[Yaoi] Solitude Ch. 23/23

Ba ui lol apres tout, c'est un forum consacré à ca quand même lol

Le filles vous me faites triper, merci en tout cas et je suis vraiment pas désolé d'en avoir converti au Yaoi, c'est tellement bon lol...

***

Ch.17

Le repas fut vite expédié et tous les amis se retrouvèrent dans la cours à fumer une cigarette qui avait au moins la vertu de les calmer, de faire digérer ces aliments que personne n'appréciait et de permettre à tout le monde de se poser tranquillement sur un banc pour parler. Ils attendaient patiemment, ou plutôt avec ennuie, que la cloche les oblige à se lever pour retourner dans leurs salles respectives.

Cet après-midi là ne dérogea pas à la règle... Il fut ennuyeux à mourir. Bill trépignait d'impatience. Tout le monde pouvait voir qu'il attendait quelque chose et Andréas ne put s'empêcher de lui poser tout un tas de questions. Le brun avait essayé de tenir et de ne rien dévoiler, mais avait finalement finit par lâcher le morceaux. Son meilleur ami était heureux pour lui, pour eux, tout en angoissant en même temps. Il avait peur pour Bill... Peur qu'il lui arrive quelque chose, mais celui-ci l'avait rassuré en lui indiquait qu'ils seraient parfaitement seuls durant ces deux jours qu'il espérait magiques.

Après les cours, le jeune couple avait fait le chemin dans une ambiance vraiment joyeuse. Il semblait à Bill que Tom attendait également ce moment de tranquillité et d'intimité avec impatience. Ils souriaient tous les deux, un sourire qui n'avait pas quitté la bouche du blond de toute la journée. Il n'en fallait pas plus à Bill pour être sur son petit nuage de bonheur.

Avant d'arriver chez eux, le brun attira son petit ami dans une petite ruelle pour le plaquer contre le mur frais et lézardé d'une vieille bâtisse. Son corps séquestrait celui de Tom et l'empêchait de bouger. Une jambe entre les siennes frottait contre son sexe qui commençait déjà à durcir. Ses poings serraient fermement son tee-shirt et collaient son torse au sien, retenant leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. La langue de Bill effleura la bouche du dreadé et finit par jouer avec son piercing. Il se recula et se mordit la lèvre avec envie.

Bill : J'ai vraiment hâte d'être à demain tu sais !?!
Tom : J'ai cru comprendre oui.
Bill : J'ai vraiment envie de toi là...
Tom : Je vois ça... Enfin je le sens...

Bill pressa davantage son bassin contre celui du blond qui fit rouler ses hanches pour faire se frotter leurs virilités. Ils étouffèrent leurs gémissements dans un baiser et Bill continua de lents mouvements contre le corps brûlant de désir de son amant.

Bill : Putain j'ai pas envie de te laisser...
Tom : T'as pas le choix.
Bill : Je... Sais...

Tom faufila alors ses doigts à l'intérieur du pantalon du brun, directement sur sa peau et Bill hoqueta. Sa main était fraîche et contrastait avec la chaleur qui régnait dans cette ruelle... Et dans son boxer. Il commença à le masturber. Bill était étonné de l'audace dont Tom faisait preuve, c'était la première fois qu'il le touchait réellement et sûrement la première fois qu'il touchait un garçon...

Bill : T'e pas obligé... De faire ça.
Tom : Je sais. J'en ai envie.

Le brun regarda droits dans les yeux de son amant et put y lire toute l'envie qui le consumait. Il n'en fallut pas plus pour qu'il calque ses gestes à ceux de Tom. Ils se caressaient mutuellement et le plaisir montait à grande vitesse. La peur d'être surpris, l'interdit ou autre chose faisait que cela les excitaient encore plus si cela était encore possible.

Ils haletaient et s'embrassaient passionnément. Le brun parcourait le torse de Tom de douces caresses du bout des doigts, enfonçant par moment ses ongles dans son dos lorsque le plaisir était trop présent.

Et Tom le laissait faire... Il se laissait toucher.
Et Bill souriait... Il lui faisait confiance.

Bill interrompit le baiser en repoussant le corps de Tom violemment contre le mur. Ils essayaient de reprendre leurs respirations, mais c'était chose impossible... Les caresses étaient trop intenses, le plaisir trop fort pour être calmés. Le brun se jeta littéralement sur la bouche du dreadé.

Le baiser était devenu sauvage.

Tom lui mordit la lèvre jusqu'au sang, mais cela ne les arrêta pas. Bill commença à dévorer le cou du dreadé, embrassant, léchant et mordant chaque parcelle de peau. Il se libéra en étouffant son cri dans une morsure assez douloureuse, mais qui eut pour effet d'empêcher le blond de crier à son tour.

Ils restèrent là, quelques minutes, à essayer de retrouver le souffle qui leur manquait, puis Bill releva sa tête qui était jusque là perdu dans le cou du blond. Il sortit de sa poche un paquet de mouchoir et en tendit un à son petit ami. Ils s'essuyèrent sommairement.

Tom : T'as toujours tout ce qu'il faut sur toi ?
Bill : Faut être prévoyant dans la vie mon amour.

Tom avait regardé son petit ami, il avait décidément du mal à se faire à ce petit nom. Faut dire qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre de marque d'affection. Il répondit par un sourire, seul chose qu'il était capable de lui donner pour le moment, première chose qu'il avait apprise grâce à Bill.

Ils se rhabillèrent tranquillement, la pression étant un peu retombée maintenant. L'androgyne s'avança et embrassa tendrement Tom en murmurant un « merci ». Ils reprirent leur chemin... Plus légers.

Bill aurait voulu embrasser son petit ami pour lui dire au revoir, lui dire tous les mots doux qu'il connaissait, l'enlacer de ses bras et l'envelopper de sa chaleur et de son amour... Mais il ne pouvait pas. Il avait juste le droit de lui faire un banal geste de la main, un vulgaire « salut » pour toute parole...Tant pis... Il lui offrirait au moins son plus beau sourire, celui dont Tom était le seul à bénéficier.

Bill : A demain.
Tom : Hm.

Chacun se retournaient pour se séparer lorsque Tom interpella le brun.

Tom : Bill !
Bill : Oui.
Tom : Moi aussi.
Bil : Je... Quoi ?
Tom : Moi aussi... Je t'aime.

Le blond n'attendit pas la réaction de son petit ami, il lui fit un joli sourire avant de se dépêcher à rentrer chez lui.

Bill resta comme un con, sur le trottoir. Il savait qu'il devait bouger, mais n'y parvenait pas. Son esprit était chamboulé par cette déclaration. Dire qu'il ne s'y attendait pas serait superflu. Il flottait sur son petit nuage et fut sortit de ses rêves par un klaxon. C'était sa mère qui rentrait du travail.

Simone : Bah qu'est-ce qu'il t'arrive mon poussin ?
Bill : Putain maman, la honte, m'appelle pas comme ça en plein milieu de la rue...
Simone : Roo excuse-moi, ça va y a pas mort d'homme non plus. Aller aide moi donc à ranger les courses mon chaton.

Elle rigolait toute seule en entrant dans la maison, deux sacs dans les mains. Bill attrapa le reste des achats dans le coffre avant de suivre la même direction. Il ne put s'empêcher de regarder une dernière fois la maison d'en face avec un sourire rêveur sur le visage, puis referma la porte.

Bill monta rapidement faire ses devoirs, il voulait être tranquille pour le lendemain. Même si c'était mercredi et qu'il n'y avait pas cours, il ne voulait pas être embêté par quoi que ce soit. Une journée de pure tranquillité et peut-être d'autre chose avec son petit ami l'attendait. Il priait pour que de son côté Tom n'ai aucun problème et passe une soirée calme.

Il mangea avec ses parents et sa petite soeur, qui comme à chaque fois, en mit partout. La cuisine ressemblait à un vrai champ de bataille. Simone et Gordon lui autorisait tout. Ils avaient eu beaucoup de mal à l'avoir et maintenant ils la pourrissaient plus que Bill ne l'avait jamais été en 18 ans de vie.

Il ne s'en plaignait pas. Il n'avait rien besoin de plus. Il avait eu tout leur amour pendant tout ce temps alors il pouvait bien s'effacer un peu pour que maintenant se soit elle qui en profite. Cela l'arrangeait également d'un certain côté, car il avait à présent une certaine liberté. Ne pas avoir les parents constamment sur le dos ne le dérangeait pas le moins du monde.

A 22h, il avait prit sa douche et rentrait de nouveau dans sa chambre... Son réflexe... Regarder la pièce en face de la sienne par la fenêtre, mais pas encore de lumière, pas de rideaux non plus. Il n'arrivait pas à se dire que c'était une bonne chose car il ne savait pas encore si Tom allait bien ou pas. Il alluma son ordinateur et regarda ses contacts. Andréas était connecté, Gus aussi. Ils commencèrent à parler ensemble. Une heure après, Georg se joignit à eux.

Il était déjà minuit et toujours pas de lumière, aucun mouvement dans la chambre de Tom. Bill était maintenant clairement angoissé. Il regardait chaque seconde par sa fenêtre voir s'il y avait du changement, mais rien.

A une heure, tous ses amis lui dire au revoir sauf Andréas qui resta jusqu'à 1h45. Bill finit par se dire que finalement Tom c'était peut-être couché avant qu'il ne le voit, avant qu'il ne rentre lui-même dans sa chambre. Il essaya de se persuader de cette hypothèse avant d'aller se coucher.

"Ils reprirent leur chemin... Plus légers."
oui, c'est sur...
mdr!!!


J'adore!!!
Suite!!!!
=)=)=)=)=)=)=)=)=)=)=)=)=)=)

x'D !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Arette jen pleure encore MDR !

????
je vais laisser tomber ce sujet très bizarroide!!!
XD

xD !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ben en fait j'ai dit lait de zizi tu vous, pis ben kelkes minutes apres, j'ai pa fai gaffe, elle se ramene devant la cam avec un verre de lait, pis ben apres quand elle a lu mon message... ben ca a donné

~*~ YoX ~*~ a écrit:

MERCI cyn, MERCI lol

ah!!!!
XD, je comprends mieux!!!!
mdr!!!
fais comme tu peux Am'...
^^

mdr!!!!
je compatie!

lol heu nn ca ressemble pas à ça non plus, enfin je trouve pas, plus à du lait caillé au pire lol...

xD !!!!! Etant donné que jen ai jamais vu en vraiii je sai paas lol (lait caillé ?? si ca en a le gout aussi.. BEURK !!!)

perso je trouve ça dégueu maintenant chacun c'est goût hein lol..
Et je te rassure, moi j'adore le lait et ça me dégoûte pas lol...

Ch.18

Bill commença lentement à se déshabiller, repoussant au maximum l'instant de se coucher, espérant ainsi gagner quelques précieuses secondes qui lui permettraient peut-être d'apercevoir son petit ami au travers de cette fenêtre.

2 heures du matin. Il avait attendu tout ce temps en vain.

Il alla dans la cuisine se servir dans les placards et grignota quelques gâteaux. Pour la deuxième fois de la soirée il se lava les dents, puis fit un petit détour par les toilettes avant de revenir enfin dans sa chambre, déçu et angoissé.

Il s'apprêtait à éteindre sa lampe pour aller dans son lit lorsqu'il sursauta en remarquant la lumière dans la pièce en face de la sienne. Il se précipita vers le balcon, manquant de justesse de trébucher sur un objet qui traînait sur le sol. En pestant, il se jura à lui-même de ranger sa chambre dès qu'il en aurait le temps. Il ouvrit sa fenêtre avec force et sortit en boxer dans la nuit noire et froide.

Il regarda avec insistance les mouvements d'une personne en train de bouger dans la chambre, éclairés par la faible lumière de la lampe de chevet de Tom... C'était bien lui... Son petit ami se déshabillait lentement, vraisemblablement pour aller se coucher. Il s'approcha à son tour de sa fenêtre et en agrippa le rideau.

C'est là qu'il aperçu, sa main toujours crispée sur le bout de tissu, le brun et son regard voilé de tristesse... Oui, il ne lui en avait pas fallut davantage pour être sûr de ce qu'avait été la soirée du dreadé.

Les yeux de Bill se remplirent de larmes. Tom fit un mouvement de tête de droite à gauche, de gauche à droite... En somme, il lui demandait de ne pas pleurer, de ne pas craquer, de tenir sa promesse. En demandait-il trop ?

Sa main glissa doucement du rideau, le relâchant enfin. Il décida que ce soir, il ne le fermerait pas, que malgré tout, il le laisserait ouvert.

Bill lisait trop facilement en lui, cela lui faisait peur, mais il aimait cette sensation d'être enfin comprit et aimé, aimé pour ce que l'on est vraiment, sans faux-semblants, sans masques, sans mensonges.

Tom adressa un léger sourire à son amant avant de s'écarter pour rejoindre son lit. Bill resta quelques minutes sur son balcon avant qu'un violent frisson ne lui rappelle que septembre n'est pas forcément chaud. Il fit demi-tour et se cacha sous ses couvertures pour retrouver un peu de chaleur et là, sans attendre, les larmes brisèrent leurs entraves et dévalèrent ses joues.

Demain... Demain il serait fort pour Tom, mais ce soir, il avait besoin de se laisser aller. Il aurait voulu débarquer chez lui et l'arracher à cette horrible vie, l'arracher à cette horrible femme, l'arracher à tous ses malheurs et toute cette tristesse qui l'enveloppaient... Mais il ne bougea pas... Il ne devait pas.

Tom c'était endormit comme une masse contrairement au brun et le réveil de celui-ci fut donc assez tardif. Il n'avait pas prévu de faire la grasse matinée et aurait préférait passer tout son temps avec le blond, mais la fatigue était plus forte.

Bill dormait profondément, faisant un rêve sûrement magnifique où Tom y était heureux avec lui, où ils s'embrassaient passionnément et se souriaient sans réserve.

Il sortait lentement de sa nuit, s'entendait même pousser un gémissement, mais toutes les sensations de son rêve étaient encore trop présentes. Il était dans un monde acidulé, aux couleurs gaies du bonheur et embaumait l'odeur douce et si excitante de son petit ami.

Il souhaitait ne pas se réveiller, ce baiser était si tendre, si réel, si parfait. La langue de Tom frôlait et caressait sa bouche, son cou et son oreille. Sa voix lui susurrait des mots qu'il n'arrivait pas à comprendre, mais qu'il savait tendres. Ses mains retraçaient le contour de son visage, son torse, son sexe.

Bill entrouvrit ses yeux pour y voir son rêve devenir une réalité. Le poids de Tom sur son corps et ses baisers sur sa peau l'ennivraient de bonheur. Il gémit de bien-être en enlaçant ses bras autour du blond, dégageant son cou pour laisser à son amant le loisir de venir y butiner.

Tom : Bonjour toi.
Bill : Huuum.
Tom : Tu devais pas venir chez moi à l'origine ?
Bill : Si c'est pour avoir un réveil comme ça, j'ai bien fait de rester là en fin de compte.

Bill déposa un chaste baiser sur les lèvres de Tom et lui sourit sincèrement.

Bill : Bonjour mon amour.
Tom : J'ai sonné mais y avait personne, alors je me suis permis de rentrer. J'aurais peut-être pas du ?
Bill : Oh que si, tu as bien fait.

Le dreadé libéra le corps de Bill qui était toujours prisonnier du sien et se positionna à côté de lui, continuant ses quelques caresses sur son torse dénudé. En fait, il n'avait pas voulut le réveiller comme ça, mais la tentation avait été plus forte que lui lorsqu'il l'avait vu étendu ainsi sur son lit... Le corps à peine recouvert par ses couvertures, juste vêtu de son boxer noir, sans aucun artifice... Juste lui.

Tom : Alors comme ça tu es du genre à poser un lapin toi !?
Bill : Non, pas du tout.

Le brun regarda l'heure qu'indiquait son réveil... 13 heures.

Bill : Oh non, c'est pas vrai. Je suis vraiment désolé. Je voulais pas. Je te jure, mais j'étais...

Tom ne lui laissa pas le temps de finir, il ne voulait pas d'excuses, il ne voulait pas de remords, il ne voulait rien hormis le contact de Bill... L'amour de Bill. Il reprit ses baisers, encore plus tendre que précédemment. Bill laissa ses mains vagabonder dans son dos, relevant à chaque seconde un peu plus son tee-shirt. Tom avait cessé un instant tous mouvements, puis finalement le laissa faire.

L'androgyne retira lentement les vêtements du blond. Ils étaient tous les deux presque nus dans le lit de Bill, seuls dans cette maison. Ils restèrent de très longues minutes allongés l'un à côté de l'autre, se caressant et s'embrassant amoureusement, sans aller plus loin, la tendresse était à cet instant bien plus importante que le sexe.

Tom était gêné de dévoiler ainsi ses cicatrices, les mettre à nu en pleine journée, sous le regard de quelqu'un, mais Bill faisait un effort pour ne pas les regarder, ne pas les voir, ne pas les fixer. Ils se séparèrent dans un éclat de rire lorsque le ventre de Bill cria famine très bruyamment.

Bill : On va manger un bout ?
Tom : Ok, je te suis.

Bill se releva tandis que le blond s'assit dos à lui pour ramasser ses affaires sur le sol. Le brun en aurait presque eu un haut le coeur si les larmes n'avaient pas envahi ses yeux à la vue de celui qu'il aimait. Tom enfilait son tee-shirt, cachant ainsi les lascérations déjà cicatrisées depuis de nombreuses années qui recouvraient presque intégralement son dos.

Tom : Me regarde pas comme ça s'il te plait.

Bill avait sursauté, sortant par la même occasion de sa torpeur. Tom ne s'était pas retourné, il avait juste sentit son regard posé sur lui, le dévisager, juger les actes passés.

Bill : Je... Désolé.

Tom avait déjà finit de se rhabiller que Bill était encore en boxer. Il se releva pour faire face au brun, un sourire sur les lèvres. Il ne lui en voulait pas, ou essayait de ne pas s'en soucier, de ne pas s'enfuir cette fois.

Tom : Tu comptes manger dans cette tenue ? Parce que là je réponds pas de mes actes.

Bill leva un sourcil et observa Tom de son regard le plus pervers. Il se retourna et sortit de sa chambre en laissant ses habits toujours gisant sur leur chaise.

Tom : Ok, c'est toi qui l'auras cherché.

Le dreadé se mit à poursuivre son amant dans les escaliers, manquant de tomber à cause de son pantalon trop large. Le calme avait laissé place à des cris joyeux ponctués par des éclats de rire. Ils s'arrêtèrent net devant la porte d'entrée, arrêtant instantanément leurs chamailleries.

Gordon : Si je dérange je peux revenir plus tard ?
Bill : C'est vrai ? Tu ferais ça papa?
Gordon : Non, mais dis donc, tu rêves ou quoi ? Vas t'habiller avant d'attraper la crève.

Gordon souriait, il aimait voir son fils heureux et il était lui-même soulagé que Tom aille bien.

Gordon : Bonjour Tom. Comment vas-tu ?
Tom : Ca va merci.
Gordon : Et... Je...Enfin...

Bill décida de couper court à cette conversation qui, connaissant son père, n'allait pas tarder à dériver sur un sujet dont Tom n'avait sûrement aucune envie d'aborder. Il l'attrapa par la main et le tira dans les escaliers pour remonter.

Bill : Aller viens. Tu vas m'aider à choisir mes affaires pour aujourd'hui.

Le dreadé n'eut même pas le temps de répondre qu'ils étaient déjà presque arrivés à l'étage. Une fois dans la chambre du brun, Tom lui murmura un faible « merci ». Bill se retourna toujours un air pervers collé au visage.

Bill : Dis pas merci trop vite. Tu sais pas ce qu'il t'attends. Il nous reste encore plus de 24 heures à passer en totale intimité.
Tom : Hm, et tu as prévu quoi comme programme ?
Bill : Je suis pas sûr que tu veuilles réellement le savoir à l'avance mon amour.
Tom : Ok, alors j'attendrais que tu me montres alors.

Niveau perversité, ils se valaient largement ces deux là. Ils c'étaient bien trouvés. Bill ne tenta pas de savoir ce qui c'était passé la veille, se disant que si Tom voulait lui en parler il le ferait, mais n'espérant même plus qu'il le fasse.

Le brun se rapprocha félinement de son petit ami pour lui susurrer à l'oreille...

Bill : On va chez toi ? On serra plus tranquille.
Tom : Mais habits toi quand même avant, parce que sinon je te laisse pas traverser la route comme ça.
Bill : Jaloux ?
Tom : Affreusement.
Bill : Ca me va.

Bill en était même carrément heureux. Tom jaloux était égal à Tom vraiment amoureux et cela le mettait sur un petit nuage. Il s'habilla rapidement, enfilant les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main.

Tom : Je devais pas t'aider à choisir à l'origine ?
Bill : Pourquoi ? T'en as envie ?
Tom : Ca peut être marrant. Non ?
Bill : Je sais pas. Je commence à avoir peur là en fait.
Tom : T'as raison... Mon chaton...
Bill : Hein ?? Roooo la honte t'avais entendu.
Tom : J'ai toujours les oreilles qui traînent quand il s'agit de toi.
Bill : Non, sérieusement je préférerais que tu trouves autre chose comme petit nom d'amour.
Tom : Tu sais Bill, je... Enfin...
Bill : Je sais Tom, t'en fais pas je disais ça comme ça, c'est pas grave.
Tom : Désolé.
Bill : J'ai pas besoin de ça... Je t'assure. Je t'aime et même si tu le montres pas forcément, je sais que toi aussi et ça me va comme ça... C'est vrai que tu as toujours les oreilles qui traînent quand c'est en rapport avec moi ?
Tom : Aller magne toi on y va.

Le dreadé commençait à vouloir partir, se dirigeant vers la porte de la chambre, mais c'était sans compter sur un Bill très joueur. Il se plaça devant lui les mains sur les hanches.

Bill : Si tu veux partir il faut me répondre... Ou me passer sur le corps...
Tom : C'est demandé si gentiment...

D'un bond, Tom attrapa Bill en le soulevant sur son épaule, le portant comme un vulgaire sac à patate. Le brun criait, riait, gesticulait dans tous les sens et se vit jeté sur le lit non loin de là. Il se débattait, cherchant à repousser les assauts répétés de Tom qui le chatouillait.

Ils arrêtèrent cependant bien vite lorsque le brun, n'en pouvant plus, frappa Tom un peu plus violemment dans un mouvement plus brusque que les autres. La grimace de celui-ci refroidit d'un seul coup le brun, lui laissant comme une sensation de douche froide. Il se confondait en excuse.

Tom : C'est bon, c'est pas grave, ça me fait moins mal qu'avant. Bon. On peut y aller maintenant ou tu préfères rester ici ?
Bill : Non non, on y va.

L'androgyne prit la main de son amant et l'entraîna au travers de sa maison, puis dans la rue et enfin jusqu'à arriver devant la porte d'entrée encore fermée à clef. C'est à partir de là que Tom prit les commandes et passa enfin devant. Ils pénétrèrent dans la demeure sans vie et sans amour, enfin pour l'instant...