanda Bill.
_ « J'en sais rien. » Répondit le blond en s'affaissant un peu dans le canapé, le rouge lui montant au joue sans pouvoir le contrôler.
_ « Non, arrête, raconte-moi. Tu t'en souviens ça se voit. »
_ « Non, mais rien je te dis. » S'obstina t-il.
_ « Aller, s'teu plait... » Les yeux de chien battu, la petite moue infaillible, les mains croisées en prière, tout y était...
_ « Je sentait ton parfum. » Finit par cracher Tom dans un murmure espérant que Bill n'entendrait pas.
_ « Hein ? Mais pourquoi ? »
_ « Pour sentir ton odeur. Je le faisais très souvent... Et le fais encore ».

La phrase de Tom s'était éteinte comme un souffle et son regard était presque fuyant. Il se sentait honteux de faire ça, mais Bill se rapprocha et le serra dans ses bras, lui chuchotant quelques mots à l'oreille alors que Tom enfouissait son visage dans le torse de son père.

_ « T'as plus besoin de faire ça maintenant. Dès que tu auras besoin de sentir mon odeur, viens et je te serrerais dans mes bras, n'importe où, n'importe quand et dans n'importe quelles circonstances. »

Ils restèrent un peu comme ça, enlacés dans les bras l'un de l'autre, cette journée avait été magique, simplement extraordinaire, sans aucune fausse note. Est-ce qu'elles se ressembleraient toutes ?

_ « T'as plus besoin de faire ça maintenant. Dès que tu auras besoin de sentir mon odeur, viens et je te serrerais dans mes bras, n'importe où, n'importe quand et dans n'importe quelles circonstances. »

enfin, il y a un moment faudra pas trop croire ce qu'il vient de dire là!
faut se calmer un peu!!
xD

MAGNIFIQUE SUITE!!!
^^

une autre???=D

C'est crocccc beauuu <3333333

J'aimee =)

Souiiite

Merci beaucoup les filles 8D

***


Ch. 23

Ce matin là, Tom eut un mal de chien à émerger tellement il était bien dans les bras de son père. Le réveil le rappelait à l'ordre inlassablement et inlassablement Tom appuyait sur le bouton, reculant ainsi l'échéance. Au bout d'une bonne demie heure, il décida enfin de se lever à contre cœur. Bill avait enfoui sa tête sous l'oreiller pour ne plus entendre cette satanée radio qui se rallumait en boucle, grognant un peu plus à chaque fois, vraiment pas envie de se lever ce matin. Le dreadé se glissa hors des couvertures et se dépêcha de filer sous la douche. Il se sentait encore tout mielleux de la soirée qu'ils avaient passé. Rien d'extraordinaire, seulement des moments de tendresses comme il les aimait tant. Il se prélassait sans se soucier des minutes qui défilaient. Il allait être en retard, c'était presque certain, mais à vrai dire il s'en moquait royalement.

Trente minutes plus tard, le brun sentait sur sa peau de doux frissons, une langue remonter le long de sa colonne et finir par lécher sa nuque, embrasser son cou. Il gémit un peu de bien-être en se retournant pour faire face à son fils. Le nez de celui-ci se faufila directement jusque vers son épaule et le souffle chaud et lent finit totalement de réveiller Bill. Ses bras allèrent se nicher dans le dos du blond et le serrèrent un peu pour le rapprocher de lui. Quoi de mieux pour se réveiller en beauté que le corps de l'autre pour se prélasser dans d'incroyables bouffées de bonheur ?

Ils se séparèrent et un doux sourire l'accueillit, forçant son visage à en faire de même tellement il était sincère. En posant ses yeux un peu plus loin, Bill aperçu un plateau avec tout ce qu'il aimait dessus.

_ « En quelle occasion ? » Demanda t-il surpris.
_ « Aucune. » Répondit simplement le dreadé.

Tom semblait totalement heureux et cela faisait fondre le brun. Il ne pouvait juste rien dire. Même pas pour lui signaler qu'il était en retard en cours. Quoique...

_ « L'école. Tu vas y aller quand même rassure-moi ? »
_ « Non, pas envie. »

Bill ouvrit la bouche pour répondre, mais la referma aussitôt après. En fait, il n'avait pas vraiment envie que Tom s'en aille de toute façon. Il aurait pu faire un semblant de réprimande, une pseudo marque d'autorité, mais il était trop bien pour cela et ne voulait pas gâcher ce moment. Oui, il était son père, mais pour le moment, voulait se contenter d'être son... Petit ami ?

Ils commencèrent à déjeuner ce que le blond avait préparé et se prélassaient dans le lit. Bill louchait sur le gâteau de Tom depuis un bon moment déjà, mais sans oser lui demander de lui faire goûter apparemment. Son fils en riait intérieurement « il est plus gamin que moi des fois » songea t-il. Il faisait exprès de se lécher les lèvres plus que de raison en savourant la part qui diminuait à vue d'œil de son assiette, tandis que le brun triturait celui qu'il avait choisit, mais qui finalement, ne semblait pas lui plaire. Lorsque Tom jugea que la torture avait assez duré, il avança sa cuillère de la bouche de son père qui, bien que rougissant, l'attrapa précipitamment.

Tom rit franchement et vint embrasser tendrement les lèvres de Bill, le goûtant du bout de la langue. Il n'eut le temps de rien que le brun déjà s'engouffra dans sa bouche, lui suçant la langue sensuellement et de manière très explicite. Le dreadé gémissait et s'était un peu reculé sous l'assaut presque violent de son père, se retenant avec ses mains posées derrière lui sur le matelas. Bill se retrouvait au dessus de lui, son corps chaud et déjà excité contre le sien, son membre dur se frottant vigoureusement sur sa cuisse et sa langue tournant furieusement autour de la sienne. Ils étaient passionnés, ils étaient bestiaux, ils étaient envieux de plus.

Tom, à bout de souffle, repoussa un peu son père, le forçant à se rassoir en face de lui. Le brun le regarda, rouge et inquiet, mais se prit à écarquiller les yeux lorsqu'il aperçu la main de Tom redescendre le long de son torse, par dessus son tee-shirt puis se le retirer lentement. Le dreadé était à présent en boxer devant Bill et jouait à passer ses doigts contre son sexe douloureusement tendu.
Il le fixait du regard et ses prunelles ne daignait bouger de celles de son père. Il l'allumait sciemment et lorsque le brun voulut se rapprocher de lui il se vit repousser par le pieds de son fils.

Tom passa ses doigts sous l'élastique de son sous-vêtement et Bill haletait déjà. Tom frôla son sexe, ne laissant à son père que le loisir d'imaginer les caresses qu'il se prodiguait et Bill gémissait déjà. D'un mouvement de tête, Tom fit clairement comprendre ce qu'il attendait. Il voulait que son père se caresse devant lui comme il se masturbait sous ses yeux. Le brun déglutit péniblement et souffla pour évacuer la pression qui commençait à s'agglutiner partout dans son corps. Il se mordit la lèvre et ses yeux noirs de désirs brillaient pareillement à ceux de son fils. Il laissa d'abord sa main se promener sur son torse, mais ne put réprimer un juron en voyant le gland rougit de Tom dépasser du boxer, le pouce du blond passer dessus, titiller la fente avant de repartir sur la longueur de son sexe.

_ « Putain , tu vas me tuer toi. » Lâcha Bill.

Tom eut un sourire en coin et son sourcil se leva. C'était clair et Bill l'avait comprit : il n'avait encore rien vu. Tom apporta son autre main jusque devant sa bouche et se lécha les doigts, d'abord doucement et lentement, puis sensuellement, sexuellement. Bill ne pouvait détourner le regard de ce spectacle. Il suivit des yeux le trajet de la main, retracer les abdos, contourner le nombril, s'insinuer dans le boxer et continuer de descendre. Tom était adossé contre le mur et Bill se laissa aller contre la tête de lit. Sa main s'activait sur son sexe sans même qu'il ne s'en rende compte. Ses mouvements étaient rapides et désordonnés, complètement pris par la pulsion qui l'animait. Il savait ce que son fils faisait, il l'imaginait parfaitement, mais ne voyait rien. Il savait ses doigts le pénétrer maintenant au plus profond vu les gémissements qui lui parvenaient, il savait sa main resserrer son étreinte sur son sexe, il savait le désir qui le consumait, il savait l'envie qui le brûlait, il savait le plaisir qui l'habitait, car il les ressentait tout autant.

_ « Putain merde, Tom... » Geignit Bill, hors d'haleine, l'excitation sûrement trop forte.

Leurs souffles ne se contrôlaient plus et leurs gémissements étaient devenus presque des cris. Bill en aurait voulu plus, Tom en aurait voulu plus, mais ils ne feraient rien d'autre. C'était trop tôt, le blond n'était pas prêt. Le visage de Tom se contracta et Bill ne lâchait pas une miette de ce qui se déroulait devant lui. Il voyait le blond se tordre de plaisir et gémir, ses yeux tenant à peine ouverts, mais ne déviant pas. Il jouit, là, sous le regard de Bill, éjacula sur son ventre tandis que son père le regardait, lui aussi dans un état proche de l'orgasme.

Tom retira ses mains de son boxer et s'essuya doucement avec le draps pendant que son père continuait de se caresser. Le plus jeune se rapprocha à quatre pattes, lentement, félinement, jusqu'à ce que ses lèvres viennent toucher celles de Bill. Un baiser qui n'avait rien de tendre, qui n'avait rien de sentimental, juste du sexe. Ils ne pouvaient rien y avoir d'autre pour le moment. Ils en étaient conscients tous les deux et l'acceptaient tous les deux. Le bouche descendit sur le torse nu du brun et la langue finit bien vite par retracer l'étoile incrustée sur la peau. Bill haletait davantage. Il aurait voulu demander à Tom d'en faire plus, mais ne pouvait pas. Il en était incapable. Il aurait été prêt à le supplier, mais ne ferait rien. Il aurait pu, mais ne le voulait pas.

Il sursauta en sentant la langue tourner autour de son gland, timidement et avec gêne, pendant que sa main continuait ses mouvements. Il aurait pu lui dire d'arrêter, qu'il n'était pas obligé, mais à ce moment là, il ne le pouvait simplement pas. Il en crevait d'envie. La langue se fit un peu plus exploratrice, mais sans plus. Bill n'était pas déçu, il savourait juste ce que son fils était prêt à lui donner et cela lui suffisait. Il se sentait venir et cria lorsque les doigts de Tom enserrèrent son sexe. Sa bouche vint se coller à celle de Bill dans un baiser violent et sa main bougea plus vite, faisant geindre Bill des mots incompréhensibles aux oreilles de Tom, étouffés par le baiser et mâchés par ses gémissements. Douleur ? Plaisir ? Bill ne le savait même plus. Il se cambra en arrière et se sentit juste partir ailleurs, incapable de rien. Un orgasme comme il n'en avait sûrement jamais eut le terrassait, l'engloutissait. La tête rejetée contre le mur et les ongles plantés dans le dos de Tom, le souffle court, la gorge sèche, les petits points blancs devant ses paupières de les avoir fermées trop fort. Il ne savait plus où il était. Il ne savait plus s'il devait rire ou pleurer.

La langue de Tom dans son cou le ramena petit à petit à la réalité et sa phrase le fit sourire alors que ses yeux restaient clos.

_ « Tout ça pour une part de gâteau. Faudra que tu en achètes plus souvent. »

Ils se mirent à rire, peut-être complètement gênés, mais plus qu'heureux. Ce fut le téléphone de Tom qui les sortit de leur doux rêve, chaleureux rêve, torride rêve. Sans même regarder le correspondant qui cherchait à le joindre, Tom décrocha et se figea sur place. Gustav l'appelait, mais pour quoi faire ? Il tentait de cacher sa respiration encore saccadée. Il tentait de cacher sa voix encore éraillée. Puis écourta le plus rapidement possible cette conversation. Gus s'était apparemment inquiété de ne pas le voir ce matin en cours et avait décidé de prendre des nouvelles. Tom était content dans un sens, quelqu'un se souciait de lui et il sourit un peu. Il raconta vite fait à son père ce que son ami venait de lui dire et percuta seulement maintenant que Gus venait de s'inviter à venir manger le soir même.

_ « Oups. » Lâcha Tom.
_ « C'est pas grave t'inquiète pas, ça va le faire. » Le rassura son père.

Ils filèrent à la douche qu'ils avaient à présent l'habitude de prendre ensemble et bien vite ressortirent de la salle de bain, habillés et coiffés. Bill avait lissé ses cheveux et ne s'était pas maquillé. Tom lui avait dit il n'y a pas longtemps que c'était comme ça qu'il le préférait et consciemment ou non, le brun maintenant avait pris le plis de toujours rester naturel.

La journée passa malheureusement trop vite aux yeux des deux amoureux et déjà le soleil commençait à décliner dans le ciel. Ils étaient avachis dans le canapé, Tom la tête sur les genoux de son père à écouter de la musique dans son lecteur, pendant que Bill lisait quelques paperasses pour un projet futur de livre. Il sursautèrent pareillement en entendant la sonnette retentir dans toute la maison et le dreadé se leva précipitamment de peur d'être surpris peut-être. Il se réajusta comme il faut et finit par se diriger vers la porte d'entrée où il accueillit son ami. Gustav le serra brièvement dans ses bras, une sorte d'accolade virile typique des mecs, puis s'engouffra dans la chaleur de la maison. Il semblait frigorifié et n'osait à peine quitter son manteau. L'hiver s'était installé, c'était incontestable à présent.

_ « Aller, file-moi ça et vas devant le cheminée. » Se moqua un peu Tom.

Gustav ne mit pas longtemps à s'exécuter et s'assit sur le tapis devant le feu qui brûlait vivement au milieu du salon. Il acquiesça rapidement lorsque Tom lui proposa un chocolat chaud et attendit que celui-ci revienne avec la tasse fumante dans les mains.

_ « Y a pas idée de sortir comme ça par ce temps, t'es un malade toi. » S'amusa le blond.
_ « Bah, y en a qu'on eut cours si tu veux aujourd'hui et qui n'ont pas eu d'autres choix que de sortir. D'ailleurs pourquoi t'es pas venu au final toi ? »
_ « Bah comme je t'ai dit ce matin, la flemme. »

Au bout de quelques minutes, Gus se sentit parfaitement réchauffé et demanda à son ami de lui faire visité, chose que Tom accepta avec plaisir. C'est vrai que la dernière fois, il n'avait pas réellement été en état de faire un hôte digne de ce nom. Il lui fit visiter la maison de fond en comble et finit par sa chambre où ils allèrent s'assoir, Gus sur le lit et Tom sur sa chaise mise à l'envers, les coudes sur le dossier.

_ « C'est super sympa ici, t'as vraiment une belle maison. »
_ « Merci. » Dit simplement le blond en souriant.
_ « C'est à toi la guitare ? Je savais pas que tu jouais. »
_ « Ouais, c'est mon père qui me la offerte pour mon anniversaire celle-là. »

L'invité le regarda, voyant parfaitement les petites étoiles qui brillaient dans ses yeux. La guitare ? Ou son père ? Gustav ne le savait pas encore, mais comptait bien le découvrir.

_ « C'est ton vrai père Bill ? Enfin je veux dire... Vous vous ressemblez pas vraiment à première vue. » Se risqua Gus.

Tom se contracta, mais finalement ne voyait pas le mal à sa question.

_ « Oui c'est mon vrai père. Enfin à ce que je sache. » Plaisanta t-il. « Pourquoi ? »
_ « Non, comme ça. Pour savoir. »

Le sujet changea bien vite et le bonheur ne les quittait pas. Gustav avait bien remarqué le changement d'attitude du dreadé depuis qu'il l'avait rencontré pour la première fois et ma foi, il adorait le nouveau Tom. Il fut bientôt l'heure de passer à table et c'est tout naturellement que le jeune s'installa avec la petite famille pour partager ce repas. Ils étaient installés dans la cuisine et attablés sur une toute petite table, Bill et Tom face à face et Gus en bout. Le repas se déroula dans la bonne humeur, les rires, les plaisanteries, les vacheries, tout y passaient. Les sourires, les regards sûrement trop tendres, les frôlements des doigts trop prolongés, les yeux qui se fuient parfois et les joues qui rougissent de temps en temps... Gustav les avaient remarqués aussi.

Tom raccompagna son ami à la porte. Celui-ci triturait ses clefs de voiture et baissait la tête, pas vraiment sûr de lui.

_ « Qu'est-ce qui t'arrive ? » Demanda Tom.
_ « Je sais pas si je dois t'en parler ou pas... Mais en fait, j'ai une question à te poser. Est-ce-que... Est-ce-que tu sors avec Bill ? »

Gustav avait relevé la tête et regardait Tom dans les yeux à présent. Il pouvait y voir son regard se troubler, devenir fuyant, apeuré... Mais Gustav reprit la parole.

_ « C'est bien ce que je pensais. C'est cool pour moi si ça vous va à tous les deux. Ça me regarde pas de toute façon, je voulais juste en être sûr. » Le rassura t-il.
_ « Comment... Comment t'as su ? » Tom était blanc comme un linge et parlait difficilement.
_ « J'ai vu, c'est tout. J'ai remarqué des choses, quand je t'avais ramené, quand tu sortais avec Will aussi. Enfin bref, ça m'a mis la puce à l'oreille et je dois avouer que j'ai pas tilté tout de suite, c'est pas vraiment une relation... Conventionnelle, mais après tout on s'en fout. Bon je dois y aller. On se voit demain en cours... Si t'as pas la flemme cette fois. »

Gustav le salua de la main avant de sortir de la maison, Tom restait sans bouger sur le pas de la porte, encore complètement hébété par ce qu'il venait d'entendre. Gus savait et Gus acceptait...

Wow!!!
space qu'il réagisse bien!!
c'est quand même de l'inceste mais bon....

Superbe Lime!!!
=D

SUITE!!!!

Ch. 24

Tom restait immobile dans l'entrée, fixant la porte maintenant close, tétanisé ? Choqué ? Heureux ? Sûrement tout ça à la fois. Ne le voyant pas revenir son père s'était approché de lui silencieusement et entoura son corps de ses bras, déposa un tendre baiser dans son cou, frôla la peau du bout de son nez pour s'enivrer de son parfum avec douceur. Il se recula légèrement et regarda son fils l'air un peu inquiet. Il n'aimait pas ce qu'il voyait, il n'aimait pas ce regard, il n'aimait pas l'attitude froide et distante, ou plutôt pas réceptive du blond. Une angoisse se mit à grandir en lui sans même savoir pourquoi, ou peut-être qu'il le savait finalement et c'était encore bien pire.

_ « Il sait tout. » Lâcha Tom et devant le regard interrogateur de son père poursuivit en se détachant de lui. « Il sait pour nous deux, il a tout compris. »

Il ne pouvait en dire davantage, une boule s'était coincée dans sa gorge et l'empêchait de parler, l'étouffait, pesait jusque dans son estomac, lui faisait monter un nausée désagréable qu'il ne connaissait que trop bien. Celle de la peur, de l'angoisse, de la honte, de la colère. Ses yeux le piquaient, voulaient désespérément s'inonder de larmes pour calmer la brûlure qu'ils ressentaient. Son visage se déformait progressivement, luttant pour ne pas sombrer totalement. Il ne connaissait que trop bien la suite des évènements. Le dégoût, la haine sur le visage des autres, les moqueries, les insultes et tout le reste. Tout ce qu'il tentait vainement d'oublier depuis tant d'années. Il sursauta en entendant la voix de son père.

_ « Il... Il a dit quoi ? »

Tom tremblait, se mordait la lèvre, faisait inlassablement « non » de la tête. Il ne voulait pas en parler, il ne voulait plus y penser, il ne voulait pas se dire que tout cela se produisait. En cessant d'y penser, peut-être l'oublierait-il. En cessant d'en parler, peut-être cela deviendrait-il un rêve. Non ? Bill le regardait avec insistance et attendait la réponse. Il était prêt à tout lâcher ce soir même et partir loin si cela pouvait effacer la terreur sur le visage de son fils.

_ « Il... Accepte. » Finit-il par répondre difficilement.

Le brun se sentit immédiatement soulagé, en partie tout du moins. La tension que Tom ressentait, il la comprenait, enfin en comprenait la cause, mais en ignorait la profondeur. Il essaya de le reprendre dans ses bras pour le réconforter, mais Tom s'en écarta. Il paniquait, se laissait contrôler par ses démons. Les larmes dévalaient ses joues sans même qu'il puisse y faire quoi que ce soit. Il se sentait tomber, son corps était comme paralysé, lié par ses cauchemars qui ressurgissaient. Il se sentait couler, tiré vers le fonds par le poids trop lourd de son passé. Il se sentait brûler de l'intérieur, embrasé par la peur que tout ne recommence.

_ « C'est bon alors ? Tom, c'est ton ami, n'est-ce pas ? Tout se passera bien. Tu lui fais confiance non ? » Bill tentait de le rassurer, de le faire réagir, de le sortir de sa torpeur.
_ « Je... Non, j'y retournerais pas... » Commença le blond.
_ « Quoi ? »
_ « Je retournerais pas en cours. M'y oblige pas, je t'en prie. Je peux pas, c'est... Pas possible. » Les sanglots du blond étranglaient sa voix et ses larmes coulaient plus fortes que jamais. «  Je veux pas revivre ça. Pas encore, pas maintenant. Je pourrais pas, je pourrais plus le supporter. Me force pas à refaire face à ça. Papa... »

Bill sentit son cœur se briser. Il était son père, il était son amant et ne savait plus comment réagir. Il voulait l'aider, devait l'aider. Il voulait le soutenir, devait le porter s'il fallait. Il voulait... Seulement son bonheur.

_ « D'accord Tom, tu n'y retourneras pas. »

Il se sentait nul, il se sentait lâche, il se sentait mal. En tant que père, il n'aurait pas dû accepter. En tant que père, il aurait dû trouver la meilleure solution pour lui, mais en tant qu'amant, la seule chose qu'il pouvait accepter était qu'il ne pleure plus, par n'importe quel moyen. Qu'il cesse de souffrir, par n'importe quel accord.

Bill poussa le blond à se diriger vers leur chambre à coucher et ils s'allongèrent tout habillés. Tom cala son dos contre le torse de son père et se recroquevilla sur lui même, sa respiration encore entrecoupées de spasmes, mais plus calme.

Tout allait trop bien entre eux. Ils avaient voulu croire que tout pourrait être facile et rose, mais la réalité apparait rarement aussi belle que les rêves. Ils vivaient dans un monde de gris, parfois éclaboussé par des touches colorées et vives. N'avaient-ils été heureux que pour retomber plus bas ? Bill ne l'acceptait pas. Il ne pouvait concevoir cet avenir entre eux, toujours à fuir et mentir. Il voulait tout pour Tom, car Tom était tout pour lui. Il réfléchissait, étudiait toutes possibilités, détaillait chaque échappatoire... Et finalement, ne ferma pas l'œil de la nuit, serrant toujours son fils dans ses bras et respirant son odeur. Il trouverait une solution et jamais il ne se séparerait de celui qu'il aimait plus que tout, cela n'était même pas envisageable.

Au petit matin, le brun déposa un léger baiser dans le cou de Tom et se dégagea de son corps sans le réveiller. Il était tôt, à peine 7h, mais ne pouvait plus attendre. Dans le salon, il attrapa le portable qui traînait sur la table basse et chercha dans le répertoire. Il savait qu'il ne devait pas, qu'il serait furieux contre lui, mais qu'importe. Il ferma les yeux et soupira en entendant les sonneries retentir dans l'appareil, jusqu'à ce que quelqu'un décroche enfin.

_ « Tom ? T'as vu l'heure ? »
_ « Désolé Gustav, ce n'est pas Tom, c'est Bill. Je lui ai emprunté son téléphone. Est-ce que je peux te parler un peu ? »

Une longue discussion débuta et Bill expliqua deux, trois choses au jeune homme sans bien sûr dévoiler le passé de son fils. Cela, il n'en parlerait jamais, ce n'était en aucun cas à lui de le faire. Il se sentit plus que misérable en apercevant Tom dans l'embrasure de la porte, les bras croisés sur le torse et le visage fermé.

_ « Je te laisse. » Et Bill raccrocha, puis reposa le téléphone où il l'avait trouvé.

Il se mit debout pour s'approcher de son fils, mais déjà celui-ci lui tournait le dos l'air mécontent, non, même encore plus que ça. Bill n'osa pas le rejoindre dans la salle de bain et le petit déjeuner fut beaucoup plus calme que la veille, plus froid et tendu, distant. Jusqu'à ce que Tom se décide à parler.

_ « T'appelais qui avec mon portable ? »
_ « ... Gustav. » Répondit Bill hésitant.
_ « Quoi ? Mais putain, papa, tu penses à quoi ? »

Tom s'était levé d'un bond, furieux et criait à présent sur son père, quelque chose entre la colère et la peur. Il tremblait et cette sensation qui l'envahissait l'empêchait de voir que tout ceci, Bill le faisait pour son bien. Il sentait la rage remonter à une vitesse fulgurante dans ses veines et commencer déjà à ronger ses entrailles. Il savait que ses mots dépassaient sa pensée, mais ne pouvait les empêcher de sortir de sa bouche. Il imaginait ce que son père pouvait ressentir, la tristesse et le doute, mais il ne pouvait pas arrêter. C'était son moyen de défense, le seul qu'il connaissait. Dans un effort qui lui coûtait plus que de raison, il sortit de la pièce comme un fou et montait à présent les escaliers. Se renfermer, s'isoler, fuir, il maîtrisait à la perfection.

Bill avait commencer à le suivre en lui parlant, s'excusant, lui demandant de comprendre son geste, mais il fut stoppé en entendant la sonnette de la porte d'entrée retentir. Il hésita, mais ne pouvait pas ne pas ouvrir. Personne ne venait chez eux à moins que ce soit pour le boulot, ou alors une affaire importante. Il redescendit les quelques marches qu'il avait montées et se dirigea vers la porte, son esprit déjà avec son fils dans la chambre. Il souffla un coup pour se redonner figure présentable avant de pousser sur la poignée. Le masque était mis, celui du père de famille respectable, mais en ouvrant la porte il écarquilla les yeux. En face de lui se trouvait Gustav, un sourire un peu triste sur le visage.

_ « Je... Qu'est-ce que tu fais là ? » S'étonna Bill.
_ « Je sais que vous m'avez demandé de passer ce soir, mais j'ai cru bon de louper les cours, Tom à pas l'air d'aller bien d'après ce que j'ai compris au téléphone... Et de ce que j'ai pu entendre de votre dispute. »

Alors c'était pour ça qu'il semblait triste, parce qu'il savait que tout allait mal entre eux et que c'était en grande partie sa faute. Bill avait eu raison de l'appeler, il avait sentit, même en ne le connaissant qu'à peine, qu'il était sincère dans son amitié. Ça se voyait et le brun se trompait rarement dans ces choses-là. La porte fut grande ouverte et le sourire de Bill accueillit le jeune homme, lui faisant signe d'entrer. Ils s'installèrent directement au salon et le père commença à parler.

_ « Tu sais pour... Nous ? » Un hochement de tête pour toute réponse. Bill continua. « C'est assez récent en fait. Tom a vécu des choses... Pénibles et je ne m'étais jamais douté de tout ce qui le perturbait jusqu'à ce que tout éclate il y a peu. On ne sait pas comment gérer ça et encore moins comment le cacher apparemment. En bref. Tom va mal car il a peur et de toute évidence je ne peux rien faire pour l'aider. Mais toi... Je sais que ton amitié pourrait faire changer Tom, qu'elle pourrait l'aider à surmonter toutes ses peurs. Je ne sais pas comment tu nous vois, ni même si tu acceptes réellement ce que nous sommes. Je ne sais même pas si t'es prês à faire le moindre geste pour mon fils, mais puisque tu es là, j'ai envie d'y croire... »

_ « Bien sûr que ça m'a fait bizarre. » Le coupa Gus. « C'est pas commun comme relation. J'ai été gêné au début par ce que je soupçonnais, puis petit à petit je me suis fait à l'idée. J'ai vu Tom changer radicalement de comportement et franchement, s'il peut être heureux avec vous, je vois pas ce que je pourrais trouver à y redire. Vous êtes son père, je me doute que ça a pas été facile pour vous deux non plus d'en arriver à cette conclusion. Je voyais parfaitement toute la souffrance de Tom et son attitude envers ses... amants. » Gustav avait hésité à dire le mot, mais Bill ne réagit pas, il connaissait le passé de son fils. « Il était mal et se punissait de quelque chose, alors quand j'ai enfin tout compris, j'en ai presque été soulagé, parce qu'enfin il souriait. Parce qu'enfin il était avec vous je suppose... Je l'aiderais, je ferais tout ce que je peux pour lui. Peut-être par égoïsme, mais je ne veux pas qu'il s'en aille. »

Lorsque Gustav releva le visage, il tomba sur les yeux remplis de larmes de Bill. Il était ému car Tom avait quelqu'un de vraiment bien sur qui compter. Un ami vraiment formidable. Le jeune homme se releva en prenant appuie sur ses genoux et une fois debout, souffla un bon coup en lançant un « je vais le voir. ». Puis s'éloigna de Bill qui n'avait toujours pas bougé. Il ne pouvait qu'attendre et espérer.

Le jeune montait lentement les marches, réfléchissant en même temps à la méthode à employer. Il savait parfaitement laquelle des portes ouvrir pour se retrouver dans la chambre de son ami, il savait également l'état dans lequel devait se trouver Tom. La seule chose qu'il ignorait pour le moment était ce qui allait maintenant se passer. Il s'arrêta quelques instant dans le couloir et se figea devant la porte. Il semblait entendre des pleurs, ou peut-être des gémissements, de rage ou de désespoir qui sait. Il cessa de penser et fonça tête baissée, rentrant dans la chambre sans même frapper, se dirigea tout droit vers la chaise de bureau, la saisit et l'approcha du lit, s'asseyant dessus en la retournant. Il avait vu juste. Le visage de Tom mélangeait la haine et la peur et maintenant, en plus, de la surprise.

Le dreadé avait relevé la tête qui devait, quelques secondes avant, se trouver enfouie dans ses genoux remontés contre son torse. Il était assit sur son lit, adossé au mur. Aucunes larmes ne mouillaient son visage, la colère les empêchant de tomber. Il avait l'air totalement perdu et paniqué et affolé. Il s'apprêtait à parler à Gustav, le chasser plus précisément, mais le jeune le coupa net lorsqu'il ouvrit la bouche.

_ « Non, tu me laisses parler d'abord. Je t'ai dis que je savais et que j'acceptais, pourquoi ne peux tu pas juste le comprendre ? Ça change rien pour moi. T'es homo ? T'es bi ? Tu couches avec qui tu veux, ça me regarde pas. Au début j'ai pensé que c'était pas vraiment ton père Bill, parce que c'est vrai que cette idée était plutôt bizarre, mais finalement, c'est pas à moi de te juger. »

Tom était estomaqué, la façon dont Gustav parlait ne lui ressemblait pas. Il n'avait jamais haussé le ton, jamais il ne s'était enflammé pour quelque chose qui ne le concernait pas. Il avait ouvert la bouche pour parler, mais l'avait refermé aussi sec en entendant un « la ferme, laisse moi finir »

_ « Tu pense que tu peux pas me faire confiance ? » Continua le jeune homme. « Je ne suis pas ton ami ? Tu crois que je mérite pas de savoir ? Que tu ne peux pas te confier à moi ? Putain, Tom. Je me suis jamais accroché à quelqu'un aussi vite qu'à toi. Qu'est-ce qu'il te faut pour que tu puisses te fier à moi ? »

Gustav regardait son ami en attente d'une réponse et le dreadé le regardait dans les yeux. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Ne comprenait pas vraiment pourquoi Gus était comme ça. Ne comprenait pas pourquoi il s'accrochait à lui de la sorte... Un ami ?

_ « Je... J'en sais rien. » Fini par répondre Tom.
_ « Ok, tu veux un secret aussi, comme ça on sera quitte. Je sors avec Sally... »
_ « Je sais ça déjà Gus. » Rit un peu le blond.
_ « Mais c'est Georg que j'aime. »

Tom le regarda bêtement. Il ne savait pas si tout cela était vrai, mais pouvait lire dans les yeux de son ami qu'il ne mentait pas.

_ « Ça fait deux ans maintenant. » Expliqua Gustav. « On... Sort ensemble depuis deux ans et devant tout le monde, pour tout le monde, je suis avec Sally. Je peux comprendre, un peu, ce que tu ressens car je n'arrive déjà pas à avouer que je suis homosexuel aux autres. J'ai peur de leur regard et des insultes, des injures. J'ose même pas imaginer ce que tu as vécu, mais... Tu peux me faire confiance. Je me suis accroché à toi parce tout d'abord t'es un mec sympa et que tu affichais si facilement tes préférences sexuelles, ça m'épatait, mais je savais qu'il y avait quelque chose qui allait pas, ça a attisé ma curiosité c'est vrai. » Il fixa Tom un petit moment avant de reprendre. « Personne ne le sait Tom... Personne. C'est pas quelque chose dont je parle facilement, encore moins à quelqu'un que je connais depuis seulement quelques mois... Mais reste et fais moi confiance. Reste et je te promet que je ne dirais rien, comme tu ne diras rien pour mon secret. Reste et putain... Continues de sourire s't'eu plait.. Maintenant dis quelque chose parce que j'ai l'impression d'être aussi sentimental qu'une fille là. » Finit-il en plaisantant, arrachant un sourire au blond.

_ « Merci Gus, t'es un pote. »

Ils rirent un peu et Tom se leva du lit, suivit par son ami et sans même qu'il est eu le temps de comprendre, le dreadé le serrait dans ses bras. Une accolade franche, mais pas des plus viriles, mais ils s'en fichaient totalement pour le moment. Ils se séparèrent et Gus commença à sortir en lançant « j'me casse, c'est trop fleur bleue ici. » Et d'un mouvement de la main pour saluer, il quitta la pièce sans se retourner, sûrement aussi ému que pouvait l'être Tom.

Au rez-de-chaussé, Bill salua rapidement Gustav avant de monter à l'étage voir son fils. Le sourire du jeune homme lui avait simplement prouvé qu'il avait bien fait de l'appeler, néanmoins, le stress qu'il ressentait ne voulait pas s'évaporer et pour une raison quelconque, il n'arrivait pas encore à se dire que tout allait pour le mieux. Est-ce qu'un jour tout irait pour le mieux ?

Il montait lentement les escaliers, perdu dans ses pensées et regardait vaguement ses pieds. Sa main glissait le long de la rembarde et son esprit ne sentait même pas le froid du bois. Ce n'est que lorsque ses doigts buttèrent contre quelque chose qu'il releva la tête, il tomba nez à nez avec son fils.

Tom se pencha vers lui et déposa ses lèvres contre les siennes, un baiser rapide et enjoué, accompagné d'un timide « merci ». Il souriait et reprit sa route jusqu'au salon. Bill restait là sans bouger, ne comprenant pas trop ce qui se passait, mais en était heureux. Il rejoignit le blond qui nouait les lacets de ses baskets dans l'entrée de la maison.

_ « Qu'est-ce tu fais ? » Demanda Bill.
_ « Je suis à la bourre pour l'école, tu m'emmènes ? »

Bill lui sourit. Oui, il avait bien fait... Tom se redressa et entoura le visage du brun entre ses mains, caressant ses joues de ses pouces. Leurs fronts étaient collés et le nez du plus jeune vint frotter celui de son père, tendrement et en fermant les yeux.

_ « Merci de pas m'avoir laissé m'enfoncer papa. » Murmura Tom.

Sa langue vint goûter les lèvres de son père et ils s'embrassèrent, mélangeant leurs salives, jusqu'à ce que Bill rompe le baiser.

_ « Je croyais que t'étais en retard. »

Ils se regardèrent avant de sortir de la maison en se chamaillant un peu, se taquinant et se cherchant. Dans la voiture, Tom fixa Bill un long moment et celui-ci lui jetait quelques coups d'œil pour comprendre.

_ « Quoi ? » Finit-il par demander.
_ « J'ai envie de toi. »

Bill vira au rouge pivoine et manqua de freiner trop brutalement, mais se reprit finalement.

_ « T'es malade de me dire ça comme ça. » S'indigna le père.

Le brun venait de se garer devant l'établissement et Tom se pencha vers lui pour lui embrasser la joue, puis sortit de la voiture en riant. Bill était troublé, mais Tom très sérieux. Il se sentait prêt...

Nous aussi on ets prêtes x) mouahaha

xD

Souiiiiiiiiite <333

Trop choupiii le Gus =) <3

Penser à arriver plus tot pour pas répêter ce qu'on dit les autres!!!!
--'!!
J'ai eu la même réaction que Sow'!!!
^^
et la vérité c'est... choquant!!
XD!!

Allez, Suite yaniti!!!!
=)

Merci les filles, vous me faites rire lol.

c'est toujours mieux que si on te fesait pleurer!!!!!!
et plus rassurant aussi!!
^^

mais d'un côté, avec ce que tu nous donnes comme truc trop bon, comment tu veux qu'on réagisse autrement!!!
HEIN??????????
='(!!!




...
craquage....


bref!!! suite????????
=DDDDDDD
*dit-elle avec son plus grand sourire, à genoux devant son ordinateur!!!!XD*

bah ouia attends!!!
là je suis au taquet!!!!!!
XD

ah non ça t'en fais pas je vous en priverais pas parce que moi même je ne m'en prive pas!!!!!!
HAHA!!!!!!!
=)