[Yaoi] Solitude Ch. 23/23

lol Sow'!!!
^^

j'aime beaucoup l'approche de Tom!
^^

Suite!!!
=)

Ch.6

Tom partit précipitamment, sans se retourner, sentant sur lui le regard brûlant du brun, brillant sûrement d'une flamme incandescente, réchauffant chaque zone où ses yeux se posaient. Le dreadé souffla un coup pour évacuer la tension qui s'était accumulée partout dans son corps. Seulement un détail non négligeable l'empêchait de retourner en cours... Son entrejambe clairement réveillée.

Il se dirigea vers les toilettes pour se passer de l'eau fraiche sur le visage. Jamais il n'avait échangé un baiser si passionné, si intense... Et cela le perturbait. Il avait réussit à faire preuve d'un brin de lucidité pour repousser Bill, il aurait pu se perdre dans cette étreinte, ce contact, cette chaleur. Peut-être la peur avait-elle parlé pour lui ? Peur de l'inconnu...

Maintenant il était au moins sûr d'une chose... Bill l'attirait. Oui, c'était à présent une évidence.

D'ailleurs ce dernier, qui était dans le même état que le blond, mit quelques minutes avant de pouvoir se décoller du mur pourtant moins confortable depuis qu'il était seul. Il marcha d'un pas lent pour enfin se retrouver devant la salle de cours, pile en même temps que Tom. C'est le brun qui frappa contre la porte et rentra dès que le professeur leur en donna l'autorisation. Manque de chance flagrant... C'était le même prof que leur précédent retard...

Prof : Je ne veux même pas d'excuses. Vous allez tous les deux me chercher un justificatif.

Bill se retourna, pas plus gêné que ça. La seule pensée qu'il eut fût « c'est plus rapide que l'année dernière, j'avais mis une semaine avant le premier mot ». Cependant, il resta bloqué devant le regard de Tom... Paniqué... Angoissé... Tétanisé...

Bill avait horreur de faire ça, mais là, il sentait qu'il n'avait pas le choix. Il allait mentir... Pour aider Tom.

Bill : Il m'a juste aidé parce que je me suis fais mal à le cheville. Je vais chercher un mot. Il peut rester en cours ?
Prof : C'est bon allez vous asseoir tous les deux. Vous m'avez fait perdre assez de temps comme ça, mais je vous préviens que c'est la dernière fois.
Bill : Merci.

En faisant un large sourire à leur enseignant, le brun poussa Tom, littéralement figé sur place, à rejoindre sa chaise. En s'asseyant, le dreadé ne put réprimer un soupir de soulagement. Il prit son visage entre ses mains et essaya de calmer les battements de son cœur qui jouaient leur musique à un rythme anormalement rapide.

Les heures s'écoulèrent et Tom réussit à reprendre le dessus sur lui-même. Aucun mot n'avait été échangé depuis cet incident et le dreadé ignora totalement l'ensemble de ses camarades, comme la veille. Le mieux était encore de rester seul... Totalement seul... Comme il l'avait toujours été, mais pourquoi cela lui coûtait-il tellement cette fois ci ?

Lorsque la cloche indiqua la fin de cette journée, il rassembla ses affaires et partit presque comme un voleur. Andréas le regarda avec de grands yeux remplis d'incompréhension tandis que Bill, lui, posait un regard anxieux sur le blond.

Andréas : Tu m'expliques !?!
Bill : Pas maintenant.

Et Bill partit presque aussi vite que son camarade. Il avait la vague impression de ne faire que ça de ses journées... Courir après Tom, si bien qu'au bout de quelques minutes, il fut à ses côtés dans la rue.

Tom : Tu devais pas me foutre la paix toi ?
Bill : Si, je devais... Mais avoues que tu m'en dois une là.

Tom s'arrêta, fixant le brun qui avait continué à avancer de quelques pas.

Bill : C'est vrai ! Je t'ai sauvé la mise en cours. Non ?

Oui c'était vrai, Tom lui en était vraiment reconnaissant d'ailleurs, mais redoutait ce qui allait suivre... Il s'attendait au pire. Pourquoi était-ce si dur avec lui ?

Tom : Et ?
Bill : Invite-moi chez toi.
Tom : Non.
Bill : Ok, alors viens chez moi.

Ils avaient reprit leur marche et se trouvaient à présent devant leurs habitations. Tom regardait le bitume du trottoir, un voile de tristesse devant les yeux. Il aurait tellement aimé, pour une fois, dire oui... Passer une journée normale... Voir des amis... Avoir des amis tout simplement.

Tom : Je peux pas.
Bill : ... Je sais qu'il se passe des trucs... Que tu veux pas en parler... Mais sache que je ne ferais rien qui pourrait te causer des ennuis... Crois-moi, c'est tout ce que je te demande. Ok ?
Tom : Ok.

Le blond avait bien du mal à empêcher les larmes de dévaler ses joues. Bill était-il ce qu'on appelle un ami ? Il ne le savait même pas. Il ne s'était jamais donné la peine d'en avoir... Non, il ne savait plus ce que c'était d'avoir des amis.

Tom releva lentement les yeux en les posant sur le brun, un léger sourire sur les lèvres. Bill aurait pu jurer l'avoir entendu murmurer un timide « merci », mais peut-être pas finalement. Puis le blond regarda sa maison et là, sans prévenir il partit précipitamment, laissant un jeune homme complètement largué en plein milieu de la rue. La seule chose que le brun aperçu lorsqu'il regarda dans la même direction, fut des rideaux se refermer sur une silhouette qui lui donna la chair de poule. Bill, les yeux fixés sur cette fenêtre, ne pouvait que s'imaginer un tas de scénarios, tous plus choquants les uns que les autres.

La soirée se déroula tranquillement, le brun ne décrochant que quelques mots tellement il était obnubilé par ses pensées. Il essaya de se détendre un peu dans un bon bain chaud, mais la encore, rien n'y faisait. Son esprit était irrémédiablement figé sur le dreadé.

Demain, est-ce qu'il serait de nouveau renfermé dans sa bulle ? Inaccessible de tous ?
Demain, aurait-il de nouvelles traces, bleus ou coupures sur le visage ?
En avait-il ailleurs ?
Etait-il, comme le redoutait Bill, battu ?
Ou même encore pire ?
Que se passait-il dans cette maison ?

Bill se rendit compte qu'il n'avait encore jamais vu les autres membres de cette famille. Il en avait marre de se poser toutes ces questions... Qui peut-être resteraient sans réponses... Qui peut-être étaient infondées... Peut-être s'imaginait-il des choses complètement folles, son esprit étant peut-être perverti par tout ce qu'il pouvait voir, lire et entendre...

A 22h30, il décida que c'en était assez et alla se coucher, sans même jeter un coup d'œil sur son ordinateur, pourtant grand amour de sa vie. Il le regretterait peut-être le lendemain...

La nuit fut agitée pour le brun qui n'avait de cesse de se tourner et se retourner dans son lit en quête d'un sommeil qui lui faisait faux bond. Toujours ces questions qui le hantaient, d'autres se mélangeant aux anciennes... Comment se faire aimer de quelqu'un qu'on ne peut même pas approcher ? Lorsque son réveil sonna, il n'avait dormi que quelques heures.

Les automatismes et rituels du matin une fois expédiés, il sortit de chez lui en attrapant une veste. Il avait prévu le coup et se posta devant sa maison en attendant Tom. Dix minutes... Il attendit dix minutes avant que celui-ci ne sorte à son tour de chez lui.

Bill traversa la route avec un énorme sourire sur les lèvres... Tom n'avait rien... Enfin rien de plus que la veille.

Bill : Salut toi.
Tom : Salut.

Le brun sursauta un peu, il ne s'attendait pas à avoir une réponse et pire... Un sourire... Petit sourire, certes, à peine visible, mais sourire quand même.

Bien vite cependant, alors qu'ils marchaient, Bill se rendit compte de quelque chose. Tom ne se dirigeait pas vers le lycée.

Bill : Je... Tom, tu vas où ? C'est pas la bonne route.
Tom : Je sais. Ne me suis pas.
Bill : Mais...
Tom : On a sport en première heure... J'y vais pas.
Bill : Ok. Alors je reste avec toi. J'avais pas envie d'y aller de toute façon.

Ch.7

Ils marchèrent ainsi un long moment, dans un silence qui n'était ni pesant, ni gênant. Tom savourait cet instant de calme où personne n'essaie de combler le vide par une discussion futile et inutile, se délectant juste de la présence de l'autre.

Il n'était pas fâché, pas en colère, ni même spécialement triste. Il se contentait de marcher calmement dans les rues du centre ville à peine agité par la foule à cette heure. Bill était heureux de voir le dreadé pour une fois serein... Ou peut-être juste indifférent.

Tom regarda furtivement la devanture d'un magasin avant de s'engouffrer à l'intérieur, manquant de justesse de semer le brun qui le suivait. Bill pénétra à son tour dans la boutique où il fut tout de suite happé dans l'atmosphère particulière et typique de ce genre d'endroit. Son regard ne savait où se poser tellement il avait à voir. Il n'avait jamais imaginé Tom dans un tel lieu... Au milieu de guitares, batteries, basses et autres instruments de musique.

Il savait qu'il ne connaissait strictement rien de lui et le réalisait pleinement. Il fit le tour du magasin, regardant distraitement par-ci par-là, ses yeux retournant implacablement se fixer sur le blond. Celui-ci avait un petit paquet, ou plus exactement une enveloppe, dans les mains... Une corde... Et regardait presque avec envie une guitare... La caressant des yeux... La frôlant du bout des doigts.

Bill : Tu en joues ?

Tom, qui ne l'avait pas vu se rapprocher de lui, sursauta sûrement plus que de raison et soupira de soulagement en apercevant le brun se tenir à ses côtés, son sourire toujours accroché à ses lèvres. Lèvres qu'il savait à présent douces et chaudes et tellement agréable à embrasser. Il tourna vivement la tête pour cacher son trouble et ne plus penser à ce genre de chose.

Tom : Hm.
Bill : Depuis longtemps ?
Tom : Assez.
Bill : J'aimerais bien que tu me joues un truc un jour.

Le brun avait parlé plus pour lui-même, un souhait qu'il se formulait, un rêve qu'il exprimait à haute voix, qu'une demande à proprement parler. Tom ne répondit pas, il n'aurait pas su quoi répondre de toute façon. Il n'avait jamais joué devant personne et ne désirait peut-être pas jouer un jour devant quelqu'un.

Ils ressortirent au bout d'un petit moment avec la sensation pour Bill d'avoir appris quelque chose d'important sur celui qu'il aimait, quelque chose qui lui tenait à cœur, quelque chose qui l'aidait peut-être à surmonter ses problèmes.

Ils marchaient de nouveau dans la rue lorsque le brun se décida à rompre le silence.

Bill : Tom ?
Tom : Hm.
Bill : Je peux te poser une question ?
Tom : Essaye toujours.
Bill : Pourquoi est-ce qu'hier t'étais tétanisé à l'idée d'avoir un mot et qu'aujourd'hui tu sèches délibérément les cours ?

Tom s'était arrêté, les mains toujours dans ses poches et les yeux ne se détachant pas du sol.

Tom : Parce que c'est différent.
Bill : Parce que tes parents sont au courant que tu vas pas en sport ?
Tom : Hm.
Bill : Ok... Merci.
Tom : De quoi ?
Bill : D'essayer de me faire confiance et de m'avoir répondu.

Tom, surpris de cette soudaine révélation, releva les yeux et le regarda. Lorsque leurs regards se croisèrent le dreadé ne baissa pas les yeux et osa l'affronter... Il ne fuyait pas cette confrontation si douce, car dans les yeux du brun il ne voyait que de la tendresse, alors il le laissa un peu lire en lui...

Mais Bill supporterait-il ce qu'il y verrait ?

Ils reprirent leur marche et arrivèrent bien vite dans un petit parc où ils s'installèrent sur un banc. Tom avait la tête appuyée contre le dossier et regardait le ciel, les quelques nuages dansant sur cette toile azure, les oiseaux volant au gré du vent et les avions laissant une trainée blanche sur leur passage.

Tom : Il va pleuvoir aujourd'hui.
Bill : Hein ? Pourquoi tu dis ça ? Tu vas nous porter la poisse, il fait super beau.

Tom referma juste les yeux, signe que la conversation était déjà finie. Bill ne s'en formalisa pas, il était même heureux car cela était tellement plus que ce qu'ils avaient pu échanger comme mots durant ces deux derniers jours. Tom daignait enfin lui parler et le laisser un peu, pas beaucoup, mais un peu quand même, entrer dans son monde... Si froid...

Bill : On devrait y aller ou on va arriver en retard pour les maths.

Tom se releva et lentement, peut-être péniblement aux yeux de Bill qui ne fit cependant aucune remarque, commença à reprendre le chemin de l'école. Arrivés sur les lieux, ils eurent à peine le temps d'aller chercher un justificatif que la cloche sonnait déjà.

Un mec, sûrement jaloux de l'un ou l'autre, fit quelques réflexions comme quoi ils avaient séché ensemble, puisqu'ils arrivaient ensemble, accompagnées d'autres extrapolations purement sexuelles sur leur éventuel couple... Mais aucun ne répondit, ne démentant pas, mais n'acquiesçant pas non plus. Après tout, ce qu'ils avaient fait ou non ne regardait personne. Bill était quand même un peu gêné que, par sa faute, on colle une étiquette de gay à Tom, chose qu'il n'était peut-être pas, après tout. Jamais le dreadé ne lui avait laissé apercevoir quelle était sa préférence, s'il en avait une. Andréas, lui, ne posa aucune question car il savait pertinemment que Bill ne lui répondrait pas devant tout le monde. Il attendrait donc ce soir, sur MSN.

Tom se renferma tout le temps des cours, n'adressant même pas un regard à Bill. Celui-ci essaya bien de le faire sourire de temps à autre, mais il comprit très vite que c'était inutile. La peine qu'il lisait sur le visage du dreadé lui faisait mal, mais pire encore était la solitude dans ses yeux et sûrement dans son cœur.

Bill le connaissait seulement depuis trois jours à peine et déjà il ne s'imaginait pas sans lui. Il ne comprenait pas cette attraction que le blond exerçait sur lui.

Comment tomber amoureux, devenir dépendant de quelqu'un en si peu de temps ?

Il ne savait rien sur lui, il en était conscient et le pire c'est que cela ne le dérangeait pas. Bien sûr il désirait le découvrir et que le dreadé se dévoile à lui, mais même sans cela il était persuadé d'avoir trouvé sa moitié, son âme sœur, son amour, son double... Appelez ça comme bon vous semblera, mais chaque seconde, Bill voulait les passer avec Tom... Chacun de ses sourires, il les voulait pour lui.

Bill se sentait idiot d'être ainsi, aussi tremblant qu'une fillette amoureuse, à chaque réaction que Tom montrait, à chaque parole qu'il prononçait et à chaque souffle qu'il émettait, se retenant de défaillir complètement si l'un de ces signes lui était directement adressé... Et en même temps ce sentiment était si bon qu'il n'aurait voulu pour rien au monde qu'il ne le quitte.

Midi sonna et Bill ne laissa pas le temps à Tom de se défiler... Ce midi ils mangeraient ensemble.

Bill : Tom !!!
Tom : Hm ?
Bill : Te sauves pas, tu manges avec nous.
Tom : Je... J'ai pas très faim, mais merci quand même.
Bill : Ok alors je viens avec toi, tu m'attends.
Andréas : Bon j'y vais moi.
Bill : Ok, à plus.

Tom n'avait pas eu le temps de réagir que déjà Bill se tenait droit comme un i devant lui.

Bill : Bon tu viens ?
Tom : Pourquoi ?
Bill : Pourquoi quoi ?
Tom : Pourquoi tu vas pas manger ? T'es pas obligé de rester avec moi.
Bill : Je sais mais j'en ai envie... Et je veux pas que tu me zappes de nouveau comme tu l'as fait hier, alors je te laisserai pas le temps de m'oublier.

Bill trouva le blond à croquer lorsqu'il aperçu ses joues s'empourprer légèrement. Il aurait pu lui sauter dessus, là, maintenant, tout de suite, s'ils n'avaient pas été dans une salle de cours... Et s'il n'avait pas été question de Tom bien évidemment car il savait pertinemment qu'il devait contrôler ses pulsions avec lui, plus qu'avec quiconque. Non pas qu'il était en manque, mais quand on aime, ne désire-t-on pas avoir toujours des contacts avec l'élu de son cœur ? Ne serait-ce que lui tenir la main ? Et bien c'est ce qu'il ressentait à cette seconde... Un besoin vital de le toucher, de sentir sa peau, son parfum... Mais il se devait de se contrôler, de dominer ses envies, s'il ne voulait pas le faire fuir.

Ils sortirent ensemble de l'établissement et se promenèrent un peu dans les rues qui longeaient celui-ci, se trouvant bien vite entouré par la campagne... La joie des petites villes...

Tom s'avança et s'allongea de tout son long dans une grande étendue d'herbe verte. Bill, lui, vint s'asseoir discrètement à côté. Le blond avait l'air songeur et regardait le ciel se voiler par endroit.

Bill : Tu aimes regarder le ciel ?
Tom : Hm... Il est comme moi.
Bill : Je... Comment ça ?
Tom : Il suit les caprices du vent et des nuages sans pouvoir les rejeter... Ni même s’en séparer.

Bill essayait de déchiffrer ce que le blond lui montrait de sa vie, mais ne réussissait pas à comprendre.

Bill : Est-ce que tu m'expliqueras un jour ?
Tom : Non.
Bill : Et si je le découvre ?
Tom : Alors je partirais.
Bill : Même si je ne dis rien ?
Tom : Tu diras quelque chose... Ils le font tous.

Tom avait fermé les yeux. Il ne comprenait pas pourquoi il lui parlait comme ça, comment Bill arrivait à lui faire oublier toute prudence... Mais il était bien avec lui... Et cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas ressenti cela qu'il voulait en profiter, même si cela finirait mal...

Bill : Pourquoi tu manges pas le midi ?
Tom : Tu poses trop de questions.
Bill : Ok...

Sans rajouter un seul mot le brun posa ses lèvres sur celles de Tom qui sursauta en écarquillant les yeux. Il ne devait pas vraiment réaliser ce qui lui arrivait car il laissa passer la langue qui avait à peine demandé l'accès à sa bouche... En fait, même en réalisant ce qui se passait, il décida que cela ne le dérangeait pas... Qu'il aimait ça.

Bill ne comptait pas laisser passer sa chance et commença à caresser la joue du dreadé du revers de la main. Il s'était allongé doucement à côté du corps de Tom, sans pour autant le toucher, enfin, ne l'effleurant qu'à peine, mais déjà la chaleur se dégageant du blond l'appelait à se rapprocher.

Le baiser était sensuel et intense et Bill fut plus qu'heureux de sentir la main de Tom lui caresser la nuque et le pousser à approfondir davantage l'échange... « Faites que ce ne soit pas un rêve » était la seule pensée de Bill... Celui-ci aurait sûrement été aux anges de savoir que c'était également le cas pour Tom... Non, lui pensait plutôt « Faites que cela ne s'arrête pas »... Il était bien et aurait tellement aimé que cet instant dure à jamais, mais toutes les bonnes choses ont une fin...

rooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuh!!!!!!!!!!!!!!
c'est beau!!!!!!
=)
c'est magnifique!!!!!


me tarde de savoir ce qu'il a Tom, c'est vraiment étrange...
o_O??

Suite!!!!

(merci d'en avoir mis deux!!)

De rien, je le relisais en même temps et je me suis dis, "merde je peux pas m'arrêter là, je veux trop relmire la suite" lol, alors j'ai suité...

Ch.8

Les langues se mêlaient en une danse sensuelle et envoûtante. Ils avaient chaud... Très chaud même. Ils s'embrassaient passionnément, ne sentant qu'à peine le vent frais sur leurs visages brûlants. Les mains de Bill caressaient doucement les dreads du blond, effleurant de temps à autre la peau de son cou. Les frissons courraient sur le corps de Tom... Et il aimait ça. Les doigts fins du brun exploraient maintenant l'épaule, le bras, le poignet...

Tom se raidit brusquement et stoppa la main baladeuse de Bill qui tentait de s'immiscer sous son tee-shirt. Ils se regardèrent dans les yeux, la respiration rapide et les regards reflétant la même étincelle de désir. Le blond retenait toujours la main à hauteur de son pantalon, lui interdisant tout passage.

Le rêve était brisé, la réalité surgissait de nulle part, reprenant ses droits et imposant ses règles.

Bill : J'ai pas le droit ? Juste le torse ?
Tom : Non.
Bill : Ok... Désolé.

Tom s'assit en réajustant ses habits et sa casquette.

Tom : On devrait y aller.
Bill : Tu... Regrettes ?
Tom : Non... Faut juste qu'on y aille avant qu'il pleuve.

Bill jeta un coup d'œil sur le ciel qui devenait de plus en plus menaçant et repensa à leur conversation... Il faisait pourtant si beau ce matin...

Ils avaient bien du mal à redescendre de leur petit nuage, enfin surtout Bill, il faut bien l'avouer, repensant sans cesse aux lèvres de Tom sur les siennes, à la main de Tom sur sa peau, au souffle de Tom... Enfin bref, tout avait été parfait... Et trop court. Il regardait le blond marcher à quelques pas devant lui, détaillant ce corps qu'il ne parvenait qu'à imaginer sous ses habits trop larges... Et il l'imaginait parfait.

Il se décida enfin à se relever lorsque la première goutte d'eau atterrit sur le bout de son nez. Le temps devait être capricieux aujourd'hui, car déjà la pluie commençait à devenir plus violente. Bill rattrapa bien vite le blond, il riait. Il le prit par la main pour courir, mais Tom n'accéléra pas le mouvement.

Bill : Viens !! Qu'est-ce que tu fabriques ? On va être trempés.
Tom : Vas-y toi, je te rejoins.
Bill : Tu... Tu veux pas courir ?
Tom : Non.
Bill : Ok... Alors on sera trempés. Si ça peut me permettre de te tenir la main encore un peu...

Tom le regarda, surpris. Bill était à ses côtés et ne comptait vraisemblablement pas le laisser. L'eau glissait sur ses cheveux qui se collaient le long de son visage. Sa main resserra son étreinte de peur que Tom ne reprenne la sienne, mais au lieu de cela, il entrelaça leurs doigts.

Bill ne put empêcher un frisson de remonter tout le long de sa colonne tellement ce contact lui sembla intense... Ce n'était pourtant pas grand chose, mais tellement en même temps. Son sourire déformait sa bouche envahissant tout son visage, emplissait tout son cœur et le rendait beau.

Seulement trois jours qu'ils se connaissaient et déjà ce simple geste représentait la concrétisation de quelque chose... De leur relation ? Le blond retira sa casquette et la vissa sur la tête du brun. Ce dernier le dévisagea presque sous l'étonnement.

Bill : Pourquoi ?
Tom : Ton maquillage ne coulera pas au moins.

Bill lui fit un sourire digne d'un ange et lui murmura un « merci ». Ils marchaient sous la pluie, ils étaient mouillés jusqu'aux os, ils avaient froid et Bill était heureux.

Tom ne savait plus quoi penser... Il était bien avec lui, même très bien.... Il arrivait à parler avec lui, plus qu'avec quiconque depuis ces huit dernières années... Il arrivait à être lui-même... Il arrivait à oublier... Au moins un petit peu...

Peut-être avait-il même des sentiments pour lui, mais comment le savoir lorsqu'on ne sait plus le sens de ce mot ? Aimer... Est-ce que c'est un sentiment naturel ? Est-ce que c'est inné ? Est-ce que ça vient tout seul ? Est-ce que l'on peut oublier comment on fait ? Est-ce que l'on peut aimer après avoir été si longtemps haïs ?

Ils se rapprochaient du lycée, les mains toujours solidement jointes, ne décrochant pas un seul mot, se laissant réchauffer par cet unique contact. Avant de pénétrer à l'intérieur Bill s'arrêta, poussant Tom à en faire de même.

Bill : Est-ce que... Enfin... Est-ce qu'on est ensemble ?

Bill était rouge de confusion. C'était la première fois qu'il posait ce genre de question et à cet instant, c'est lui-même qui n'osait plus affronter le regard de Tom. Le sol était tellement moins terrorisant...

Tom : ... J'en sais rien.

La main du brun se crispa dans celle de Tom contre son gré, avant de vouloir la retirer en bafouillant quelques mots.

Bill : Ce... C'est pas grave... Je comprends... Tu... Tu veux pas... C'est...

Les larmes montaient aux yeux de Bill et menaçaient de couler. Tom resserra sa main et rapprocha le brun de lui. Leurs corps ne se touchaient pas. Ils étaient juste là, face à face, ne s'effleurant qu'à peine, leurs fronts posés l'un contre l'autre. L'autre main du blond vint se blottir dans son cou et caressa doucement de son pouce la joue de Bill.

Tom : C'est pas que je veux pas... Juste que je sais pas ce que c'est d'être avec quelqu'un... Comment faire... Comment être... Et si je suis vraiment celui qu'il te faut. Je pense sincèrement que tu ne sais pas toi même...

Bill pleura, mais de joie. Il releva la tête et déposa doucement ses lèvres sur celles de Tom. Un léger contact, mais tellement tendre.

Bill : Laisse-moi juger tout seul si tu es celui qu'il me faut. Ok ?
Tom : A quoi ça a servi que je te prête ma casquette ? Ton maquillage est mort.
Bill : M'en fous et ta casquette je la garde.

Bill était tellement heureux que Tom ne put s'empêcher de sourire également... Oui, Le brun aurait pu s'en péter la mâchoire tellement il était heureux... Et de voir le visage de Tom pour une fois joyeux n'arrangeait pas les choses.

Bill : On est ensemble alors ?
Tom : Tu ne me poseras pas de questions ? Tu n'essaieras pas de tout savoir ?
Bill : Promis... J'essaierais en tout cas.
Tom : Alors on est ensemble.

Bill déposa ses lèvres sur celles de Tom, souriant dans ce baiser. Jamais un début de relation, un début de quoi que ce soit en fait, ne l'avait rendu comme ça.

Bill : On nous regarde.

Tom regarda distraitement autour d'eux et effectivement quelques élèves avaient arrêté de parler et même de marcher pour regarder le spectacle et peut-être avoir un nouveau scoop à se mettre sous la dent. Remarque, les choses étaient assez claires... Ils se tenaient la main... Ils étaient presque collés... Et... Et tom posa ses lèvres sur celles de Bill...

Tom : Ils auront de quoi parler maintenant.

Bill était sur un nuage, il volait à mille lieux de cet endroit froid et humide. Son cœur gonflé de bonheur ne laissait aucune place dans sa poitrine. Il était totalement submergé par cette joie... Inondé par ce sentiment si doux...

Ou peut-être était-ce le baiser qui s'éternisait qui lui faisait cet effet. Il sentait les mains fraiches de Tom sur son cou, ses pouces caressant ses joues et essuyant les larmes qui avaient coulées. Sa langue dans sa bouche, son souffle chaud sur sa peau, son corps contre le sien... Il sentait l'excitation monter et il lui était impossible de lutter contre, elle était trop présente, trop forte. Ses doigts étaient crispés sur le tee-shirt mouillé de Tom, faisant blanchir ses jointures.

Ils se séparèrent et front contre front, essayèrent de reprendre une respiration normale. Tom regardait par terre, se mordant la lèvre.

Tom : C'est pas bon.
Bill : Quoi ?
Tom : Je bande comme un malade.

Bill se mit à rire aux éclats. Un rire si doux aux oreilles du blond... Le brun colla son bassin et souffla dans son cou « t'es pas le seul » avant de lui lancer un regard... Moitié pervers, moitié compatissant.

C'est Georg qui les interrompit d'un raclement de gorge on ne peut moins... Indiscret. Le nouveau couple se retourna et comprit vite que c'était toute la petite bande qui les regardait... Et également une bonne partie du lycée, ceux noté absents auraient de toute façon un résumé des plus détaillés par ceux qui avaient tout vu. Au moins ils n'auraient pas à faire d'annonce officielle, le message était passé de manière très clair.

ah bon, c'est frustrant ? Comment ça ? Tu appréhendes encore plus maintenant pour Tom ou un truc comme ça ?

Elles sont pas assez longues à ton goût ?

oK, bon bah la je peux rien faire pour toi alors lol

8D

***

Ch.9

Bill attrapa la main de Tom pour l'attirer à l'intérieur de l'établissement, mais voilà, le blond avait été entrainé par la pulsion du moment, mais n'avait aucune idée de comment réagir maintenant. Les phrases lui parvenaient aux oreilles sur leur couple... Ils étaient un couple, c'était déjà tellement étrange pour lui de se dire ça. Il aurait aimé faire comme à son habitude... Fuire, mais Bill ne comptait pas le lâcher.

Gus : Vous devriez aller à l'infirmerie, ils ont peut-être des serviettes pour vous sécher un peu. Vous allez attraper la crève sinon.
Bill : Hm. T'as raison. On y va.

Et sans plus de cérémonie, le brun tira sur sa prise et le traina au travers des couloirs jusqu'à l'endroit désiré. Arrivés là-bas, L'infirmière donna un linge à chacun et les laissa pour se réchauffer un peu avant les cours.

Bill commença par ses cheveux, puis enleva son tee-shirt pour l'essorer. Il se retourna vers son petit ami pour lui indiquer de faire de même, mais Tom refusa.

Bill : Arrêtes tes conneries, tu dégoulines là. Aller c'est bon dépêches toi.

Et joignant le geste à la parole, le brun se rapprocha de Tom pour l'aider et l'inciter. Le dreadé eut un mouvement de recule assez impressionnant.

Tom : Arrêtes.
Bill : ... Ok... Je... T'attends dehors.

Il renfila son tee-shirt et sortit de la pièce. Son cerveau tournait à cent à l'heure. Tom cachait son corps... Ses doutes revinrent à la surface, encore plus fort qu'avant... S'en était même devenu des certitudes, mais il lui manquait encore le comment, du pourquoi... Et qui ?

Tom ressortit quelques minutes après, la tête baissée, toujours mouillé, mais plus dégoulinant.

Tom : Déso..
Bill : C'est bon. Tu viens.

Bill souria, encore... Tom remarqua qu'il n'avait plus de maquillage et le trouva juste... très beau. Ils retournèrent calmement avec la petite bande d'amis. C'est alors que Gus sortit de ses poches deux pommes, en tendant une à chacun et Andy présenta deux boules de pain.

Georg : On c'est dit que vous auriez la dalle à pas manger come ça.
Bill : Vous êtes des amours.
Andy : Oui, on sait, tu nous revaudras ça, on connait la chanson.

Tom resta un peu interdit devant cette marque d'amitié que lui présentait des personnes qu'il connaissait à peine. Cet endroit lui semblait vraiment étrange, mais tellement agréable à la finale.

La journée se termina assez vite, les cours suivant relativement interressant et l'ambiance plutôt joyeuse. Une fois dehors, le petit groupe se rassembla pour parler un peu, mais déjà Tom s'éloignait.

Gus : Attends reste un peu avec nous.
Tom : Non... Désolé mais je vais y aller.

Tom avait en premier lieu répondu sèchement, comme d'habitude, puis c'était reprit... Après tout il les aimait bien et ne voulait plus être aussi seul.

Bill avait vraiment une très mauvaise influence sur lui et son comportement, c'était pas bon. Il ne devait pas se laisser approcher comme ça... Il le savait pourtant... Cela finirait forcément mal, comme toujours...

Bill le rejoignit bien vite et faufila ses doigts dans la poche du blond, à la recherche de sa main. Tom fut bien sûr surprit, mais le laissa faire. Après tout il lui avait dit lui-même... Ils étaient ensemble.

Les minutes passaient dans un silence quasi religieux, savourant juste le moment présent et la douceur du contact. Puis quelques mètres avant de voir leurs maisons respectives, Bill se décida.

Bill : Tu sais... Je suis pas comme ça normalement.
Tom : Hm ?
Bill : Je saute pas sur les nouveaux venu... Sur les personnes que je connais même pas... C'est... Différent avec toi.
Tom : Je m'en doute.
Bill : Merci... D'essayer... De faire un effort.
Tom : C'est pas un effort...

Tom retira la main de Bill de sa poche en s'excusant du regard. Ok... C'était clair, il ne falait pas qu'on les surprenne... Que sa famille les voit comme ça. Ils s'arrêtèrent devant la maison de Tom et avant qu'ils n'aient eu le temps de se dire au revoir une voiture vint se garer dans l'allée, devant le garage.

Bill, plus que curieux, attendait que la personne en sorte, mais déjà Tom lui dit vaguement « salut, à demain » en s'éloignant. Le dreadé se rapprochait rapidement de la porte d'entrée, tendit que Bill était obnubilé par la femme qui se tenait debout à quelques pas à peine de lui. Sûrement la mère de Tom.

Une femme d'une quarantaine d'année, même sûrement moins. Bill ne lui en donnait que 35. Une beauté étonnante. Une longue silhouette fine et gracieuse. De long cheveux blond, retombant jusqu'à sa chute de reins, bouclés et soyeux. Des yeux verts à se faire damner un mort et un sourire immense sur le visage.

Mère : Tom.

Tom se figea sur place, face à la porte, attendant la suite. Bill ne comprenait pas. La voix était douce et un timbre chaleureux. Elle avait l'air d'une gentillesse à toutes épreuves.

Mère : Tu ne me présentes pas ton nouvel ami ?

Le dreadé se retourna lentement, les mâchoires crispées et les poings visiblement serrés, malgré le fait qu'ils soient dans ses poches.

Tom : Maman, Bill. Bill, ma mère, Estelle.
Estelle : Je suis ravie de te rencontrer Bill. J'espère que Tom se comporte bien avec toi ?
Bill : Oui oui, vous en faites pas. Il est très gentil.
Estelle : Bien, je vais te laisser. A bientôt peut-être.

La mère de Tom rentra dans la maison, suivit de son fils qui n'adressa aucun regard à son petit ami. Bill était troublé et ne savait pas quoi penser. Cette femme avait l'air d'être de la crème, alors pourquoi Tom réagissait-il comme ça ? Pourquoi en avait-il apparement peur ?

Bill était resté un peu figé sur le trottoir, perdu dans ses pensées. C'est un claquement de porte dans la maison qui le fit revenir à lui. Il traversa la route et pénétra chez lui, toujours autant de questions dans la tête. Il monta directement dans sa chambre et alluma son ordinateur, il avait besoin de parler à son confident et meilleur ami, Andréas.

Il ôta ses habits encore humide avant d'enfiler un tee-shirt, moche, mais très confortable. Il resta bloqué quelques minutes devant son écran avant de comprendre ce qu'il y voyait. Une fenêtre msn ouverte, une adresse qu'il ne connaissait pas, mais dont il devinait aisément le propriétaire. La veille il avait donné, non, obligé Tom à accepter la sienne et lui avait presque fourré lui-même dans la poche de son baggy.

Tom avait voulu lui parler. Bill en sauta presque de joie sur sa chaise. Il y avait juste inscrit « Bill ? T la ? », mais c'était déjà tellement pour le brun qu'il n'en revenait pas. Il s'avachit sur son lit, les bras en croix et regardait le plafond blanc... Mais soudain, il perdit son sourire.

Pourquoi voulait-il lui parler hier soir, alors que ce matin il faisait la gueule ?
Qu'est-ce qu'il c'était passé en l'espace d'une nuit ?
Pourquoi la veille il avait courru et pas aujourd'hui ?
Pourquoi cacher son torse ?
Pourquoi ?

Trop de question. Pas assez de réponses... Aucune réponse ? Décidement il n'arriverait pas à tenir sa promesse. Il alla prendre une douche pour réchauffer ses membres endoloris par la pluie, mais ces questions incessantes le tétanisaient. Il voulait savoir, il voulait l'aider... Mais que pourrait-il faire s'il découvrait qu'il était maltraité ? Tom lui pardonnerait-il s'il faisait quelque chose ? Il se rappella ce que le blond lui avait dit sur le ciel... « Il suit les caprices du vent et des nuages sans pouvoir les rejeter... Ni même s’en séparer » ... Sur lui ? Ne voulait-il pas arrêter ou empêcher cette situation, s'en éloigner ?

Bill était tellement tourmenté qu'il ne mangea même pas ce soir là et dans la soirée, par la fenêtre ouverte, il entendit le son d'une guitare. Il sortit sur son balcon et remercia à cet instant le temps encore orageux qui plombait l'air et incitait les gens à ouvrir leur fenêtre. Une douce mélodie, belle et envoûtante, mais tellement triste. Il se pencha et appuya ses bras sur la balustrade afin d'y reposer sa tête. Les larmes lui montaient aux yeux. Cette musique était tellement mélancolique... Puis plus rien et lorsqu'il releva la tête, tom était à sa fenêtre et le regardait.

Un regard vide dans un corps brisé.

Tom lui lâcha un léger sourire avant de refermer sa fenêtre et se cacher derrière ses rideaux. Bill aurait voulu lui crier de rester, mais il sentait que ce n'était pas une bonne idée.

Pauv' Tom...Qu'est qui la? =(

Suiiiiiiiteeeee =)

rooooh mais c'est pas jute comment c'est trop bien!!!!!!!!!
='(
me tarde!!!!!

Et puisc'est trop chou le passage entre le passage le chap 8 et 9!!!
l'est trop magnifique!!!!!!


Suite!!!!!!

Vous êtes tellement gentille que je remet encore une suite 8D

***

Ch.10

Bill s'allongea dans son lit sans trouver le sommeil et c'est difficilement qu'il se leva le lendemain, réussissant à peine à poser un pied devant l'autre tellement ses paupières étaient lourdes de fatigue.
Il avait cogité toute la nuit aux possibles moyens de découvrir la vérité sans faire fuir Tom et résultat... Il n'en avait trouvé aucun. Il voulait savoir, mais ne voulait pas le perdre. Devait-il se résoudre à le laisser souffrir sans chercher à l'aider ?

En sortant de sa maison ce matin là, il fut surprit de croiser la mère de tom qui s'apprêtait à partir en voiture.

Estelle : Tiens, Bill, bonjour. Ca va ?
Bill : Oui très bien merci.

Tom sortit à son tour de chez lui et stoppa net en apercevant sa mère et son petit ami en pleine discussion.

Estelle : Vous voulez que je vous dépose ? C'est sur mon chemin.
Bill : Non, ça va aller, merci madame, mais c'est pas très loin on va marcher.
Estelle : Très bien, comme vous voudrez. Au fait, appelle moi Estelle, pas madame, j'ai l'impression d'être une mamie.
Bill : Ok, désolé.
Estelle : Bon Tom, à ce soir mon ange, je rentrerais assez tard.

Et déjà la voiture s'éloignait, laissant Tom tétanisé sur place.

Bill : Qu'est-ce qui t'arrive ?
Tom : Rien.

Et celui-ci se mit à marcher en direction du lycée. Comme toujours, le blond restait silencieux.

Bill : tu m'en vaux d'avoir parlé avec ta mère ?
Tom : ... Je sais pas.
Bill : Je le ferais plus alors.

Tom regarda Bill. Comment faisait-il pour toujours savoir quoi dire ? Ce que Tom voulait entendre ? Le dreadé se contenta de sourire. Il avait l'impression d'avoir plus sourit depuis ces trois derniers jours que depuis ces huit dernières années, c'était assez étrange... Il avait cependant davantage peur. Peur que Bill découvre tout, car Bill était proche de lui, car Bill le comprenait, car Bill le testait lui semblait-il... Mais bizarrement, malgré tout ça, il ne voulait pas s'en éloigner.

Arrivé devant le bahut, les regards se tournèrent vers eux... Et oui, ils étaient l'attraction principale en ce début d'année. Gus, qui se trouvait juste à côté leur dit en passant « alors pas de bisous aujourd'hui ? »

Bill : Non on va éviter.
Georg : Même pas les mains jointes ? Une petite bise ? Un petit frôlement ? Un petit frottement ? Un petit léchouillage ? Un petit suçage d'oreille ? Rien ? Han je suis déçu Bill t'imagines même pas.
Bill : Si si t'inquiète j'imagine bien.
Andréas : Bon tout va bien ?
Bill : Nickel.
Andréas : C'est pas à toi que je parlais crétin. Je demandais à Tom si tu l'avais pas violé.
Bill : Han comment je suis choqué là... Ce que tu penses de moi...
Gus : Bah en même temps c'est juste la vérité.
Tom : T'inquiète je sais me défendre si y a besoin.
Georg : Ha bah nous voilà rassuré alors.

Ils partirent tous dans un petit fou rire, mais certains pensais largement au double sens de cette conversation. Est-ce que Tom pouvait réellement se protéger tout seul ? Le souhaitait-il ? Essayait-il au moins ?

La journée passa vite et déjà sonnait l'heure de partir. Les rumeurs à leurs sujet étaient toujours vives et les regards gênants pour Tom, pas habitué à être le centre d'intêret. Ils restèrent quelques minutes avec les gars à la sortie du lycée, fumant tranquillement leurs cigarettes. Puis sur le chemin du retour, main dans la main, Bill ôsa enfin demander ce qui le tiraillait depuis la veille.

Bill : Tu voulais me parler avant-hier sur msn j'ai vu !?
Tom : Hm ?
Bill : Qu'est-ce que tu voulais ?
Tom : Rien.
Bill : Vraiment ?
Tom : Oui.

Il sembla plus prudent à Bill de ne pas incister, après tout, il avait promit.

Bill : Ta mère rentre tard, tu pourrais peut-être passer vite fait à la maison ?
Tom : Je... D'accord.

Le brun n'avait osé éspérer cette réponse et il en était fou de joie, tellement qu'il tira sur la main de Tom pour le faire presser le pas, attirait par la même occasion le bras et c'est tout le corps du blond qui bougea presque violemment sous l'accoût soudain. Bill relâcha sa prise presque appeuré en entendant un gémissement déchirant de douleur de la part du dreadé. Il le regarda inquiet, terrorisé, attendant une réaction de son petit ami. Tom était légèrement penché en avant et ne bougeait pas.

Tom : Je... C'est rien... Me regarde pas comme ça.
Bill : Désolé, vraiment... Je... Je voulais pas... Je... Qu'est-ce que...
Tom : Pas de questions ?

Bill se mordit l'intérieur de la joue pour réfréner sa curiosité, mais surtout son inquiétude pour celui qu'il aimait déjà passionnément.

Bill : Ok... T'es toujours partant pour venir chez moi ?
Tom : Oui, on y va.

Tom releva la tête, souriant, mais Bill ne vut que son bras plaqué sur son ventre, sur ses côtes pour être plus exactes. Le brun fit comme si de rien était et le fit pénétrer dans sa maison.

Une chaleur accueillante y raignait. C'était décoré avec goût et les murs parsemés de photos invitaient à investir l'histoire de cette famille. Les pièces étaient spacieuses et chaques choses à sa place, enfin presque. Tom se retourna vers son hôte.

Tom : Y a un bébé ici ?
Bill : Oui, ma petite soeur.
Tom : Elle a quel âge ?
Bill : 3 ans dans 2 mois.

Les yeux de Tom se posaient partout où ils pouvaient se frailler un chemin, effleurant quelques objets du bout des doigts. Ils se sentait de trop, pas à sa place. Il sentait qu'il gâchait la sérénité de ce lieu.

Bill : Ce que tu jouais hier soir... C'était vraiment magnifique, j'en ai même pleuré.

Le dreadé ne répondit rien... Rien d'audible tout du moins car ses lèvres avaient bougé dans ce qui semblait être à Bill un « moi aussi », mais ne demanda rien, percevant bien un sujet épineux à éviter pour le moment.

Bill : Aller viens je te fais visiter le reste.

Et Bill lui montra presque chaque pièce de la maison pour finir avec sa chambre. Tom s'asseya sur le lit tandis que le brun prit une chaise qu'il positionna à l'envers entre ses jambes, les bras croisés sur le dossier et la tête reposant dessus. Il faisait face à son petit ami et seuls quelques centimètres les séparaient. En se balançant, Bill pouvait déposer quelques baisers tendre sur les lèvres de Tom et ne se privait pas d'ailleurs. Des fois, c'était juste sa langue qui passait en se faisant taquine, en effleurant à peine la bouche du blond ce qui provoquait un sourire chez ce dernier. Bill aimait sentir cette pression monter lentement et l'excitation prendre son aise.

Tom : Tes parents rentre quand ?
Bill : Assez tard en général. C'est moi qui garde ma petite soeur d'habitude, mais là elle est chez les grands-parents jusqu'à la fin de semaine.
Tom : Je vois.
Bill : tu veux boire quelque chose ? Manger ? Fumer ?

Ils rièrent tous les deux sentant bien que Bill avait stoppé son énumération à temps. Tom ne répondit que par un hochement de tête pour signifier que non, il ne désirait rien. Une douce atmosphère les enveloppait et aucun ne souhaitait la troubler. Ils se sentaient comme dans un cocon de douceur et de chaleur.

Bill laissa sa chaise et se rapprocha de Tom, se pencha vers lui et l'embrassa, le poussant à s'allonger, un genou entre ses jambes. Le brun se retrouva à quatre pattes au dessus de son petit ami, leurs corps ne se frôlant qu'à peine, leurs langues s'emmêlant sensuellement. Les mains de Bill s'efforçaient à rester de chaque côtés de la tête du blond, tandis que celui-ci ne se privait pas de laisser vagabonder les siennes un peu partout sur le corps de l'androgyne, de moins en moins fébrilement, de moins en moins timidement.

Il caressait son dos, à même la peau, sentant les frissons qui le parcouraient. Il aimait ça. Il aimait cette sensation qui se répandait partout dans son corps et qui réchauffait son coeur. Il aimait sentir l'odeur de bill, son parfum entêtant et enivrant. Il aimait ressentir le contact de ses lèvres sur sa peau. Il aimait la chaleur de son souffle dans son cou. Il aimait la douceur de ses mains dans ses dreads. Il aimait la saveur de ses baisers. Il aimait le contact de son sexe contre le sien. Il aimait ses gémissements.

Ils interrompirent le baiser à contre coeur pour reprendre leurs respirations et entre deux légers effleurements de bouche Tom lui dit qu'il devait y aller, mais n'arrivait à se résoudre à désserrer l'emprise qu'il infligeait à la nuque de Bill.

Bill : Restes encore un peu.
Tom : Peu pas.

Les gestes étaient en totale opposition avec leurs paroles. Les petits bisous continuaient. Bill dévorait le cou du blond et Tom reserra le corps du brun contre le sien par une pression sur ses fesses. Ils gémirent tous les deux en sentant leurs excitations réciproques et Bill se cambra pour accentuer la sensation, la chaleur, le plaisir.

Tom le repoussa du coup en se r'asseyant, passant la main sur sa bouche comme pour essuyer ce qu'ils venaient de faire, n'en laisser aucune trace.

Tom : Désolé... Je dois vraiment y aller.

Il se leva et prit son sac de cours qui jonchait le sol depuis tout à l'heure. Bill lui attrapa le bras et le forca à lui faire face.

Bill : Hey !

Toujours ce même sourire... Un léger baiser... Une petite caresse sur la joue...

Bill : A demain.
Tom : Hm. A demain.

moi je suspecte son père....
je sais pas pourquoi mais je le sens pas celui là!



Suiteuuuuuuh!!!!!!!

Ok, bah tu peux commencer à sortir tes mouchoirs à partir de maintenant lol...

***

Ch.11

Déjà deux semaines qu'ils sortaient ensemble et Bill essayait de tenir sa promesse, mais les jours ou Tom allait bien pouvaient se compter sur les doigts d'une main et cela bouffait le brun. Chaque fois qu'ils se voyaient, chaque nouvelle journée, il avait un truc en plus, une marque, un bleu ou des douleurs quelque part sur son corps, mais à chaque fois, les seuls mots qui sortaient de la bouche de Tom étaient « pas de questions »... Alors l'androgyne ravalait sa curiosité et la peine qu'il éprouvait pour ne pas faire fuir le blond. Il faisait comme si de rien n’était.

Les autres élèves pensaient que le dreadé était quelqu'un de dangereux et bagarreur, donc personne ne l'approchait réellement, ce qui arrangeait Tom en vérité. Même les profs avaient eu vite fait de le cataloguer de voyou. Seule la petite bande était toujours étrangement gentille avec lui... Et il en savourait chaque moment.

Tom essayait toujours de trouver un peu de temps pour son petit ami, mais cela était parfois difficile en dehors des heures de cours. De plus, Bill devait toujours garder sa petite sœur, et donc ne pouvait sortir de chez lui comme il le désirait. Ils arrivaient toujours cependant à s'octroyer quelques heures par semaine de totale intimité.

Bien sûr, leur relation avait un peu évoluée en quinze jours, mais franchement rien de miraculeux. Tom ne se laissait toujours pas toucher et cela rendait parfois leur moment de tendresse un peu tendu... Bill en voulant plus et Tom le lui refusant.

Aujourd'hui était un de ces jours ou tout pourrait être magnifique, mais ou tout finissait par aller mal. C'était le vendredi après midi et pour une fois ils n'avaient pas cours. Les deux amants étaient allés se promener tranquillement dans un parc et un peu partout dans le centre ville. La seule ombre au tableau pour le moment était que Tom refusait catégoriquement de s'afficher. Il ne redoutait pas le regard de tous ces gens qu'il ne connaissait pas, mais un seul le tourmentait. Bill, bien que déçu par cette situation avait vite comprit qu'il devait composer avec les terreurs du blond. Alors il ne disait rien et profitait de chaque geste de tendresse que celui-ci lui accordait.

Vers quinze heures environ, ils s'apprêtaient à rentrer dans la maison de Bill lorsque Tom lui retint la main.

Tom : Tu veux... Venir chez moi ?
Bill : Je...

Le brun ne s'y attendait pas car en deux semaines, pas une seule fois il n'avait mit les pieds chez lui, pas même dans le jardin. Jamais Tom ne lui avait proposé et jamais il n'avait accepté lorsque Bill le lui demandait. Aucun son ne sortit de sa bouche, juste un large sourire sur son visage indiqua sa réponse.

Tom le tira un peu pour traverser la route, pas vraiment sûr au fond de lui que se soit une très bonne idée, mais Bill avait l'air tellement heureux... Il ouvrit la porte et ils rentrèrent tous les deux dans la demeure, pas vraiment modeste, ni réellement aisée.

Bill regardait partout, sa curiosité agissant à sa place, mais déjà Tom montait les escaliers. Il s'arrêta au milieu et se tourna pour voir Bill... Il ne suivait pas, complètement perdu dans ses contemplations. Il voyait des photos, mais n'y reconnaissait personne. Il y devina la mère de Tom, mais elle avait énormément changé. Les photographies devaient être assez vieilles et dater de quelques années, peut-être une dizaine à première vue. La femme était jeune et un air enfantin sur le visage, les cheveux courts, ne frôlant qu'à peine ses épaules dénudées. Son regard était rempli d'amour et son sourire avait l'air sincère. Un homme à côté d'elle, sûrement du même âge. Bill était persuadé qu'il s'agissait du père de Tom, la ressemblance était frappante et le perturbait un peu. Le couple étaient heureux, sans aucun doute.

Tom : Tu viens.

Bill sursauta en regardant Tom. Il s'était cru un instant seul au monde et réalisait maintenant où il se trouvait. Il suivit le blond à l'étage et rentrèrent directement dans la chambre de celui-ci. Elle était simple, aucune fioriture apparente, pas de posters ou photos accrochés au mur. Sur son bureau ne traînait absolument rien et seule la guitare posée contre son lit indiquait qu'il vivait bien dans ce lieu.

Bill : Putain, tu me diras comment tu fais pour avoir une chambre nickel comme ça ? Ma mère en serait sûrement ravie.

Tom sourit, mais pas franchement heureux ou joyeux. Bill s'assit sur le lit et le blond à côté de lui.

Bill : Je peux te poser une question ?
Tom : Ca dépend.
Bill : J'ai jamais vu ton père...
Tom : Il est mort... Il y a longtemps.

Les yeux de Tom se voilèrent et Bill sentit qu'il devait vite changer de sujet de conversation. Cela avait beau faire longtemps, ça n'en restait visiblement pas moins douloureux.

Bill : Tom ??
Tom : Hm ?
Bill : Je... C'est peut-être rapide, mais... Sincèrement je crois... Que... Enfin...
Tom : Quoi ?
Bill : Je t'aime.

Bill avait baissé les yeux. Il était on ne peu plus sérieux et n'osait affronter le regard de Tom pour y lire un éventuel rejet. Le dreadé avait été surprit de cette soudaine révélation et regardait fixement le brun rougir davantage de seconde en seconde.

Bill se leva d'un coup en marmonnant quelques excuses, près à partir en courant de cette maison, plus que gêné et mal à l'aise. Tom lui attrapa la main et le força à lui faire face. Il était là, debout devant celui qu'il aimait et qu'il désirait... Et il était près à pleurer. Déçu, vexé, triste que ses sentiments ne soient vraisemblablement pas partagés.

Tom tira sur sa prise et de son autre main attrapa la cuisse de Bill. Il le faisait s'asseoir sur lui, face à lui, bassin contre bassin, torse contre torse. Il déposa un tendre baiser sur la bouche du brun avant de lui murmurer un faible « moi aussi ». Bill sourit contre ses lèvres et tout en l'embrassant il força le corps de Tom à s'allonger, laissant le sien se reposer dessus... Le dreadé ne le repoussa pas. Il fit même pression de ses mains dans son dos pour accentuer encore davantage ce contact et cette étreinte. Bien vite les faibles mouvements se firent caresses et les faibles baisers se firent brûlants.

Ils partageaient le même oxygène... Bill était le seul à faire vivre Tom, à faire couler dans ses veines le sang indispensable, à faire gonfler ses poumons de l'air vital et à faire réellement battre son cœur pour la première fois. Tom se sentait revivre avec lui et oui il l'aimait... Plus que tout.

Les mains de Bill descendirent le long des côtes du blond et arrivées enfin au bas de son tee-shirt, comme à chaque fois, Tom les stoppa en fixant ses yeux dans les prunelles du brun. Plus besoin de lui dire « arrête»... Il le savait, mais une nouvelle lueur brillant dans le regard de Bill.

Bill : Laisse-moi faire.
Tom : Non, tu sais...
Bill : T'inquiète pas, fais moi confiance.

Tom relâcha les mains de son petit ami, mais le regardait inquiet, les coudes appuyés sur le matelas. Bill remonta le tee-shirt en question, mais juste ce qu'il fallait pour découvrir la ceinture de son pantalon. Il s'en saisit et la défit lentement, ses yeux ancrés dans ceux de Tom. De ses doigts fins, il dégrafa, lentement, bouton par bouton. Il ne baissa qu'à peine le pantalon et sans lâcher le regard de son petit ami, fit courir sa langue sur le boxer déformé.

Tom déglutit péniblement à cette vue et souffla un coup. Les doigts de Bill jouèrent avec l'élastique du boxer avant de le baisser un peu... Juste ce qu'il fallait pour que son sexe soit enfin libéré. Il le caressa doucement un long moment et étant sûr que Tom le voulait aussi, il appuya davantage ses mouvements de vas et viens... Puis une langue chaude et humide vint compléter cette douce caresse. Tom rabaissa sa tête pour se laisser emporter dans les méandres du plaisir.

Bill était plutôt doué et Tom gémissait, rapportant ses mains sur ses yeux pour les cacher, croisant ses bras sur tout son visage pour dissimuler tout le plaisir que le brun lui donnait. Il avait peut-être un peu honte de ressentir tout ça... C'était la première fois pour lui.

Il allait venir et Bill le savait, mais il continua. Il voulait que Tom se souvienne longtemps de cette première fois. Jamais le brun ne l'avais fait jusqu'au bout, mais là, avec Tom, tout était différent, alors, sans se poser de question il avala tout ce qu'il reçut dans sa bouche. Amer. Etrange. Pas vraiment bon, mais tellement jouissif.

Il releva la tête. Tom, toujours caché dans ses bras, tentait de reprendre une respiration normale, mais ce que vit Bill le scotcha sur place. Oui Tom était beau et il l'aimait, mais son tee-shirt légèrement relevé laissait apercevoir plusieurs cicatrices, anciennes et récentes et plusieurs hématomes. C'était... tellement... Bill en aurait pleuré, il en avait les larmes aux yeux, mais il avait promit. Il se coucha sur le corps meurtri de son petit ami et lui embrassa la mâchoire, seul partie accessible en lui murmurant un « je t'aime tellement ».