[Yaoi] Solitude Ch. 23/23

Bon alors que dire sur cette fiction. Peut-être un petit avertissement
/!\ Ame sensible s'abstenir /!\ Queqlues passages violents et d'autres très explicite

Sur ce... Bonne lecture.

***

Ch.1

Les vacances, les journées glandouilles, les soirées entre copains, tout cela prenait fin aujourd'hui. Aujourd'hui, une nouvelle année scolaire commençait, apportant avec elle tout son lot de nouvelles têtes. Les petits jeunes qui faisaient leur rentrée et les moins jeunes, transférés, renvoyés de leur ancien bahut ou encore ceux ayant déménagés.

Chaque année Bill et sa bande de potes se plaisaient à mettre tous ces élèves mal à l'aise en les fixant du regard... Et cette rentrée ne dérogeait pas à la règle. A 8H55, tout le petit groupe était posté juste devant les barrières de l'établissement, la clope au bec, inspectant chaque individu qui pénétrait dans l'enceinte du lycée. Les plus petits baissaient la tête, les plus vieux les regardaient, certains avec mépris, d'autres les considérant déjà comme les stars de ce lycée... Et c'était le cas après tout. Ce groupe était le plus cool, le plus branché, le plus en vu de l'école.

Bill, Georg, Gustav et Andréas ne se ressemblaient pas, chacun avait son propre style et chaque fille, et même certains garçons, trouvaient leur préférence dans ce groupe hétérogène.

Bill : Y a pas un arrivage exceptionnel cette année.
Andréas : Non c'est clair. On a déjà vu mieux.
Georg : J'ai pas vu une seule nouvelle fille de potable.
Bill : Aucun mec non plus je te rassure.

Quelques minutes passèrent et les quatre amis s'apprêtaient à rentrer également quand Bill stoppa net... Un nouvel élève arrivait, très différent des autres de par son look et son attitude. En effet il ne passait pas inaperçu. Il était grand, blond, style rappeur US avec baggy XXL, tee-shirt trop large, casquette... Enfin bref la totale quoi. La parfaite racaille en somme... Mais voilà, était-ce les longues dreads, le piercing au labret, ou ce regard atrocement triste, terriblement vide, affreusement mélancolique qui figea Bill sur place ? Il n'aurait su le dire lui-même.

Le brun le dévisagea pendant qu'il passait à côté de lui et des autres garçons. Il attendait une quelconque réaction de sa part, mais rien. Le blond marchait tranquillement, regardant droit devant lui, n'adressant aucun regard à qui que ce soit. Il rentra dans l'établissement complètement indifférent, peut-être même sans les avoir vu.

Andréas : Ca va Bill ? Les mecs on vient de le perdre là.
Gus : Tu beugues mon vieux, qu'est-ce qui t'arrive ?
Georg : Il a repéré une nouvelle proie.

Les trois amis charriaient ouvertement le brun qui ne pouvait détacher ses yeux de ce garçon qui avançait vers le tableau d'affichage. Il n'était cependant pas le seul à le regarder de la sorte, toutes les filles des environs ne se gênaient pas pour le mater également. Puis le dreadé s'éloigna vers les salles de cours, sans un mot pour personne.

Bill était perturbé, jamais on ne l'avait ignoré. Il engendrait toujours une réaction, bonne ou mauvaise, mais l'indifférence lui était étrangère. Il était inexplicablement attiré par ce garçon qu'il n'avait vu que quelques secondes à peine et qui ne correspondait absolument pas à son type de mec. Oui, il était bi, ce n'était pas une révélation, il ne s'en cachait pas et l'affichait même plutôt librement, mais généralement il ne s'entichait pas de ce genre de « bad boys ». Ses yeux marron avaient une teinte glacée qui ne disait rien de bon à Bill, mais le cœur à ses raisons que la raison ignore dit on...

Il se prit à espérer être dans la même classe que lui, ne sachant pourtant ni son âge, ni d'où il venait, ni même son prénom. Il voulait le revoir et qui sait, peut-être apprendre à le connaître et sympathiser.

Il sortit de ses pensées lorsque la cloche retentit. Il écarquilla les yeux en constatant que ses potes l'avaient planté là, tout seul... Il partit en courant vers sa salle de cours. Heureusement pour lui, tous les élèves n'étaient pas encore rentrés. Il s'installa rapidement à côté d'Andréas, les autres ne partageant pas ses longues et passionnantes heures de cours.

Bill : Salaud t'aurais pu m'attendre ou me dire de venir.
Andréas : Bah non, bien sûr, tu me connais ! Je t'ai pas dit que j'y allais, c'est tout à fait mon genre.
Bill : Je me disais bien, on peut vraiment pas compter sur toi.

Ils se mirent tous les deux à rire. Bien sûr qu'Andréas avait prévenu son ami, l'avait peut-être même bousculé un peu pour le faire revenir sur terre, mais étant partit tellement loin dans ses rêveries, Bill n'avait sûrement rien remarqué.

Le brun balaya du regard la population qui allait partager cette nouvelle année avec lui. Il était déçu, sa perle rare n'était pas là, pas un seul dreadé à l'horizon. Le prof rentra et les deux amis ne lui prêtèrent aucune attention particulière, continuant paisiblement leur conversation.

Andréas donna un coup de coude à Bill en lui faisant un signe de tête en direction de la porte. Celui-ci se retourna pour regarder ce que lui indiquait son ami et son cœur loupa un battement, peut-être même deux. Il ne s'attendait plus à ça. Le blond pénétra dans la pièce et déjà les murmures de la gente féminine présente s'intensifièrent. De ce que Bill pouvait en entendre, il pouvait tous les confirmer... Oui, il était beau. Oui, il était grand. Oui, il avait l'air mystérieux. Oui, il faisait un peu peur.

Le jeune homme passa juste à côté du brun qui en retint même sa respiration dans une pulsion incontrôlée et s'installa derrière lui. Andréas se retourna et offrit l'un de ses plus beaux sourires au nouveau venu... Sourire qui ne lui fut pas rendu, mais il ne s'en formalisa pas.

Andréas : Salut, moi c'est Andréas et celui qui ose même pas se retourner c'est Bill. Et toi ?

Le brun fixa de son regard le plus noir son futur ex-meilleur ami, mais Andréas ne s'en soucia pas.

??? : Tom.
Andréas : Et bah j'espère qu'on s'entendra bien Tom.

Ledit Tom, ne répondit pas. Il paraissait froid ou hautain en fonction du point du vue, mais Andréas, même sans le connaître, pouvait en conclure que le nouveau laissait juste un immense fossé entre lui et ceux qui l'entouraient.

Andréas : Tu connais pas le bahut ? On te fera visiter tout à l'heure. Ok ?
Tom : C'est pas la peine, j'arriverais bien à m'en sortir.

Bill sentit des frissons lui remonter tout le long de la colonne. La voix de Tom était agréablement excitante, chaude et suave.

Andréas : Mais si, t'inquiète ça nous dérange pas et pis c'est super grand ici alors se sera plus simple.

Le dreadé ne répondit pas. Andréas n'attendait d'ailleurs aucune réponse, il s'était déjà retourné pour suivre le premier cours qui consistait uniquement à la présentation de l'emploi du temps et autres joyeusetés de la sorte.

Les heures passaient incroyablement lentement. Bill n'avait posé qu'une seule et unique question à son ami et ne lui adressa plus la parole après ceci.

Bill : Pourquoi t'as fait ça ?
Andréas : Parce qu'il te plait et qu'il a l'air cool.

Les cours s'enchaînaient à une allure encore jamais vue tellement le temps s'écoulait peu rapidement. L'année s'annonçait longue et ennuyeuse. Les profs qui défilaient étaient plus barbants les uns que les autres et c'est avec un enthousiasme non feint que chaque élève soupira de contentement lorsque la sonnerie indiqua l'heure de délivrance... Et du repas.

Tom rangea ses affaires et se leva. Avant qu'il n’ait le temps de franchir la porte de la salle Andréas l'attrapa par le bras. Le dreadé ne s'y attendait visiblement pas et eut un mouvement brusque et brutal, manquant de justesse de faire perdre l'équilibre à celui qui essayait de devenir son ami.

Andréas : Wow ! Calmos, c'est que moi. T'as oublié qu'on devait te faire visiter ?

Andréas l'avait lâché précipitamment et imprima à l'encre rouge dans sa mémoire de ne plus jamais le surprendre. Tom eut un moment d'hésitation. Bill avait vu toute la scène et le regardait avec insistance, quand leurs regards se croisèrent, le brun baissa les yeux... C'était tout vu.

Tom : Non, pas la peine. T'inquiète pas pour moi, j'ai l'habitude.
Andréas : De déménager ?
Tom : Non.

Et sans un mot de plus il laissa là les deux jeunes hommes. Andréas était un peu perdu, il ne comprenait pas vraiment le nouveau venu.

Andréas : Qu'est-ce qu'il à ? Et il a l'habitude de quoi ? Je le capte pas trop ton mec.
Bill : Il a l'habitude d'être seul... Et c'est pas mon mec Andy.
Andréas : A quoi tu vois ça toi ?
Bill : A ses yeux.

Andréas regarda son meilleur ami qui fixait le dos du dreadé s'éloigner.

Andréas : Je parie que t'es déjà en train de tomber amoureux toi !?!
Bill : N'importe quoi. Arrête tes conneries un peu.

Ils continuèrent de se chamailler de la sorte, sachant tous les deux pertinemment qu'Andy avait vu juste.

SUiite ca commence vraiment trop bien, Billou Star du lycée mode 'bad boy" avec ANd Georg et Guus, et le chti Tommi tt nouveauuu, l'année promet suiite !

ANDYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY xDD

*Extase dès qu'il est là lui xD*

J'adore =) Pour une fois ça change de voir Bill dans les dominant et Tom le nouveau totu triste et seul =)

Souiiite ^^

ok, je mets la suite histoire de vous mettre bien en bouche 8D

***

Ch.2

Le repas se déroula normalement, Gus et Georg avaient rejoint les deux autres et avaient parlé de leurs emplois du temps et de la nouvelle, absolument bandante aux dires de Gus, qui était arrivée en retard dès le premier jour. Impression du meilleur effet pour les profs... Bill avait cherché des yeux partout dans le réfectoire, mais n'avait pas réussi à voir Tom. Il était donc sûr qu'il n'avait pas mangé là ; la salle était petite, un seul service et rien aux alentours pour acheter quoique se soit à manger. Vive les lycées de campagne.

Oui Andréas avait un peu arrangé la vérité à sa sauce... L'établissement n'avait rien de grand. Tout au plus, 500 élèves étaient rassemblés dans cette école et venaient des bleds avoisinants. Tom s'en était forcément rendu compte et avait décliné son invitation pour ça, ou peut-être pas après tout. Il n'arrivait pas à le cerner et encore moins à le comprendre, mais cela viendrait, il ne comptait pas lâcher l'affaire.

Les quatre amis sortirent après un repas franchement pas terrible, mais qui avait au moins le mérite de coller au ventre : de succulentes pates façon plâtre, accompagnées de saucisses limite crues et pour ne pas mourir après ce véritable festin, la part de tarte aux pommes avait été laissée de côté aux profits de fruits frais.

Dans la cour, Andréas se dirigea spontanément vers leurs bancs attitrés... Deux bancs disposés l'un en face de l'autre... Mais Bill le retint. Il regarda devant lui et vit Tom allongé dessus, un bras posé devant ses yeux et l'autre portant de temps en temps une cigarette à sa bouche.

La question était simple... Le laisser tranquillement se reposer en attendant la reprise des cours de l'après-midi ou le déranger et essayer de le connaître un peu mieux ?

Après un interminable moment de réflexion, soit au moins un quart de seconde et demie, Andréas reprit sa marche d'un pas décidé... C'était son caractère... Spontané et ouvert, têtu et amical. Il s'installa en face de Tom, sur le banc qui était resté jusqu'à présent inoccupé.

Andréas : Je vois que tu as déjà trouvé les meilleurs bancs du bahut !

Tom se redressa en regardant son interlocuteur, puis tour à tour les trois garçons qui l'accompagnaient. Au vue des regards qu'il pouvait apercevoir des filles et mecs passant autour d'eux, il comprit bien vite que cette bande était LA bande. Il commença à se relever, réajustant sa casquette et lâcha un « désolé »... Signe qu'il partait et laissait la place.

Andréas : Non non c'est cool, reste avec nous.
Gus : Oui c'est vrai reste.

Et pour ne pas laisser le choix à Tom, Georg vint s'asseoir à côté de lui, appuyant sur son épaule à l'aide sa main pour que le dreadé reprenne sa place sur le banc.

Gus : C'est toi qui nous a ignoré ce matin ?
Georg : Bah oui c'est lui, pourquoi tu demandes ?
Gus : Bah tu sais que la fillette a failli nous faire un malaise !?
Bill : Mais elle t'emmerde la fillette.

Ils rirent tous de bon cœur. Rien de méchant n'avait été dit. C'était juste un surnom parmi tant d'autres qu'ils s'étaient donnés. Il y avait la fillette pour Bill, bouclette pour Georg, la naine pour Gus et Andy c'était la marieuse. Non en fait, une seule personne ne riait pas... Tom. Il regardait par terre et ne se mêlait pas à cette conversation.

Andy le regardait fixement et essayait de sonder son âme, d'infiltrer son esprit, ou de comprendre son cœur... Mais tout était fermé, verrouillé à double tour. Un château inébranlable qui perturbait Andy. Lui qui se vantait de discerner les gens du premier coup d'œil, ce type était un mystère... Froid comme la glace et distant comme les nuages.... Mais quelque chose clochait dans ce portrait des plus joyeux. Un truc qui faisait qu'Andréas ne pouvait le laisser seul... Mais quoi ?

Gus : Alors comme ça t'es dans la classe des deux fous ?
Bill : On n’est pas fou. T’arrête oui... Pour qui est-ce que tu nous fais passer là !?
Georg : Pour ce que vous êtes. Et tu viens d'où ?
Tom : Berlin.
Gus : Ah ouais ? Ca doit te changer d'être dans un trou paumé comme celui-ci maintenant ?
Tom : Pas vraiment.
Andréas : Et t'as quel âge ? Pareil que nous je suppose.
Tom : 17.
Gus : Oh... T'es plus jeune...
Tom : J'ai sauté une classe…
Georg : Mince alors, t'as pas la tête d'un intello pourtant.

Premier sourire de la part de Tom... Timide, mais sourire quand même.

Tom : Peut-être parce que j'en suis pas un. C'était quand j'avais 8 ans. Les choses ont changé depuis.

Le sourire s'estompa... La tristesse revint, inondant ses yeux, déchirant son regard... Les fissures s'ouvrent... Les faiblesses ressortent. Bill et Andy étaient restés spectateurs de sa déchéance, de son malaise, ne sachant comment intervenir, ne sachant s'ils devaient intervenir. Tom se leva et, sans un mot, partit. Gus avait voulut dire quelque chose, mais Andréas l'en empêcha d'un signe de tête.

Tom se retrouva à l'extérieur du lycée, marchant sans regarder où il allait, se laissant porter par ses pas et guider par le vent. Il s'arrêta un instant et leva les yeux au ciel. Il soupira un coup, les larmes n'avaient pas coulées, il ne les laissait plus couler depuis longtemps.

Tom : Pourquoi tu me suis ?
Bill : Je... Désolé.
Tom : J'ai pas besoin d'une nounou.
Bill : Ca n’avait pas l'air d'aller... Et tu ne connais pas le coin, alors...
Tom : Foutez moi la paix. Laissez moi tranquille et ne vous approchez plus. Ca vaudra mieux pour tout le monde. Ok ?
Bill : Non.

Tom ne comprenait pas pourquoi ces gars là s'accrochaient à lui. D'habitude son sale caractère avait vite fait de déloger les indésirables, mais ceux-là persistaient et il ne savait guère comment agir avec eux.

Bill : Pourquoi t'es comme ça ?
Tom : Comme quoi ?
Bill : A repousser tous ceux qui veulent t'approcher. Mettre une barrière entre toi et les autres.
Tom : Ta gueule.

... Fut tout ce que Tom répondit avant de repartir en direction du lycée. Il ne supportait pas cette école, il ne supportait pas cette ville, il ne supportait pas Bill, il ne supportait pas qu'on le comprenne, qu'on le devine aussi facilement... Il ne supportait pas cette vie.

Bill : Qu'est-ce que tu fuis comme ça ?

Le dreadé se retourna précipitamment et revint sur ses pas, furieux. Bill reculait au fur et à mesure, Tom était impressionnant mine de rien et lui faisait un peu peur.

Tom : Tu me connais pas, essaie pas d'être gentil ou de penser que tu peux me comprendre. Reste dans ta petite vie et laisse les gens se démmerder avec la leur. Ne crois pas pouvoir tout régler. Ne crois pas pouvoir être ami avec tout le monde. Ne crois pas que les gens aient besoin de toi. T'es rien, alors reste avec tes potes et ne m'adresse plus jamais la parole.

Tom avait craché ses mots, la haine montant en lui de plus en plus violemment. Il détestait ça. Il arrivait toujours à garder son calme, à donner le change, à se faire discret, mais devant Bill rien n'était pareil. Il l'énervait au plus haut point et ne parvenait pas à se contrôler devant lui.

Le brun ne se reconnaissait plus. D'habitude il aurait lâché l'affaire depuis longtemps, mais là c'était différent. Il ne pouvait le laisser seul. Pourquoi ? Il ne comprenait pas lui-même cette réaction, pulsion, besoin étrange de l'aider.

Bill : On a tous des secrets et si tu veux pas en parler libre à toi, mais t'es pas obligé de rester seul. T'es pas obligé d'être désagréable. T'es pas obligé de dire que tout va bien. Tu devrais parler de tes problèmes avec tes parents peut-être que ça irait....

Tom se retourna une nouvelle fois et sans même que Bill ait pu esquisser le moindre geste, un coup lui parvint en plein visage. Il vacilla sous le choc avant de tomber par terre. Tom avait frappé fort, peut-être même le plus fort qu'il ait pu. Le dreadé s'agenouilla devant lui et lui murmura à l'oreille.

Tom : Ne reparle jamais de ma famille et ne t'occupe plus de moi. C'est un conseil que je te donne.

Bill s'essuya le sang qui coulait de sa lèvre fendue en regardant le blond s'éloigner. « Oh non je te laisserais pas » fut la seule pensée cohérente qui traversa l'esprit du jeune androgyne à cet instant..

xXxAleSownaxXx a écrit:

ANDYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY xDD

*Extase dès qu'il est là lui xD*

J'adore =) Pour une fois ça change de voir Bill dans les dominant et Tom le nouveau totu triste et seul =)

Souiiite ^^

Ca y eeest, elle nous pete sa crise xD !!!!

Eey oui pour une fois c'est le ptit Tomichouuw le tout seul rejeté malheureux de serviice

Et oui, j'adore le persécuter c'est pas de ma faute 8D

yaniti a écrit:

Et oui, j'adore le persécuter c'est pas de ma faute 8D

XD T'as bien raisoon lol a son tour un peu lol

MAIS Qu'EST CE QU'IL A A FRAPPER BILLOU SUIS LA ?!!! IL CHERCHE LA GUERRE ??! J'vais lui montrer mouaa !! SUIITE !

XD Bill lache pas l'affaire!!xD

Huhu

Souiiiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeeee=D <3

Tu la reli déjà oO ? T'es une grande malade lol...

***

Ch.3

Tom pénétra dans l'enceinte de l'établissement... Les regrets envahissaient déjà son esprit et il n'osait ne serait-ce qu'imaginer les répercutions de son acte. Il avait souhaité que cette année soit différente. Il avait souhaité se faire oublier, se faire discret, mais ne parvenait qu'à attiser la curiosité des gens... Et si Bill portait plainte ? S'en serait fini de lui.

Il devait s'excuser, se faire pardonner ou tout du moins arranger un peu les choses et désamorcer la bombe qu'il avait lui-même placé au-dessus de sa tête. C'est seulement une fois arrivé devant la salle de cours qu'il fit demi-tour pour se diriger vers le seul endroit ou le brun pouvait se trouver... Les toilettes.

Lorsqu'il rentra dans la pièce il vit Bill examiner dans le miroir la blessure sur son visage. Il ne savait comment s'y prendre pour engager la conversation et encore moins que faire si le garçon ne souhaitait pas lui parler ni même l'écouter. L'androgyne ne s'était pas retourné et le dévisageait au travers de la glace.

Bill attendait ce qui allait venir, lui-même ne sachant guère comment réagir. Il est vrai qu'il se méfiait un peu de lui maintenant, le dreadé était vraisemblablement impulsif et son secret devait être important pour le protéger de la sorte...

Cela ne l'empêchait cependant pas de vouloir toujours en savoir plus sur lui...
Cela ne l'empêchait cependant pas de vouloir toujours se rapprocher de lui...

Tom sortit un mouchoir du paquet qu'il avait dans sa poche et l'imbiba d'eau, en se rapprochant du brun il lui prit délicatement le menton entre ses doigts pour qu'il se positionne en face de lui. Il ne faisait aucun geste brusque pour ne pas l'inquiéter et tout doucement il se mit à tamponner la plaie pour essuyer le sang.

L'androgyne regardait les yeux de Tom, cherchant ce que son regard pouvait communiquer, mais celui-ci ne fixait que sa lèvre meurtrie. Il se mit à parler faiblement.

Tom : Je suis désolé pour ça... Mais ne te mêle plus de mes affaires, ça vaudra mieux.
Bill : Et pourquoi ?

Le dreadé avait froncé les sourcils, il s'attendait à tout, qu'il le frappe, qu'il l'insulte, qu'il l'ignore, qu'il parte en courant... A tout, sauf à ça. Cependant, son regard ne bougea pas de la tâche que ses mains accomplissaient.

Tom : Je comprends pas pourquoi tu t'obstines !? Je vois bien que tu veux pas de moi dans ta bande et je ne compte d'ailleurs pas en faire partie, alors ne t'inquiète pas... Mais pourquoi tu me colles ?
Bill : C'est pas que je veux pas que tu sois dans la bande...

Bill rapprocha son corps, le colla presque à celui du blond, le colla complètement à celui du blond, son souffle chaud sur la peau du dreadé fit frissonner ce dernier qui voulut reculer, mais le brun attrapa le col de son tee-shirt pour le retenir... Leurs regards étaient ancrés profondément l'un dans l'autre... Celui de Tom exprimait de l'incompréhension tandis que celui de Bill brillait. L'androgyne aurait voulu faire durer ce moment, ce contact, cette chaleur qui montait le long de son dos, mais les yeux de Tom commençaient à changer... L'incompréhension laissait la place à quelque chose de plus sombre... Peut-être de la crainte... Bill se décida et sa langue vint caresser les lèvres du blond pour finir sur son piercing. Un frôlement chaud et sensuel. Un frôlement doux, tendre et excitant.

Bill : ... C'est dans mon lit que je veux que tu sois.

Bill le relâcha, remit son tee-shirt en place et sourit tendrement.

Bill : Je te choque ?
Tom : T'es... Plutôt direct.
Bill : J'avoue j'ai eu un peu peur que tu me frappes parce que... Putain... Tu tapes vachement fort.
Tom : Je... Désolé... Mais franchement... C'est bon ni pour toi, ni pour moi que tu t'incrustes dans ma vie comme ça... Alors arrête. Ok ?

Le regard de Tom était rempli de tristesse... Tristesse d'être obligé de repousser... Tristesse de faire de la peine... Tristesse de ne pas pouvoir aimer... De ne pas en avoir le droit... De ne pas s'en accorder le droit.

Bill : Hum... Non. Parce que si je m'incruste pas, j'ai aucune chance de t'avoir et comme tu ne m'as pas repoussé... Je vais tenter le coup.

La cloche retentit et Bill sursauta. Il jura un « merde » en attrapant la main de Tom et le tira, courant au travers des couloirs. Ils arrivèrent devant la salle de classe essoufflés... Et la porte fermée. Le brun s'apprêtait à frapper, mais Tom le stoppa dans son élan.

Tom : Attends... C'est pas cool qu'on arrive en même temps... Et dans cet état.

Bill le défia du regard en souriant en coin et toqua à la porte. Tom, d'un mouvement rapide, fit lâcher l'emprise que le brun avait sur sa main lorsqu'il entendit le prof prononcer un « entrez ». Bill lui sourit sincèrement en apercevant la teinte très légèrement colorée qu'avaient prises les joues du dreadé. Puis ils entrèrent tous les deux.

Tom n'était franchement pas à l'aise, tête baissée et mains dans les poches, il attendait que ça se passe... Comme à son habitude. Bill prit la parole pour répondre à la demande de leur professeur qui voulait savoir le pourquoi de leur retard.

Bill : Désolé, mais on était tellement prit à ce qu'on faisait qu'on a pas vu le temps passer.
Prof : Et puis-je savoir ce qui était tellement passionnant ?
Bill : Non, je crois vraiment que vous n'avez aucune envie de le savoir.

Le jeune professeur souffla et leur dit de regagner leurs chaises, mais déjà les murmures s'intensifiaient. Les rumeurs allaient se répandre comme de la poudre.

Tom pensa certainement trop fort à cette seconde ces quelques mots « Han le salaud » car en rejoignant sa place Bill lui murmura « ça c'était pour le coup de poing, maintenant on est quitte »; les yeux pleins de malice et un sourire jusqu'aux oreilles.

Bill s'assit à côté d'Andréas et Tom juste derrière eux.

Andréas : C'est vrai ce que t'as raconté ?
Bill : Non... Pas encore.
Andréas : Ta lèvre ?
Bill : C'est rien t'inquiète.
Andréas : Si tu le dis.

L'après-midi s'écoula malheureusement aussi lentement que la matinée. Tom regardait sa montre à peu près toutes les cinq minutes et les deux amis ne cessaient de parler et de se faire réprimander, mais ils en avaient l'habitude et les profs aussi. Cela ne les empêchait pas d'avoir des notes convenables et tant qu'ils ne gênaient pas les autres et bien on les laissait relativement tranquille.

A la fin de cette première journée de cours, Gus avait déjà reçu une déclaration d'amour d'une fille d'une année plus jeune, Georg avait ramassé deux heures de colle pour avoir piqué un fou rire incontrôlable en classe, Bill un coup-de-poing dont personne ne connaissait l'origine et Andréas s’en tirait pour une fois indemne. Journée somme toute banale et ennuyeuse hormis l'arrivée de Tom qui intriguait tout le monde.

Tous les amis se grillèrent une cigarette dès le premier pied posé hors de l'établissement, poussant un soupir de soulagement digne de grands sportifs après une épreuve particulièrement éprouvante. Tom s'éloignait déjà lorsqu'Andréas lui demanda où il habitait... Ce à quoi il répondit sans plus d'intérêt, continuant à marcher.

Andréas : Bah attends deux minutes, Bill habite dans le même coin vous allez pouvoir rentrer ensemble.

Bill écrasa précipitamment sa cigarette consumée qu'à sa moitié, tapa sur l'épaule d'Andy, un sourire recouvrant tout son visage.

Bill : T'es un pote toi.
Andréas : Je sais.

Il courut les quelques mètres qui le séparaient du blond et arriva à sa hauteur.

Bill : On aurait voulu trouver une excuse pour se retrouver seul tous les jours qu’on n’aurait pas fait mieux.
Tom : T'es con.
Bill : Je sais.

Oui, c'était bien un sourire que Bill vit se dessiner sur les lèvres du blond à ce moment là, et cela lui gonfla le cœur de bonheur... Allez savoir pourquoi...

Citation :

Les quatre amis sortirent après un repas franchement pas terrible, mais qui avait au moins le mérite de coller au ventre : de succulentes pates façon plâtre, accompagnées de saucisses limite crues et pour ne pas mourir après ce véritable festin, la part de tarte aux pommes avait été laissée de côté aux profits de fruits frais.

on a tous eu ça au moins une fois dans sa vie!!!
--'

Citation :

Il y avait la fillette pour Bill, bouclette pour Georg, la naine pour Gus et Andy c'était la marieuse

Cool les surnoms!!!
^^

Citation :

Bill : ... C'est dans mon lit que je veux que tu sois.

ça a le mérite d'être clair!

Citation :

« ça c'était pour le coup de poing, maintenant on est quitte »;

ET BAM!


Bon bref j'adore!!!!
chui une ptite ame sensible mais j'adore les trucs qui boulversent!
alors ça va!!!!
=)

Suite??

Mouahahahah aumoins, Bill ne tourne pas autour du peau x)

xD

Huhu

Et Tom semble pas contre
Suiiiiteee

*-¤$ùp£r-MéMé¤-* a écrit:

Citation :

Les quatre amis sortirent après un repas franchement pas terrible, mais qui avait au moins le mérite de coller au ventre : de succulentes pates façon plâtre, accompagnées de saucisses limite crues et pour ne pas mourir après ce véritable festin, la part de tarte aux pommes avait été laissée de côté aux profits de fruits frais.

on a tous eu ça au moins une fois dans sa vie!!!
--'

Citation :

Il y avait la fillette pour Bill, bouclette pour Georg, la naine pour Gus et Andy c'était la marieuse

Cool les surnoms!!!
^^

Citation :

Bill : ... C'est dans mon lit que je veux que tu sois.

ça a le mérite d'être clair!

Citation :

« ça c'était pour le coup de poing, maintenant on est quitte »;

ET BAM!


Bon bref j'adore!!!!
chui une ptite ame sensible mais j'adore les trucs qui boulversent!
alors ça va!!!!
=)

Suite??

Ok avec toi en tous points lool Et Sow, c'est clair qu'il tourne pas autour du pot lol SUIIITe !

merci de nous aider à avancer Am'!!
^^

Bah Cyn' écoue, si ça te va pas tu vas amener ton jolie ptit cul (queje n'ai jamais vu...) AILLEURS!!!!
=)
merci!

Suite!!!

oui, san modestie bien sur!!!

Ch.4

Les cinq premières minutes du trajet se firent dans le silence le plus total, ni l'un, ni l'autre n'osant entamer la conversation. Non en fait ce n'était pas tellement ça... Tom ne voulait pas vraiment parler et Bill ne savait pas vraiment de quoi parler.

Il lui avait fait une déclaration... C'était bien la première fois que cela lui arrivait et il ne s'en rendait compte que maintenant. Il avait agi sous le coup de l'impulsion, possédé par une folie qui ne lui appartenait pas. Il était d'habitude assez réfléchi et se contentait d'accepter ou refuser les demandes qu'on lui faisait. Il n'avait jamais eu à faire le premier pas et là... Il angoissait un peu à l'idée d'être rejeté.

Comment était-ce possible de s'attacher autant à une personne en une seule journée ? Il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Il n'arrivait pas à se contenir devant Tom. Il n'arrivait pas à l'ignorer. Il n'arrivait pas à le laisser alors que c'était uniquement ce que lui avait demandé le blond.

Depuis ce matin où il l'avait vu devant l'établissement, son cœur s'était tour à tour arrêté, puis emballé et maintenant, dès qu'il le regardait, son cœur faisait des bonds, près à sortir de sa poitrine à chaque coup.

Tom restait impassible, ne montrant aucune émotion particulière, mais la journée avait été dure pour lui. Il était d'ordinaire assez posé et ne s'enflammait pas aussi vite, mais là, il avait déjà donné un coup de poing, reçu un baiser et attisé de nombreuses rumeurs qui n'avaient pas mis longtemps à lui revenir en écho.

Bill : Je suis désolé pour les rumeurs.
Tom : Je l'ai mérité je crois.
Bill : Peut-être un peu, mais je l'ai cherché aussi j'ai l'impression. T'habites encore loin ?
Tom : Non. Et toi ?
Bill : Non.
Tom : ... Qu'est-ce que tu... Nan rien.
Bill : Si vas-y.
Tom : Je... Enfin... Qu'est-ce que tu me trouves ?
Bill : Heu... Je m'attendais pas à ça.
Tom : Laisse tomber, je m'en fous après tout.
Bill : En fait j'en sais rien. T'es un mec plutôt bizarre, mystérieux, impulsif, associable, mais je sais pas... Tu m'attires... Et pas que physiquement... Je pourrais pas expliquer.

Tom pour toute réponse avait rougi et détourné un peu la tête pour cacher son embarras. Bill se plaça en face de lui, marchant à reculons, les mains jointes dans son dos et un air malicieux sur le visage.

Bill ne se reconnaissait décidément pas.

D'où venait cette sureté dans son approche ?

Bill : Et toi ?

D'où venait cette impulsivité dans ses paroles ?

Tom le regarda quelque peu étonné, ne comprenant guère sa question. Le fixant pour une fois dans les yeux.

Tom : Quoi ?
Bill : Est-ce que je t'attire ?

D'où venait cette assurance dans ses sentiments ?

Tom : ... Je... J'en sais rien.

Tom regarda les maisons avoisinantes qui lui parurent d'un coup super intéressantes. Ce n'était plus une légère teinte rose qu'avaient prises ses joues. Il rougissait clairement. Bill rit un peu, mais s'étonnait lui-même de son comportement.

Tom : Bon je suis arrivé. A plus.
Bill : Hein ? Bah cool alors, j'habite juste là moi.

Lui fit Bill en lui montrant la maison d'en face. Cette coïncidence n'était pas du tout du goût de Tom qui ne put réprimer une légère grimace à cette vérité. Le brun n'en tint pas compte et lui sourit. Il savait de toute façon qu'il cachait quelque chose et cette proximité ne devait pas arranger le dreadé.

Bill : Je te prends au passage demain pour aller en cours.
Tom : Pas la peine.
Bill : C'était pas une question.

Tom ne prit pas la peine de répondre. De toute manière on ne lui laissait pas le choix vraisemblablement. Il s'aventura sur le petit chemin pavé qui menait à la porte d'entrée de sa maison, mais une fois devant, Bill qui le regardait en s'éloignant, vit quelque chose qui le troubla profondément.

Tom s'arrêta devant l'entrée, souffla un bon coup comme pour se donner du courage et poussa la porte, un masque de sourire recouvrant son visage. Seul un océan de tristesse se lisait encore dans ses yeux, mélangé à ce que Bill déchiffra comme de la peur.

Le brun entendit un «je suis rentré » avant que la porte ne se referme. Tom disparut dans la maison et Bill ne put empêcher un mauvais pressentiment monter en lui. Il se remémora tous les mots du blond et frissonna. Il se gifla mentalement et traversa la route.

Que pouvait-il bien lui arriver dans sa propre maison après tout ?

Bill rentra chez lui et rangea ses affaires directement dans sa chambre... Il serait plus juste de dire qu'il y jeta ses affaires mais bon... Pendant le repas il raconta à ses parents sa première journée de l'année... Les profs... Les cours... Les nouveaux... LE nouveau... Enfin bref, tout ce qui avait fait que sa journée n'avait pas été si désagréable que ça finalement. Il ne leur dit pas le pourquoi du comment de sa lèvre abîmée, ni qu'il avait eu un véritable coup de foudre pour leur voisin fraîchement débarqué.

A 21 H, il avait enfilé son tee-shirt qui lui servait de pyjama et s'installa devant son ordinateur. Il resta pendant près de deux heures à parler avec ses trois amis sur MSN. Andréas le questionna sur Tom et les minutes qu'ils avaient partagé, sa lèvre, le retard... Mais n'eut aucune réponse, puis la fatigue commençant à l'emporter, Bill éteignit.

En regardant par la fenêtre il s'aperçut, pour la première fois en 18 ans, qu'il avait une vue imprenable sur la maison d'en face, de chaque pièce qui en composait la façade. Il est vrai qu'il n'y avait jamais prêté attention avant, le couple de retraité qui occupait l'habitation jusque là, n'incitait guère au voyeurisme, mais Tom... C'était une autre histoire.

Bill pouvait voir quatre fenêtres dont deux étaient éclairées. Il y avait le salon, illuminé par les faibles lumières de la télévision et la salle de bain et sa fenêtre floutée. Le brun aperçut un corps sortir de la douche, enfin c'est ce qu'il en conclut car il ne voyait que les contours et encore, pas très distinctement.

Il sentit une douce chaleur envahir son bas ventre à la pensée que c'était peut-être Tom, nu dans cette salle de bain et se prit même à rougir en imaginant les fines gouttelettes d'eau perler sur sa peau. Il sortit de sa rêverie lorsque la pièce fut plongée dans le noir.

Bill comptait aller se coucher, mais une faible lumière attira son attention dans une nouvelle pièce... Une lampe de chevet... Une chambre... Un Tom... Juste une serviette. L'entrejambe du brun se réveilla d'un coup et la fatigue l'avait complètement quitté à cette vue. L'éclairage était insuffisant pour distinguer nettement, mais cela ne semblait exciter que davantage Bill.

Tom fouillait vraisemblablement dans son armoire, sûrement à la recherche de quelque chose à se mettre sur le dos. Bill ne voulait pas le mater de la sorte, mais ses yeux ne voulaient pas se détourner de ce spectacle. Le brun sursauta lorsque les rideaux de Tom se fermèrent d’un coup sec. Voilà… Le spectacle était fini, ne restait plus qu'à applaudir et espérer un éventuel rappel... Qui bien sûr ne vint pas.

Bill se coucha sur son lit et pensa, fantasma, comme jamais auparavant, Tom l'enivrait totalement, il l'obsédait et le fascinait. Il s'endormit bien vite dans de doux rêves, sans se soucier une seule seconde de ce qui avait pu se produire, ce soir encore, dans le foyer du dreadé.

je sens un truc gros comme une maison arriver là!!!

Suite pour m'aider à élucider le mystère????

Ouhh pinaaise suiiiteuuh ! Pis jveux savoir pourquoi il a peur et il est tt triste le petit Toomeuuh Me rend triste moua aussi :'( Suite suite !

il en faut pas grand chose Cyn'!!
t'as pas vu, au début il y avait marqué: Ame sensible s'abstenir...
si rien que ça te derange, faut pas lire la suite!!!!
haha!
=)

C'est pas tout à fait faux, mais les chapitres plus dur seront à la fin, donc ça vous laisse le temps de vous y faire lol...

***

Ch.5

Le réveil fut dur pour Bill qui ne souhaitait aucunement sortir du doux rêve qu'il était en train de faire. Cependant, avec une demi-heure de retard, il se décida enfin à quitter son lit chaud et douillet. Sa seule motivation ? Voir en chair et en os celui qui avait peuplé toutes ses minutes de sommeil. Il se prépara rapidement en prenant soin néanmoins de se faire le plus beau possible... C'est qu'il avait quelqu'un à séduire tout de même.

Il avait fait simple mais stylé. Un pantalon noir avec un tee-shirt blanc, bariolé de ces éternelles têtes de mort et autres motifs bon enfant. Des baskets blanches également, quelques bijoux et un maquillage relativement discret pour aller en cours. Les cheveux lissés et surplombés d'un bonnet qui rendait le tout du plus bel effet. Et pour finir une veste en cuir noir.

En sortant de sa maison il regarda en face, près à traverser pour aller chercher Tom, mais il l'aperçut au loin, marchant d'un pas décidé. Il courut un peu pour le rattraper et arriva bien vite à sa hauteur.

Bill : Bah alors tu m'attends pas ?

Aucune réponse.

Bill : Ca va ? T'as passé une bonne soirée ?

Toujours rien.

Bill : Qu'est-ce que t'as fait de beau ?
Tom : Fous moi la paix !!!

Tom s'était retourné et avait hurlé sur Bill. Celui-ci avait sursauté, ne s'attendant pas à ça. Il faut dire aussi qu'il avait eu un peu peur. Un coup était si vite parti la veille qu'il se méfiait maintenant. Il constata avec tristesse que tout était bon à refaire... Le dreadé s'était refermé. En une seule nuit il avait rebâti toutes ses murailles, réorganisé toutes ses protections.

Avait-il vu que Bill l'avait regardé la veille ? Il semblait pourtant au brun que non. C'était autre chose. Sûrement en rapport avec la coupure sur le visage de Tom... Juste sous l'œil, au niveau de la pommette, une entaille d'au moins cinq centimètres de long s’y trouvait, accompagnée d'un hématome des plus gracieux, d'une jolie couleur bleutée.

Bill : Qu'est-ce que...
Tom : Lâche-moi ok.
Bill : Merde Tom, qu'est-ce qui s'est passé ?
Tom : Rien.
Bill : Arrêtes, t'as vu la balafre que tu te payes. Qui t'as fait ça ?
Tom : Un mec cette nuit en ville. Bon maintenant tu m'oublies. Je t'aime pas, tu me gonfles et franchement t'es pas mon type alors casse toi.

Bill était resté un peu con devant la tirade du blond, de mauvais poil dès le matin, mais pas pour les raisons qu'il donnait. Il voulait encore l'éloigner, ne surtout pas que quelqu'un reste à ses côtés, ne surtout pas que quelqu'un s'attache... Ou, ne surtout pas que lui-même s'attache peut-être.

Tom s'éloignait et le brun le regarda quelques instants avant de revenir à son niveau. Les traits du visage du dreadé étaient tirés, vraisemblablement dus à une mauvaise nuit. Ses mâchoires se contractaient et son souffle avait du mal à reprendre une allure raisonnable. Tant pis, Bill allait peut-être encore l'énerver davantage, mais qu'importe.

Bill : Non.

Tom s'arrêta plus que surpris devant la ténacité de l'androgyne qui commença à parler tout en continuant de marcher.

Bill : Je compte pas te foutre la paix, ni te lâcher et encore moi t'oublier. Alors habitues toi à ma présence rapidement... Ca vaudra mieux.

Il se retourna avec un large sourire sur les lèvres, traversant son visage de part en part. Tom aurait pu en pleurer de joie s'il n'était pas autant tiraillé par la colère et peut-être la peur selon Bill. Il était complètement déstabilisé devant l'attitude du brun, jamais il n'avait eu à faire à quelqu'un d'aussi têtu et acharné... Et d'aussi souriant... Un sourire tellement... Réconfortant ?

Bill : Tu te magnes on va être en retard.

Ils recommencèrent à marcher, l'un à côté de l'autre. Personne ne parlait, pour dire quoi de toute façon ? Après quelques minutes, ils apercevaient déjà leur école.

Tom : Tu t'en moques de ce que les gens veulent ?
Bill : Quand c'est pas dans mon intérêt, oui.
Tom : Qu'est-ce qu'il te faut pour me laisser tranquille ?
Bill : Hum... Un vrai baiser.
Tom : Hein ?
Bill : Embrasse-moi et je te laisserais peut-être.
Tom : N'importe quoi.

Le dreadé rentra dans l'établissement et Bill parla un peu avec ses amis qui l'attendaient devant. Non, Tom ne l'embrasserait pas, c'était une certitude pour le brun et c’était le seul moyen qu'il avait trouvé, pour le moment, pour rester avec lui.

Tom ne prêta aucune attention à tout ce qui pouvait l'entourer jusqu'à arriver devant la salle du cours de physique encore fermée à clefs. Il s'assit par terre, contre le mur, les jambes repliées contre lui. Son esprit cherchait toutes les possibilités pour repousser Bill.

Il ne pouvait se permettre que celui-ci ne s'aventure encore davantage dans sa vie, dans son esprit et peut-être dans son cœur.

L'aimait-il ? Non, sûrement pas. Il ne s'était même pas posé la question à vrai dire. Il ne se la posait jamais.

Etait-il attiré par lui ? Peut-être. Il n'en savait rien lui-même.

Qu'est-ce que cela changerait de le savoir ? Rien.

La seule chose dont il était réellement sûr c'était que Bill devait sortir de son monde... Le plus vite possible... Avant qu'il ne puisse plus se passer du brun... De son sourire... De sa présence apaisante.

Pourquoi ? Parce que son secret était plus important que tout... Que personne ne devait savoir... Que personne ne devait découvrir... Il devait tenir encore un peu.

Malheureusement il ne savait plus quoi faire avec Bill. La violence ne marchait pas. La peur non plus. Lui demander simplement, il n'en avait que faire... Et l'embrasser... Etait-ce réellement le seul moyen ?

Le prof arriva et ouvrit la porte, tous les élèves s'engouffrèrent dans la salle, Tom toujours assis par terre et l'esprit enlisé dans ses pensées. Il n'avait distingué personne en particulier, seuls des pieds étaient passés devant lui, jusqu'à ce que quelqu'un s'arrête. Une paire de baskets blanches. Bill s'accroupit et fit face à Tom avec son éternelle joie sur le visage.

Bill : Tu m'attendais ? C'est gentil ça. Aller viens.

Le brun lui tendit la main pour l'aider à se relever. Main qu'il accepta à la surprise de Bill, mais au lieu de rentrer dans la pièce, il ne lâcha pas sa prise et l'entraîna dans les couloirs. Bill courrait presque derrière le blond et son poignet lui faisait un peu mal tellement Tom le serrait fortement.

Bill ne savait pas comment réagir... Avoir peur ? Même s'il ne le voulait pas c'était plus fort que lui et à cet instant il pensa très fort « mais pourquoi je me suis fourré dans cette galère moi ??? ».

Dans un coin isolé de l'école, derrière le gymnase, Tom plaqua le brun contre le mur... Assez violemment pour le faire gémir de douleur. Là c'était clairement de la peur que le dreadé pouvait lire dans les yeux de Bill, mais celui-ci ne baissait pas le regard pour autant. Sa respiration était rapide, à cause de la course qu'ils avaient faite ? A cause de ce rapprochement ? A cause de la peur ? Sûrement tout ça à la fois.

Tom : Si je t'embrasse... Tu me fous la paix ?

Le cœur de Bill loupa probablement une vingtaine de battements d'affilés, il ne le sentait plus battre dans sa poitrine. C'était douloureux... Ca brûlait... Et c'était chaud... Et enivrant. En fait son cœur n'avait jamais cessé sa danse, mais elle était devenue tellement folle que Bill n'avait pu la suivre. Il ressentait à présent les pulsations dans chaque partie de son corps. Aucune réponse ne parvenait à sortir de sa bouche, il ne put faire qu'un timide hochement de tête.

Lui qui d'habitude était plutôt du genre entreprenant, il était réduit à l'état de jeune vierge effarouchée devant ce garçon qui lui plaisait tant.

Il se mordit la lèvre en voyant Tom se rapprocher de lui et le blond stoppa son avancée devant ce spectacle des plus excitant. Bill sentit le blond se crisper. Il ne comptait pas le laisser s'enfuir, pas maintenant. Quand ce dernier commença à s'éloigner, Bill lui attrapa le col de son tee-shirt, enfin ses tee-shirt serait plus juste, et déposa soudainement ses lèvres contre sa bouche entre-ouverte par la stupeur. Il y introduisit directement sa langue sans ménagement.

Tom avait les mains posées de chaque côté de la tête de Bill pour essayer de garder un minimum de distance entre eux. Chose pour le moins très difficile car le brun ne pouvait s'empêcher de faire se frotter leurs bassins en se cambrant.

Les langues se découvraient et se domptaient en même temps, aucune des deux ne voulant céder. Le baiser était passionné et des gémissements fusaient de cet échange sans pouvoir distinguer de quelle bouche provenait les sons.

D'un coup, Tom repoussa violemment le brun pour arrêter ce baiser. Ils se regardèrent un instant dans les yeux, la respiration saccadée et l'excitation plus qu'évidente chez les deux personnes. Le dreadé s'essuya la bouche rageusement d'un revers de la main.

Tom : C'est bon t'as eu ce que tu voulais alors maintenant tu m'oublies.

C'est d'une gentilesse xD

Tom l'aime mais il est bloqué par son secret u_u C'pas juste xD

Aller Bill Holmes, eclaircis ce mystère x)

xD

Souiite =D

O_O ouuuh... Tommii euuuh pourquoi t'es si duureuuh ?! Ce qu'il doit cacher doit vraiment etre grave... SUIITE !!

(uii je saiis chuis déjà dans tous mes états llol je suis vachement mais vachement sensible lol mais bon je peux pas m'empecher de lire lol c'est trop bien SUIITE )